vendredi 17 octobre 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 25 JUILLET 2008


La section WALLONIE LIBRE du Hainaut occidental (WALLONIE PICARDE) a pris acte de la déclaration du burgmeester de Ronse (Renaix), appelant une nouvelle fois à la suppression des facilités accordées aux 10.000 Renaisiens francophones originaires de la cite, et bétonnées dans la Constitution.

WALLONIE LIBRE constate que ce n’est là qu’une Xème atteinte claire aux droits des francophones locaux, où le badigeonnage des panneaux de signalisation bilingues succède aux dégradations d’enseignes de commerce et autres vexations linguistiques ;


WALLONIE LIBRE rappelle qu’en 1963, des quartiers entiers de villages wallons avoisinants (Breucq, Durenne, Cocambre, Haute…) ont été spoliés lâchement à la Wallonie pour être rattachés à Renaix et, soi-disant garantir le poids de la minorité francophone ;


WALLONIE LIBRE signale que Renaix, dont le nom en français n’est plus autorisé par la Flandre, a chassé en 1968 la section francophone de son athénée pourtant « royal », à l’instar de l’UCL, obligeant les francophones à déménager à Anvaing, à plus de 5 km au sud de la frontière linguistique, et a interdit aux Renaisiens francophones de s’inscrire à l’institut technique paramédical, le réservant aux francophones de l’extérieur ; toutes ces mesures étant prises pour éteindre à terme les facilités locales ;


WALLONIE LIBRE a déjà interpellé les grandes surfaces et les groupes de presse sur l’incroyable distribution de titres de l’édition Namur – Luxembourg (pour la Dernière Heure et le Soir, notamment), choix délibéré des Messageries de la presse stationnées à Gent (Gand), en vue de priver les francophones d’informations sur la région proche (Hainaut occidental) ;


WALLONIE LIBRE note le climat de peur, voire de soumission, que ressentent les petits commerçants de la ville, préférant s’adresser aux clients en néerlandais pour ne pas avoir à risquer de s’exprimer en français et, partant à encourir des représailles ;


WALLONIE LIBRE dénonce, dans ce climat de non-respect voulu par les Flamands, le choix délibéré du Conseil d’Administration d’I.D.E.T.A. (intercommunale de développement économique de Tournai– Ath) de s’adjoindre des se(r)vices d’un administrateur renaisien flamand en la personne du 1er échevin ; choix qu’elle considère comme une provocation supplémentaire et un signal clair de capitulation ;


WALLONIE LIBRE incite les Wallonnes Picarde et les Wallons Picards à se rendre à Renaix, à fréquenter les commerces Renaisiens et à s’y exprimer librement dans la langue qu’ils désirent ; et à lui signaler tous les manquements constatés ou subis en matière de respect des langues.


WALLONIE LIBRE réaffirme sa volonté inébranlable de voir la Wallonie et tous ses habitants libérés de la menace continuelle pour son identité et ses droits fondamentaux que constitue l’État Belgo – flamand à l’œuvre depuis 60 ans, et souhaite ardemment sa disparition rapide et définitive pour faire place à des entités indépendantes, vivant en bon voisinage dans le respect de territoires librement délimités, préférant le multilinguisme au bilinguisme, seule façon pour retrouver la sérénité sur nos terres et dans nos foyers


Discours du 68ème anniverssaire de la fondation de "Wallonie Libre"




Chers amis Wallons,


L’occasion m’est donnée, en ce jour de commémoration du 68e anniversaire de la fondation -

héroïque, faut-il encore le souligner – de notre mouvement, de revenir sur quelques points, occupant notre actualité de façon parfois discrète, parfois bruyante, voire même récurrente.


On peut s’étonner de l’amalgame facile que fait la presse - R.T.B.F. récemment – de notre manifestation de ce jour avec la mouvance rattachiste. Car dire que Wallonie Libre est rattachiste est une erreur historique aussi grave que de situer Namur en Flandre. Non, nous ne sommes pas rattachistes ! Car pour nous il n’est pas question de décider de ce que sera le futur de notre nation en devenir.


Ce serait abuser de notre mission, qui repose sur l’aspect pédagogique des choses ; notre mission est et reste celle de la Défense intégrale de la Wallonie et de sa promotion, toujours et partout.


Il se fait que, de tout temps, un courant indépendantiste a existé au sein de notre famille de pensée. Il est inutile je crois de rappeler combien Wallonie Libre fut le précurseur de bien des combats wallons, de 1940 à nos jours,en passant par l’affaire royale et les grèves de 1960, sans oublier la crise fouronnaise. Après avoir longtemps combattu aux avants postes du combat wallon, notre mouvement en a conclu que, les choses ne pouvant en aucun cas s’améliorer au sein de l’État Belge, que rien ni personne ne sauverait la Wallonie si ce n’est ses propres filles et fils, il fallait dès lors travailler à notre indépendance.


Si l’idée peut paraître saugrenue aux yeux des belgicains attardés, qu’un long séjour sur Mars a éloigné de notre actualité depuis un an, nul aujourd’hui ne serait assez sot pour parier sur la survie de l’État belge ! Certes, des projets, plus ou moins définis, restant souvent vagues et inaboutis, entendent substituer à cet état un nouvel état belge, confiné au Wallo – Brux. Chimène, tant les casus belli seraient légion, ne fût-ce que sur le statut bilingue de Bruxelles, de sa minorité VL ou de la présence des instances flamandes sur son territoire. Non, chers amis notre destin nous appartient ! Comme d’autres peuples l’ont fait avant nous, nous avons le droit le plus sacré de disposer de nous-même, à l’égal de n’importe quel autre peuple du Monde.


Regardez la Slovénie, regardez l’Irlande, regardez l’Estonie, regardez l’île de Timor. Autant de cas qui illustrent la dignité d’un peuple accédant à sa souveraineté.


Or, ce combat pour la dignité de notre peuple, ce combat déterminé, contre vents et marées, trahit en fait un véritable ras-le-bol. Un ras-le-bol de toutes ces mesquineries, de toutes ces injustices, de tout ce mépris que, quotidiennement, on nous sert parce que nous nous réclamons de la Wallonie, de sa francité et de sa fidélité à certaines valeurs.


Comment accepter sans broncher, chers amis que notre justice soit ainsi aux ordres du mouvement flamand, en amnistiant les mauvais citoyens du Nord ayant refusé d’accomplir leur devoir électoral en invoquant une sorte d’objection de conscience ? Comment accepter que les facilités pour les Wallons de Renaix ou de Fourons soient réduites à néant, alors que les facilités pour les Flamands de Flobecq, de Comines et d’Enghien doivent équivaloir à un statut de quasi bilinguisme ?


CE N’EST PAS JUSTE.



Comment accepter la flamandisation forcée des Fourons, leur assimilation et leur inféodation à l’ordre nordiste, alors que cette terre était nôtre, en totale conscience ? Comment accepter les reculades successives, les coups de Jarnac, les promesses non tenues, les exigences flamandes qui, une fois satisfaites, en appellent d’autres ? Comment supporter ce silence assourdissant des mass-médias, plus prompt à étouffer les conséquences des avancées flamandes qu’à accepter l’aspect introuvable de cet état ?


Car, à la fin des fins, chaque fois qu’une entreprise placée sur la frontière linguistique, place son entrée côté Wallonie pour l’attrait des aides, puis une fois celles-ci engrangées, modifie son accès vers la Flandre pour faire bénéficier celle-ci des fruits du travail des salariés, n’y a-t-il pas de quoi hurler notre plus grande réprobation ?


Que penser de cette volonté flamande d’embaucher des Wallons pour combler son déficit de main d’œuvre ?


Rien de bon, assurément ! Pourquoi faudrait-il ainsi concourir à enrichir par notre travail une région qui nous méprise ? Pourquoi faudrait-il à nouveau se mettre à la disposition de la Flandre, participer à son essor, alors que la Wallonie manque encore cruellement d’initiative, de PME performantes et d’esprit d’entreprendre ? N’y a-t-il pas là matière à réfléchir, et, assurément, à se retrousser les manches afin que ces emplois bénéficient à la croissance wallonne ? On ne peut que constater que telle n’est pas la tendance radicalement prônée par la plupart de nos autorités. Ou alors je dois souffrir d’une forme de surdité sélective. Est-on conscient que les Wallons méritent mieux qu’un vague poste de travail en Flandre ?


Que ce travail presté chez nous, par nos entreprises, dynamiques et performantes, serait la concrétisation du succès du Plan « Marshall » ?


Que faut-il donc faire pour voir pareille prise de conscience éclater au grand jour ?


Au risque d’être redondant avec l’actualité, il faut bien revenir sur les vexations quotidiennes que subissent nos amis francophones de la périphérie, des Fourons et de Renaix. Comment ne pas être en phase avec les conclusions du rapporteur français du Conseil de l’Europe, constatant cinq manquements aux règles élémentaires requises pour un état dit démocratique. Il s’agit de leur quatrième visite au moins, et contre toute attente l’appel à la délation à Overijse, vient confirmer cette triste vision du droit qu’ont les Flamands et ainsi confirmer les règles de la plaine de jeu de Liedekerke, celles du marche de Machelen, le woonkode et la non – nomination des trois maires.


Nous ne pouvons rester insensibles à ces estompements de la norme ? Trop c’est trop ! Il faut que ça cesse. Trop d’injustice, trop de mépris, de menaces, d’atteintes aux droits élémentaires des citoyens.

C’en est assez. Il n’y a plus aucun espoir de sauver un état qui accepte que les choses se passent ainsi. Et que dire de la presse de ce pays, de la justice de ce pays, qui trouvent somme toute normal que de pareilles pratiques aient lieu sur son sol ? La condamnation est toujours molle, et sa durée n’excède pas jamais le temps de la journée. Aussitôt, le lendemain fait place à un autre fait, à une autre exaction, à une autre provocation, à un xème revers. Et très vite, l’indignation fait place à la désillusion, puis très vite on cherche à oublier la gifle, jusqu’à la suivante.


Dans de telles conditions, que reste-il de l’état de droit ? Que reste-t-il de l’état tout court ?


Que reste-t-il de notre capacité de réaction, d’indignation, de refus, quand mass médias, justice et opinion prennent ces atteintes aux droits fondamentaux pour la simple routine…


Wallonie Libre garde intacte cette capacité, et n’hésite jamais à décocher ses coups contre pareil système. Qu’en retient la presse ? Je vous laisse juges…


Nous entendons souvent que la circonscription fédérale, tant vantée par les quatre partis traditionnels, serait LA solution ! Les gens du Sud voteraient pour ceux du Nord et vice-versa ! La paix communautaire serait ainsi assurée pour le millénaire à venir et la Belgique serait sauvée : ce discours idyllique, à la limite du mièvre, a le don de nous mettre en rogne ! D’abord, quel est le Flamand, bercé depuis sa plus tendre enfance dans l’ambiance flamande du matin au soir, qui va soudain se sentir des atomes crochus avec les Di Rupo, Milquet ou Reynders ?

Ensuite, il n’est pas à douter qu’il se trouvera assez de Wallons, bercé par l’illusion belgicaine pour poser l’acte fatal – je dirais même létal – de voter pour ce flamand si jovial ou s’exprimant dans un si bon français ! ERREUR, ERREUR, ERREUR.


Qui peut un instant croire que la Flandre puisse jouer le jeu dans ce dossier ? Qui peut imaginer que la parité wallons – flamands puisse être respectée ? Qui peu encore penser une seconde que tout excès flamand y trouvera une réponse définitive qui l’annihilera ? MAIS PERSONNE DE SENSÉ, J’ESPÈRE… Juste une classe politique à la dérive, telle l’orchestre du Titanic jouant jusqu’au bout ! Décidément, il y a quelque chose de vraiment pourri au royaume de Belgique. Même ce qui ressemble à une solution n’est en réalité qu’un vulgaire piège à gogos, le xième en réalité. Pourtant, tous nos pontes y tiennent…


Christian Napen le disait encore très récemment. Je le paraphrase « Nous sommes las de ces compromis, de ces accords sans lendemains remis en cause alors que l’encre est à peine sèche ». Nous n’en voulons plus. Alors de grâce, plutôt ce « beau risque » de l’indépendance à la René Lévêque que ce marasme continuel, chaque jour renouvelé et chaque jour plus profond. Il y a bien longtemps que la Flandre a dépassé les bornes de l’acceptable pour nous. Il est temps que le peuple wallon ait accès à la plaine maîtrise de son destin ! Est-ce illusoire, au vu des circonstances, de réclamer de nos édiles ce minimum de dignité ?


Et Bruxelles, me direz-vous ? Bruxelles nous est très chère, très attachée, et pourtant il nous semble que le destin complexe de Bruxelles mérite une réponse plus complète et complexe que celle, naïve aujourd’hui avancée par d’aucuns.


Certes, il y a une certaine communauté de langue, de culture, de valeurs, que pourrait renforcer la même hostilité à une Flandre qui ne l’aime que pour mieux l’occuper et l’asservir. Que souhaiter pour Bruxelles, alors ?


Eh bien, qu’elle prenne en main son destin, pleinement et totalement, destin unique vu ses spécificités, destin difficile aussi pour les mêmes raisons. Bruxelles doit avoir les mains libres pour se donner les institutions et le territoire qu’elle mérite. Rattacher les six communes à Bruxelles, c’est donner de l’air à cette région – capitale, lui donner sa vraie dimension, donner aux francophones des six communes les droits qui leur reviennent. C’est aussi éviter que Bruxelles, totalement enclavée, ne soit à la merci des diktats flamands. Alors, pour tout cela, nous Wallons, assurons les Bruxellois de notre total solidarité, et partageons volontiers ce combat.


Mais ce n’est assurément pas de l’intérêt des Wallons d’accepter qu’un élargissement de Bruxelles englobe les villes voisines de Waterloo et Braine, pour des raisons économiques aussi intéressées que scandaleuses. Élargir Bruxelles, c’est supprimer une situation de non – droit, pas en recréer une autre ! Il n’y a pas à transiger ! Cet élargissement, doit servir de préliminaire absolu à tout autre. Il doit être le socle contre lequel la Flandre doit venir buter. Mais il importe aux Bruxellois de mettre ce point en avant. Les Wallons doivent le soutenir. Sans autre implication. Tout comme il incombe aux Bruxellois de mettre fin à leur régime féodal leur imposant la présence automatique d’un élu flamand au collège communal. UN HOMME = UNE VOIX. Ce principe n’y est plus guère respecté depuis trop d’années. Il faut y revenir, car rien ne peut être bâti à Bruxelles sans cet assainissement nécessaire.


Il y en a d’autres, bien sûr, sans lesquels la future collaboration entre état wallon et bruxellois ne sera guère possible. Or il est clair pour chacun de nous que Bruxelles reste et demeurera la voisine privilégiée et, qu’à ce titre, elle doit tisser des liens avec nous sur la même base d’équité, de droits et de devoirs, mais aussi en bonne entente sur les valeurs à défendre. L’Avenir des Bruxellois leur appartient. Mais nous y serons attentifs non pour contrôler Bruxelles comme on voudrait le faire au Nord, mais pour y apporter notre concours et toute notre amitié fraternelle. Voilà, chers amis, quelques points de vue que, en tant que PORTE-PAROLE du mouvement, je souhaitais partager avec vous.


Déjà dans les années ’30, l’abbé MAHIEU lançait d’ici ses inquiétudes sur la menace germanique ! Sachons nous en souvenir ce matin avec respect.


Il n’a hélas rien pu éviter, tant les hommes politiques de l’époque étaient certains d’être dans le bon ! Les années ’30 sont tragiques pour cela : que n’avons-nous pas ouvert les yeux tant qu’il en était encore temps.

À l’allure où vont les choses, le peuple wallon va s’éveiller à nos idées ; Il va sûrement comprendre où est son véritable intérêt.


Restons ces éveilleurs de consciences,

Restons ces vigiles optimistes sur ce bateau ivre qu’est la Belgique mourante, travaillons dès aujourd’hui à notre sauvegarde ;


Il est temps !


Merci.


Wallonie libre


mercredi 11 juin 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 7 JUIN 2008

Réunis pour son CONSEIL GENERAL mensuel ce 7 juin à Fontaine-l’Evêque, le mouvement indépendantiste pluraliste WALLONIE LIBRE entend ne pas rester muet face à de l’amnistie scandaleuse de membres flamands de bureaux de vote ayant été refusé de se présenter pour protester contre la non-scission de l’arrondissement de B.V.H.

WALLONIE LIBRE s’étonne du fait que cette amnistie soit quasiment passée inaperçue dans la presse écrite, radio- et télédiffusée ; elle mesure ainsi le peu de cas que cette presse a pu faire d’un fait aussi grave ;

WALLONIE LIBRE s’inquiète de l’état de santé d’une justice belge, ayant laissé le dossier pourrir un an jusqu’à dépasser l’extrémité du délai raisonnable, plaçant de la sorte le dossier dans l’état de prescription ; elle y voit une mesure dilatoire propre à favoriser l’incivisme de ces gens ;

WALLONIE LIBRE, dont les origines plongent dans la résistance à l’occupant nazi et aux méthodes anti-démocratiques que celui-ci et ses supplétifs locaux mirent en œuvre, s’indigne que des gens ayant refusé d’accomplir leur devoir soient ainsi acquittés sans autre forme de procès ;

WALLONIE LIBRE considère donc qu’en prenant pareille décision, la justice a entériné une voie de fait qui risque de faire honteusement jurisprudence ; par ailleurs, elle constate qu’à 10 ans près (affaire Suykerbuyck), la justice belge cherche à nouveau à amnistier des activistes flamingants pour une action menée contre les intérêts de l’Etat qu’elle est sensée défendre ;

WALLONIE LIBRE
n’entend pas cautionner pareille honte, et a bien l’intention de crier au grand jour sa révolte face à de pareils estompements de la norme.

WALLONIE LIBRE invite TOUS LES CITOYENS WALLONS, fiers de leur identité et dégoûtés par ces scandaleuses attaques répétées contre nos droits, nos libertés, nos valeurs, notre latinité et ses symboles, à rejoindre le site de l’Aigle Blessée, lieu de tant de combats pour la Wallonie et la Francité, situé à Plancenoit, sur la N5 à 2,5 km au sud du Lion de Waterloo, ce dimanche 15 juin 2008 dès 10h, où WALLONIE LIBRE répétera son crédo indépendantiste, afin de rompre définitivement avec un état en fin de course.
Fait à Fontaine-l’Evêque le 7 juin 2008

(s) Le Conseil Général de WALLONIE LIBRE

lundi 19 mai 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 10 MAI 2008

Suite à son conseil Général de mai, constatant la généralisation de la crise de confiance en l’Etat belge, WALLONIE LIBRE entend bien transmettre son avis.

WALLONIE LIBRE constate qu’une fois de plus, la Flandre dans une belle unanimité a outrepassé le droit et la bienséance la plus élémentaire dans un état fédéral, en passant un de ses dossiers en force au parlement ;

WALLONIE LIBRE a pris bonne note des petits jeux politiciens entre Francophones et Flamands pour hypocritement sauver ce gouvernement fantoche, et par-delà, la structure obsolète de ce pays improbable ;

WALLONIE LIBRE condamne avec la plus grande détermination cette classe politique avide de conserver ses prébendes, privilèges et avantages usurpés, hérités du passé ;

WALLONIE LIBRE appelle plus que jamais à un sursaut général de dignité, mettant les Wallonnes et le Wallons face au seul choix décemment possible : L’INDEPENDANCE ;

WALLONIE LIBRE dénonce les récentes attaques contre l’honneur des Wallons durant le 2ème conflit mondial, rappelle le sacrifice des prisonniers wallons dans les camps et souligne le rôle pesant joué par la Flandre dans la préparation planifiée de la défaite du 28 mai 1940, dans son organisation et dans la collaboration active mise en œuvre par la suite ;

Par contre, WALLONIE LIBRE se félicite du climat de fierté et de positivité que les autorités wallonnes semblent vouloir restaurer ; le mouvement notant au passage qu’en l’absence de l’Etat, le gouvernement wallon est à l’œuvre et cherche à donner satisfaction au citoyen, en étant le seul exécutif à travailler correctement. WALLONIE LIBRE y voit la meilleure preuve de l’inutilité des autres gouvernements que nous avons tous à subir…

WALLONIE LIBRE réaffirmera son crédo de fidélité à la francité et à la Wallonie libérée, et rendra l’hommage annuel à ses héros tombés pour ses idées, le dimanche 15 juin prochain dès 10h à Plancenoit, sur le site de l’Aigle Blessé, en bordure de la N5 Bruxelles-Charleroi.

Fait le 10 mai 2008 à Fontaine-L’Evêque,
68ème anniverssaire de l’offensive nazie ;

(s) le Conseil Général de WALLONIE LIBRE

vendredi 9 mai 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 5 MAI 2008


Au milieu des années 1930, le Mouvement Wallon, pressentant le drame qui menaçait et la monté en puissance des forces germaniques coalisées contre lui, décidait d’organiser chaque année, autour du 18 juin, un rassemblement pour dénoncer la politique bêtement anti-française et scandaleusement attentiste - voire pire – du gouvernement de l’époque. Désormais, le Mouvement WALLONIE LIBRE a repris le flambeau et organise à son tour, chaque année, son RENDEZ-VOUS PATRIOTIQUE A L’AIGLE BLAISSE de Plancenoit (2 km au sud du Lion).

L’été politique chaud que l’on nous prédit depuis la naissance du bébé Leterme 1er, quasi mort-né, semble être en avance, et, si le climat délétère se confirme, il se pourrait que l’échéance du 15 juillet puisse être avancée au 8 mai, ce qu’il ferait de la date anniversaire de la victoire sur le nazisme un nouveau motif de se souvenir que la horde germanique n’a pas fini son travail de sape ! IL SE POURSUIT INEXORABLEMENT, IMPERTURABLEMENT, AVEC METHODE ET DETERMINATION ! Ces gens ont un objectif…

Dans l’intervalle, WALLONIE LIBRE ne chômera pas, preuve que ses idées, longtemps prises pour farfelues, se révèlent plus que d’actualité ! Plus personne n’oserait aujourd’hui parier un kopec sur mère Belgique !
WALLONIE LIBRE, comme d’autres, le disait déjà avec lucidité en 1979 ! On y est !

Le dimanche 15 juin 2008, dès 10h30, WALLONIE LIBRE accueillera au pied du monument célébrant le dernier carré français de 1815 la prise de parole de personnalités des Fourons (R.@.L.), du reste de la Wallonie, de représentants français soutenant l’émancipation du peuple wallon, mais aussi d’amis de la mouvance autonomiste bruxelloise, ainsi que, quadri-centenaire oblige, un porte-parole du mouvement national québecois (M.N.Q .).

La cérémonie sera ponctuée d’un souvenir aux militants de WALLONIE LIBRE, fondateurs de ce réseau de Résistance à l’ennemi, il y a 68 ans, et de tous les militants wallons tombés entre 1940 et 1945 pour que ciel wallon soit plus dur, et d’un dépôt de fleurs sur le monument rappelant ces faits d’armes.

Un banquet clôturera la cérémonie; le président Dupont profitera de cette assemblée pour brosser un tableau de la situation politique et délivrer ses recettes pour le peuple wallon et l’Etat indépendant qu’il appelle de ses vœux.

Flobecq, le 5 mai 2008.
COMMUNIQUE DE PRESSE AVRIL 2008


Lors de sa dernière réunion, le CONSEIL GENERAL de WALLONIE LIBRE a pris acte de la formation de l’équipe gouvernementale bricolée de M. LETERME.

WALLONIE LIBRE constate, avec le GERFA, qu’en dépit du nombre de ministre et secrétaire d’état légèrement favorable à l’espace francophone, ces derniers sont très défavorisés dans les portefeuilles octroyés ;

WALLONIE LIBRE dénonce l’accumulation des pouvoirs entre les mains flamandes (chef du gouvernement, ministres de l’Intérieur, de la Justice, de la Défense, des Affaires Etrangères, des Communications et Infrastructures,…), reproche aux négociateurs francophones d’avoir bradé les postes les plus en vue et, par la même, d’avoir cédé l’essentiel des compétences vitales de l’Etat – dites régaliennes – à des gens dont les intérêts sont hostiles à la Wallonie et à son développement ;

Au-délà de ce simple reproche, WALLONIE LIBRE s’inquiète vivement des compensations obtenues pour la Wallonie et l’ensemble des Wallonnes et des Wallons ;

WALLONIE LIBRE appelle les partis francophones à faire front à toute revendication que les flamands tenteraient de faire passer par la force, profitant de leurs postes et du monopole qu’ils exercent sur les départements d’autorités ;

WALLONIE LIBRE voit dans cette mainmise flamande la meilleure preuve de sa prise de contrôle sans cesse croissante sur les leviers de pouvoirs de ce « pays », avec la seule ambition de profiter au maximum de cette position dominante pour enrichir la Flandre à nos dépens, avant de vider la Belgique de sa substance ;

WALLONIE LIBRE refuse de voir la Wallonie servir plus longtemps d’alibi à une Flandre jouant le scénario d’une Belgique survivant à condition d’être au service de la Flandre toute puissante ;

Aussi, WALLONIE LIBRE invite très sérieusement les responsables wallons, ministres et parlementaires, à tirer les conséquences de l’impasse politique dans laquelle chaque jour davantage s’enfonce le Belgique, et à faire montre enfin d’un minimum de courage politique.

WATERLOO, Avril 2008
(S) Conseil Général de W.L.

mardi 22 avril 2008


À tous les membres et lecteurs de « Wallonie Libre »,
Bientôt « Waterloo ».

Nous voici déjà fin avril 2008, et bientôt nous serons appelés à nous réunir devant « L’Aigle Blessé », de « Waterloo », monument érigé « Aux derniers Combattants de la Grande Armée ».
Nous y commémorerons le 68e anniversaire de la fondation de Wallonie Libre.

Cette commémoration a été fixée cette année au 15 juin, jour le plus proche du 18 du même mois, et évitant les cérémonies historiques des 20, 21 et 22 juin.

N’oubliez pas cette commémoration, qui rappelle la fondation par quelques militants, bravant la présence de l’occupant, du premier mouvement de résistance au nazisme.

Retenez dès à présent cette date du 15 juin, en y invitant vos parents, vos enfants, vos amis à y participer. Merci d’avance de votre présence

Si possible aussi, rappelez-vous les paroles du « Chant des Wallons » et de la « Marseillaise » !
Ces deux hymnes ont été publiés dans le numéro de « Wallonie Libre » de Jan. - Févr. 2007.

vendredi 22 février 2008


Invitation à toutes les Wallonnes et à tous les Wallons

Le vendredi 29 février à partir de 18h30
au Centre de Congrès "Beffroi",
Place d’Armes n°1, 5000 Namur (parking Beffroi).

Grande réunion-débat publique où les forces vives de Wallonie se verront présenter :
"Un projet politique de la société wallonne pour son avenir".

A la veille d’importantes échéances, le Mouvement du Manifeste Wallon (MMW), sous la présidence de Jean Louvet, a réuni plusieurs personnalités et mouvements issus du monde politique, syndical, économique, culturel et associatif et des citoyens de Wallonie afin de réaffirmer nos revendications dans le cadre des négociations en cours.

Différents orateurs représentant les divers initiateurs de ce projet lanceront le débat
(voir programme).

Le projet réaffirme que les Wallonnes et les Wallons restent attachés à une sécurité sociale forte, solidaire et fédérale et qu'ils veulent prendre leur avenir en main, conscients de ce que la Wallonie affronte toujours une situation politique, économique et sociale difficile.

La Wallonie existe,
elle a besoin de pouvoirs et moyens nouveaux.
Jean LOUVET,
Président du MMW
Au nom des mouvements wallons et personnalités ayant initié la Déclaration

Programme provisoire
* Mot de bienvenue et objectifs de la réunion par Jean Louvet, Président du MMW.
Intervention des forces vives de la Wallonie
· Jean Pirotte, Professeur émérite de l’UCL, Président de la Fondation wallonne Humblet. Représentant du mouvement wallon
· Jean-Claude Vandermeeren, Secrétaire général de la FGTB wallonne.
· Yvan Hayez, Secrétaire général adjoint de la Fédération Wallonne de l’Agriculture (FWA) Représentant du monde économique
Encore à déterminer : intervention de représentants du monde culturel et associatif
Intervention de représentants du Parlement wallon
· Christophe Collignon, député wallon et Sénateur de Communauté.

Pause (aux alentours de 19h45)

Débat avec le public sur la « Déclaration pour un projet politique mobilisateur de la société wallonne » sous la co-présidence de Jean Louvet, Président du MMW et de José Happart, Président du Parlement wallon.

* Intervention durant le débat d’un représentant du Manifest(e) Bruxellois.

* Adoption de la Déclaration. - * Etapes suivantes par Jean Louvet - *Chant des Wallons.