samedi 10 janvier 2009

DOSSIER.

VERS L’INDÉPENDANCE ?

AVANT – PROPOS.

Wallonie Libre est indépendantiste, elle désire une Wallonie autonome, libre, indépendante et souveraine.

En conséquence, WALLONIE LIBRE est séparatiste car l’autonomie de la Wallonie ne peut se faire qu’en dehors de la Belgique.

Pourquoi cette position ?

Parce qu’en regardant la suite des événements depuis la création de la Belgique et en restant dans la réflexion d’un observateur toujours guidé par le simple bon sens, nous constatons ce qui suit : à la création de la Belgique, avec les hésitations et difficultés de départ, le mariage « FLANDRE – WALLONIE » voit la Wallonie apporter une dot importante à son partenaire, qui, pourtant germain, refuse de rentrer dans l’espace Pays – Bas.

La dot de la Wallonie est celle d’une fiancée riche de ses valeurs industrielles, intellectuelles et scientifiques.

La Flandre est sous la coupe d’une bourgeoisie flamande fransquillonne occupant le terrain dans la capitale du royaume, alors que la Wallonie est gérée par le capital et la finance fixés à Bruxelles, centre de décisions de tout le pays.

C’est là que les fransquillons de Flandre, formés aux universités de Gand et de Louvain, se retrouvent pour s’accorder à favoriser la Flandre, dite pauvre, et négliger la Wallonie, dite hautaine.

C’est le départ du cancer belge qui développera des métastases destructrices pour la Wallonie mais favorables à la Flandre.

Nous rêvons d’une Wallonie autonome.

À l’époque, ce rêve absurde, sorti de l’esprit d’illuminés, de sots, de traîtres au pays, est aujourd’hui en voie de réalisation, par la faute (et nous en sommes très heureux), de ce peuple du Nord, têtu et décidé à réaliser ce même rêve.

Notre peuple wallon hésite encore, sous l’influence de quelques retardés de l’Histoire, nostalgiques d’une Belgique d’autrefois, à laquelle ils n’ont jamais rien compris, malgré l’évidence d’un pays artificiel, où la Flandre fut, de tout temps et dès le début de sa création, favorisée et profiteuse de l’inconscience wallonne.

Pourrions-nous enfin voir en pièces cette infernale clef de répartition qui accorde à la Flandre 60 % de tous les avantages fiscaux, budgétaires et autres en laissant le reste des déchets à une Wallonie ainsi appauvrie.

En 2007, la Flandre a perçu du Fédéral six milliards d’euros en trop.

Par contre, pour équilibrer le budget, elle refuse de ristourner les 500 millions qu’elle a reçus avantageusement.

Nous sommes séparatistes parce que nous voulons que le développement de la Wallonie puisse s’accomplir pleinement et ne plus subir cette loi du nombre dont usent et abusent ceux du Nord et dont la gouvernance est loin d’être aussi bonne qu’ils le disent.

Ce n’est plus la Wallonie championne du chômage et des « affaires », mais une Wallonie pauvre par manque de moyens.

Nous déplorons tous les slogans calomnieux que les flamingants nous adressent et qui ternissent notre image. Ces nationalistes virulents et inquiétants que des belges, sincèrement attachés à ce pays, appellent ingénument « NOS FRÈRES DU NORD ».

Rien n’est moins certain qu’ils ne connaîtront, un jour, pareille catastrophe.

La crise actuelle engendre, en Flandre, une sensation d’affaiblissement économique due à la perte de nombreux emplois et à la fermeture de plusieurs entreprises.

Des responsables flamands de haut niveau, conscients de cet appauvrissement soudain, remettraient à plus tard le projet de dépouiller l’État fédéral de la plupart de ses compétences. N’envisageraient-ils pas de laisser la Belgique en l’état actuel dans le but de préparer la colonisation de la Wallonie ?

Ce pragmatisme ne nous étonnerait pas : la Flandre manque de superficie pour se développer, ses zones industrielles ne peuvent plus s’étendre. Les entreprises flamandes s’installent déjà en Wallonie par manque de place, à proximité de la frontière linguistique ; elles maintiennent ainsi le pouvoir de décisions au Nord tout en employant une majorité de travailleurs flamands chez nous.

Il est à remarquer que la population flamande ne parvient plus à trouver du terrain à bâtir chez elle, parce que rare et coûteux.

Dans le passé, nous avons connu une colonisation agricole orchestrée par le Boerenbond et sa banque sur tout notre territoire.

De nos jours, sur une large bande de terre wallonne, le long de la frontière linguistique, des fermiers flamands, toujours soutenus par leurs organisations et caisses professionnelles, s’approprient de nombreuses terres agricoles, en offrant pour la reprise de celles-ci, des montants (fumures, arrière – fumures) exorbitants.

Nos jeunes agriculteurs ne peuvent plus se permettre de telles dépenses et sont mis hors course.

Le comble : ces nouveaux locataires restent domiciliés en Flandre ; ainsi leurs déclarations fiscales sont établies chez eux et les impôts dus y sont payés.

Mine de rien, la Wallonie est financièrement volée petit à petit.

Une autre occupation sournoise s’étend par l’afflux constant de migrants flamands qui s’installent dans nos villages grâce aux larges soutiens donnés par leurs banques et sociétés hypothécaires.

Ces prêts dépassent largement la valeur vénale des biens (valeur d’achat plus les frais notariaux au prix de la construction avec la T.V.A. incluse), cela provoque des hausses inconsidérées du prix des immeubles à acquérir et des terrains à bâtir.

Quant aux nouvelles habitations, elles sont toutes construites, chez nous, par des entreprises du Nord.

Les nouveaux venus maintiennent toutes leurs activités, y compris leurs activités culturelles, sur le sol flamand voisin. Leurs enfants ne fréquentent pas nécessairement nos écoles wallonnes.

Cette conquête silencieuse et légale nous mettra devant le fait accompli et irréversible.

Les candidats propriétaires wallons sont défavorisés par cette politique coloniale financière, vu que les conditions qui leur sont offertes par les agences et sociétés de crédit wallonnes sont moins favorables.

Le projet de création d’un nouveau parti en Wallonie ne serait-il pas un nouveau cheval de Troie pour mieux préparer cette invasion ?

Cet avenir ne déplairait pas aux belgicains naïfs et irréductibles, surtout si la monarchie est maintenue comme leurre vis-à-vis des francophones.

La Wallonie et les Wallons seraient les victimes sacrificielles.

Dans une Wallonie indépendante, nous faisons le pari d’une Wallonie capable, non pas de survivre, mais bien de se développer, de prospérer et de s’épanouir.

Le Fédéralisme actuel, déséquilibré par la loi du nombre que nous impose la Flandre, a fait la preuve de son échec.

Un Confédéralisme à la belge, avec un fonctionnement toujours géré par une Flandre majoritaire et autoritaire, est à proscrire.

Wallonie Libre se battra contre ces deux formules soi-disant d’avenir mais à la fois duperie et piège.

Elle combattra aussi pour toute forme de partenariat avec égalité de droits entre toutes les parties dans ce que l’on pourrait appeler une « SOUVERAINETÉ ASSOCIATIVE ».

Enfin, nous osons espérer voir se développer les prochaines discussions dans le respect de TROIS Régions autonomes : Bruxelles, Flandre et Wallonie.

Ce qui pourrait ouvrir le chemin vers notre indépendance.

Pour le conseil Général de WALLONIE LIBRE,

LE PRÉSIDENT , JFA DUPONT.

Novembre 2008

CHAPITRE I.

DE LA WALLONIE DANS LA STRUCTURE DE L’ÉTAT BELGE.

PRÉLIMINAIRES.

Ce qui est encore du ressort de l’État fédéral belge ne peut être transféré qu’aux Régions.

Ce qui est du domaine de la Communauté française et des Provinces est transférable uniquement aux Régions bruxelloise et wallonne.

Il ne pourra être question de transférer les matières régionalisées vers la Communauté ou l’État fédéral.

Ainsi, la Région devient le seul niveau de pouvoir entre les Communes et l’État.

PRÉCISIONS

LA COMMUNAUTÉ GERMANOPHONE

La Communauté germanophone doit devenir une Région à part entière, avec le même pouvoir constitutif accordé à la Flandre et à la Wallonie ; elle doit également recevoir les mêmes compétences qu’une Province, comme celles actuellement exercées par la Région bruxelloise et que nous souhaitons voir également exercer par la Région wallonne.

LA RÉGION BRUXELLOISE

La Région bruxelloise doit pouvoir exercer les compétences constitutives actuellement dévolues à la Flandre et à la Wallonie, et espérées par la Communauté germanophone.

NOS PROPOSITIONS


1. AGRICULTURE

Transfert aux Régions de toutes les compétences agricoles encore fédérales.

L’oligarchie flamande tient absolument à ce que les négociations agricoles internationales restent de la compétence fédérale afin de toujours dominer le débat au niveau de l’Europe et de la Belgique. Elle y trouve des avantages que son agriculture ne devrait pas recevoir et ce, au détriment des agriculteurs wallons.

Il est bon et utile de rappeler que la Wallonie, même agricole, est plus étendue que sa voisine du Nord. Il convient donc que la rentabilité de la production agricole et de son organisation reviennent à la Wallonie.

Enfin, terminons ce chapitre en abordant un sujet délicat : LE JARDIN NATIONAL DE MEISE.

Nous estimons que les écrits en langue française et les collections annotées en français doivent revenir soit à la Région wallonne, soit à la Région bruxelloise.

(N’oublions pas la Faculté agronomique de Gembloux, de réputation internationale).

En ce qui concerne les collections et les écrits en langue allemande, la Communauté germanophone est seule compétente.

Quant au reste, il faudra négocier.

2. LES COMMUNICATIONS

A) Voies aériennes et contrôle aérien.

Régionalisation de cette administration.

Chaque Région doit être maîtresse de son ciel, de son espace aérien.

Londres et Paris ne sont pas survolés par les avions ; alors pourquoi Bruxelles doit-elle subir les ukases de Zaventem et du flamingantisme ? Nous pourrions également parler des désagréments occasionnés dans le Brabant wallon par ces mêmes avions qui décollent et atterrissent à Zaventem.

Monsieur Étienne SCHOUPPE, ministre des Communications, habitant le Noordsrand, manipule les critères en vue d’éviter le survol des communes flamandes de son électorat et de favoriser le survol de Bruxelles et des communes francophones.

B) Les routes.

Rien ne peut rester au Fédéral.

N’oublions pas la tentative avortée de la création d’une vignette autoroutière wallonne, torpillée par Monsieur Leterme après sa visite auprès de son collègue d’Outre Moerdijk.

N’oublions pas l’autorisation demandée pour que des camions surdimensionnés puissent circuler sur nos autoroutes.

Nos infrastructures routières ne sont pas adaptées à ce type de transport.

Les dégâts occasionnés par ces engins seront uniquement à charge de la Région wallonne, c’est-à-dire du peuple wallon, inutile de favoriser ou d’enrichir les autres à nos dépens.

Vu l’étendue du réseau routier wallon et la répartition au kilomètre, ladite répartition aurait été favorable à la Région wallonne. « Onbespreekbar » pour la répartition fédérale qui prévoit toujours une clé de répartition 60/40 en faveur de la Flandre, du moins pour les recettes.

Une clé défavorable est inacceptable pour la Flandre d’où l’échec du projet de la vignette autoroutière belge.

C) La S.N.C.B

Le matériel roulant a été vendu en leasing à une société privée finlandaise.

Que nous reste-t-il ?

La Flandre souhaite également négocier la régionalisation, même partielle, de la partie restante (Ex Infrabel).

Pourquoi pas ?

Restons attentifs et vigilants pour ne pas être dupés comme dans le passé ; en effet, le réseau ferroviaire flamand est complètement modernisé et le RER nordiste est achevé.

QUE LA WALLONIE SE DÉBROUILLE !

La régionalisation souhaitée ne pourra être effective que lorsque le trajet Bruxelles – Luxembourg sera à son tour modernisé et achevé et que l’ensemble du réseau RER reliant Bruxelles à la région wallonne sera terminé.

3. COMMERCE EXTÉRIEUR.

Régionalisation de cette administration pour la simple raison que les fonctionnaires flamands, qui y travaillent, sont autant d’observateurs de nos exportations et que, d’autre part, des experts wallons en la matière existent.

Exerçons mieux notre curiosité.

Les exportations wallonnes chargées sur des cargos dans le port d’Antwerpen ou dans des avions à Zaventem, sont-elles statistiquées par les services douaniers flamands comme des exportations flamandes ou wallonnes ?

La comptabilité statistique des exportations wallonnes doit donc se faire en Wallonie, et nulle part ailleurs.

Les statistiques, les droits d’accises et la T.V.A., relatifs aux huiles minérales profitent-ils à la seule Région flamande où sont situés les sièges sociaux ?

4. ÉCONOMIE

Le service public fédéral de l’Économie, des P.M.E., des Classes moyennes et de l’Énergie.

Tout doit être de la compétence exclusive des Régions.

La Flandre prétend mieux gérer que quiconque en Belgique. Laissons-la agir chez elle mais accordons-nous les mêmes pouvoirs.

Nous devons assumer notre avenir économique.

Régionalisation de l’administration des Statistiques.

Chacun est responsable des données qu’il a récoltées.

Dans le passé, cette administration belge unitaire, aux mains des politiques et des fonctionnaires flamands transformait les résultats connus en avancées flamingantes.

Il est souhaité que les documents statistiques ou soumis au recensement décennal soient identiques pour les quatre Régions et qu’un recensement linguistique soit réalisé.


5. ENSEIGNEMENT

Le pacte scolaire, actuellement détenu par l’État fédéral, doit être donné aux quatre Régions.

Cela doit cesser d’être du domaine fédéral.

L’enseignement est encore de la compétence communautaire, il est normal que le susdit pacte ne soit plus soumis au pouvoir fédéral. Il sera géré selon les règles spécifiques de chaque Région.

Nous savons tous que la Flandre catholique garde sous son emprise tout ce qui lui permet de mieux observer et dominer de l’autre côté de la frontière linguistique.

Le droit du sol érigé par eux peut provoquer des surprises.

6. ENVIRONNEMENT.

L’environnement doit être de la compétence unique des Régions.

Occupons-nous de nos déchets et que la Flandre s’occupe elle-même, sur son sol, de son lisier et de ses fientes provenant de ses élevages intensifs de porcs et de poules.

Elle doit cesser d’en organiser le transport frauduleux, illicite vers la Wallonie.

Ces camions flamands ont la même apparence extérieure qu’un véhicule de laiterie.

Quel merveilleux camouflage !

La Flandre officielle rétribue les cultivateurs wallons indélicats qui acceptent des procédés délictueux.

7. RÉGIONALISATION DE LA POLITIQUE D’AIDE AU TIERS-MONDE

Ce projet flamand nous agrée.

D’un point de vue nationaliste wallon, nous n’avons rien à y perdre.

8.TRAVAUX PUBLICS

Tous les travaux publics encore du domaine Fédéral doivent être transférés aux Régions.

N’oublions pas que le dragage de l’estuaire de l’Escaut est resté une compétence fédérale à charge de tous les contribuables de notre pays. À vérifier si encore actuel au budget !

Si les activistes flamands crient : « PAS D’ARGENT POUR L’ACIER WALLON », nous estimons que nous, Wallons, n’avons pas à payer une entreprise néerlandaise pour draguer du sable, venant aux rythmes des marées, de la vlaamse Noordzee et de la vlaamse Kust.

Il est à noter que les navires à très gros tonnage (pétroliers) qui ne peuvent entrer dans le port d’Antwerpen sont déchargés de leur cargaison dans l’estuaire. Des chalands assurent la navette entre ces navires et le port pétrolier.

L’intérêt de la Wallonie nous oblige à tourner nos regards vers Calais, Dunkerque, Le Havre et même Rotterdam, accessible aux gros tonnages et surtout, non raciste anti-wallon.

9. JUSTICE

A) CODE DE LA ROUTE.

La Flandre veut son code de la route. Nous ne devons pas refuser cette demande. Chacun est maître chez soi. Les amendes perçues doivent bénéficier aux Régions et non plus à l’État fédéral.

B) APPLICATION DES JUGEMENTS.

Les prévenus et les condamnés francophones ne peuvent être détenus que dans des prisons situées à Bruxelles (Région bilingue) et en Wallonie.

C) LOIS SUR LES SOCIÉTÉS COMMERCIALES ET LE « CODE DE COMMERCE ».

Il convient que les lois sur les sociétés commerciales et le « Code de commerce » soient de la compétence régionale afin qu’elles soient mieux appropriées à notre environnement économique, fiscal, industriel et commercial.

Ce n’est pas toujours à la Flandre de prendre l’initiative.

D) DIRECTION DES CULTES, LAÏCITÉ, DONS, LEGS ET FONDATIONS.

Régionalisation complète de cette administration. En 1830, les compétences de cette administration ont été données au Ministère de la Justice parce que c’était dans la Belgique unitaire, le seul département à qui l’on pouvait les attribuer, sans susciter trop de suspicions. D’autre part, il conviendrait que l’archevêché de Bruxelles – Malines soit scindé en trois diocèses, dont un groupant les communes bilingues de Bruxelles, et un autre comprenant les paroisses du Brabant wallon.

Cette province du Brabant wallon doit actuellement contribuer à l’entretien et aux réparations de l’église cathédrale de Malines, ville flamande et même flamingante, située dans la Province d’Antwerpen ; alors que la cathédrale tournaisienne est réparée aux frais exclusifs des Wallons.

10. FINANCES

A) RÉGIONALISATION DE LA FISCALITÉ.

La Flandre veut partiellement régionaliser l’impôt sur les sociétés (I.SOC) et l’impôt des personnes physiques (I.P.P.) ; ne rejetons pas ses propositions et avançons nos idées. Elle veut conserver un droit de regard sur des impôts fédéraux manipulables selon sa propre volonté.

Elle est coutumière du droit du sol ; allons plus loin qu’elle, suggérons que tout parte du Régional vers le Fédéral.

Demandons que tous les services du S.P.F. Finances, situés en province, y compris les administrations des douanes et accises et de la T.V.A. soient régionalisés.

Chaque Région saurait ce qu’elle a à faire et serait concernée personnellement par sa fiscalité et ses propres ressources ; l’État central recevant exactement ce qui lui revient.

La loi du nombre cesserait ses effets.

Application de la « directive européenne » : les revenus sont taxés dans la région où ils sont produits et non dans la région d’habitation.

B) RÉGIONALISATION DES TAXES ET DU CADASTRE.

Le précompte immobilier, la taxe sur les jeux et paris, la taxe de circulation, ainsi que l’impôt sur les successions sont déjà de la compétence unique des Régions sauf la perception des dits impôts assurée par l’administration fédérale contre rétribution.

Notre vœu serait que chaque Région gère non seulement la taxation mais également la perception.

Il est étonnant que le précompte immobilier ne comprenne plus une quote-part fédérale alors que l’administration du Cadastre, qui fixe les revenus cadastraux, reste dans le giron fédéral.

Que cela cesse : tout aux régions !

C) I.P.P. IMPÔTS DES PERSONNES PHYSIQUES.

Impôts des personnes physiques.

Il faut savoir qu’une personne physique indépendante de profession, domiciliée en Flandre, mais ayant son siège d’exploitation en Wallonie ou à Bruxelles, paie ses impôts et toutes ses retenues fiscales et sociales en Flandre.

Il conviendrait de changer la donne et d’appliquer ce qui est déjà dit au sujet de la régionalisation du code de commerce et de l’impôt des sociétés.

Quand on souhaite le confédéralisme, il faut s’attendre à une réponse juste et proportionnelle.

Application « directive européenne ».

D) RÉGIONALISATION DE L’IMPÔT SUR LES SOCIÉTÉS.

Ce n’est pas pour rien que nous demandons, dans le chapitre « JUSTICE » que les lois sur les sociétés commerciales et le « Code de commerce » soient de la seule compétence des Régions.

Cela impliquerait qu’une société, qui a un siège d’exploitation dans une région du pays, serait dans l’obligation d’y avoir aussi son siège social.

POURQUOI ?

Il est trop facile d’avoir le siège social uniquement en Flandre et des sièges d’exploitation en Wallonie ou à Bruxelles.

Chacun sait que, dans ce cas, tous les impôts de quelque nature que ce soit, ainsi que les retenues tant fiscales que sociales, seront déclarés et payés en Flandre.

E) RÉGIONALISATION DU SIÈGE SOCIAL DES SOCIÉTÉS.

Les dirigeants flamands se gaussent de la situation économique et sociale de la Wallonie, ils exagèrent les différences entre les Régions de ce pays, ils manipulent les chiffres et autres statistiques à leurs seuls avantages et finissent par exiger la scission, mais seulement partielle, des acquis sociaux. Pas question de toucher aux pré-pensions et aux pensions favorables à la Flandre.

DEUX EXEMPLES RÉELS.

A) Dans le zoning industriel d’une commune à facilités linguistiques pour les néerlandophones, une entreprise s’est installée avec tous les avantages octroyés par la Région wallonne.

Mais voilà, l’entrée principale et la boîte aux lettres sont situées dans la commune flamande voisine.

Wallonie Libre se pose la question : quelle est la véritable adresse de cette société et avec quelles conséquences tant fiscales que sociales (O.N.S.S...) ?

B) Une société flamande s’installe donc chez nous, à proximité de la frontière linguistique dans une commune wallonne unilingue sans facilités linguistiques pour les néerlandophones.

Elle recrute, pour faire bonne figure, du personnel autochtone.

Après quelques mois, le personnel francophone est progressivement éliminé. Les prétextes sont multiples mais se résument en quelques mots :

« ils ne conviennent pas »

Ils sont remplacés par des collègues venant de l’autre côté de la frontière linguistique.

On reste entre gens de même langue, même en dehors de la Flandre.

La colonisation de la Wallonie inscrite au statut des partis extrémistes du Nord serait-elle commencée ?

Conséquences au niveau social.

Si une entreprise a un siège d’exploitation en Wallonie, alors qu’elle en a d’autres en Flandre, il faut savoir que la représentation syndicale, habilitée à négocier, est flamande parce que tout passe par l’intermédiaire de la structure flamande régionale attachée au siège social sis en Flandre.

Avec tout ce qui est proposé ci-avant dans les textes, la délégation syndicale serait obligatoirement différente et ne dépendrait plus que d’une structure syndicale francophone ou wallonne, attachée au seul siège d’exploitation.

11. RECETTES ET DÉPENSES

Quand il s’agit de répartir les recettes, c’est minimum 60/40 en faveur de la Flandre, quand il s’agit de payer, c’est 50/50 comme pour renflouer les banques ou pire comme pour la gestion du réseau routier.

CHAPITRE II.

VERS L’ÉTAT WALLON

PERSPECTIVES

La Belgique actuelle vit un processus de démantèlement larvé qui s’oppose à une évolution constructive du fédéralisme actuel ou à l’élaboration d’une Confédération.


« Parfois on résume bien des discussions sur la Fédération et la Confédération par la formule suivante : la Fédération est fondée sur une “Constitution”, et la Confédération sur un “traité”. Cet axiome est exact, mais il n’a qu’une valeur approximative. Le passage de la Confédération à l’État fédéral montre qu’un même acte prend successivement figure de “traité”, puis de “constitution”. Le “traité” est un acte conventionnel, la “constitution” un acte législatif ; mais la révision des constitutions dans les fédérations s’opère le plus souvent par un procédé conventionnel : tous les États membres, au moins une majorité qualifiée d’entre eux, doivent ratifier la modification ; à l’inverse, la révision de certains “traités” se colore parfois de la technique législative : vote des modifications par une assemblée et mise en vigueur sans que tous les États liés par le “traité” aient donné leur consentement. C’est pourquoi les “traités” instituant des organisations internationales empruntent souvent le vocabulaire constitutionnel ».


Références : de Paul Reuter, « Institutions internationales ». Collection Thémis,

6e édition, 1er trimestre 1969, P.U.F. Paris, p. 167.


La Constitution belge a été modifiée et a évolué dans le temps ; nos parlementaires ont créé les Régions et les Communautés.

Actuellement, la Région flamande est un territoire établi dans des frontières reconnues, avec une langue et une culture officielles.De même, la Région wallonne occupe un territoire également reconnu avec une langue majoritaire, le français, mais avec des communes germanophones, dans sa partie orientale.

Cette Communauté espère aussi obtenir plus d’autonomie.


La Région bruxelloise est plus complexe, elle est plurilingue de fait, multiculturelle et donne l’impression d’être un carrefour du monde, accueillant l’immigration depuis plusieurs générations.

L’Institution européenne, présente en ses murs, enrichit cette évolution.


La réalité est que la Belgique connaît quatre Régions à caractères différents qui souhaitent une égalité de droit et une autonomie effective.


Cette autonomie signifie le droit et le devoir de se gérer en complète liberté et indépendance. Chaque Région posséderait le pouvoir d’un État démocratique élu et un Gouvernement légal.


La liberté d’agir de chacune de ces quatre Régions (DEVENANT PAR LA MÊME ÉTATS) en basant leurs relations sur un « traité » prévoyant leur degré d’intégration et décrivant les compétences exercées par l’association.



Vu que les États sont associés par un « traité », l’absence ou la carence d’un des États ne remet aucunement en cause le « traité », ni les clauses de celui-ci.

L’association constate simplement l’absence d’accord avec une des parties et poursuit l’œuvre avec les autres.


De ce fait, le « traité » peut être étendu à tout autre État souverain actuel qui le souhaiterait.


Les ressources propres à chaque État associé provenant de tous les impôts y récoltés par celui-ci, alimentent les caisses de « l’association », moyennant quelques règles incontournables à savoir :



a) les entreprises qui ont un siège social ou d’exploitation dans un État associé devront payer les impôts dans celui-ci et ne plus les exporter dans un autre, éliminant les transferts occultes des revenus de ce même État vers l’extérieur de celui-ci ;



b) quant aux livraisons de biens et aux prestations de travaux et services dans l’État associé demandeur ou destinataire, tous les droits et taxes (Droits d’accises, T.V.A.) doivent être obligatoirement et sans réserve perçus par cet état associé.


Ainsi, la clef de répartition des budgets et des décisions de tout ordre doit être établie sur une distribution équitable des moyens indispensables au bon fonctionnement de chacun des États associés.


Si un État associé, et nous pensons à la Communauté germanophone, est déficitaire budgétairement par manque de ressources propres, la « péréquation interétatique » est appliquée à son égard par les autres États associés ; et cela selon une clef de répartition et suivant des critères et conditions fixés au préalable.



À ce sujet, l’Institut Destrée a proposé en 2007, un projet à quatre Régions, à l’initiative de PH. Destatte.


vendredi 9 janvier 2009

Communique de presse du 8 novembre 2008

Réuni en Conseil Général ce samedi 8 novembre, le Mouvement Wallonie Libre salue le courage de M. Louis DERWA, dirigeant du club A.F.C. Tubize, pour son énergique intervention lors du match Tubize – Genk, contre les propos et chants anti – wallons proférés par les supporters du club campinois.
Trop souvent, les stades de football se muent en enceintes de haine, loin de l’esprit du sport. Même si, à Wallonie Libre, nous classons les rencontres du style Tubize – Genk dans la catégorie des matches à caractère international, mettant en présence un club wallon face à un club flamand, cela n’oblige pas les supporters à dénigrer l’équipe adverse, et surtout pas par des propos racistes.

De même qu’elle encourage chaque citoyen, chaque commerçant, chaque sportif, à être FIER D’ÊTRE WALLON, Wallonie Libre n’entend soutenir que les revendications d’un nationalisme positif, centré sur la promotion de sa propre identité et spécificité, en rejetant tout dénigrement de l’autre, quel qu’il soit !

Néanmoins, elle refuse tout interventionnisme, toute immixtion d’hommes politiques flamands, dans la vie politique wallonne.


Wallonie Libre réprouve l’arrivée de M. AERNOUDT sur le terrain électoral wallon, comme étant une nouvelle tentative de mainmise de la Flandre – via Rudy AERNOUDT et son mentor J.M. DEDECKER – sur une Wallonie qu’ils rêvent de coloniser et d’asservir à leur dessein.

Wallonie Libre n’entend le redressement wallon que PAR Les Wallons et, surtout, POUR les Wallons !

Réuni en Conseil Général

LOUIS DERWA, le courage de ses opinions


À la 67e minute du macht de division 1 de foot, Tubize – Genk, samedi passé. Un homme en colère descend sur la pelouse. Louis Derwa, manager du Petit Poucet brabançon. Calmement, cet avocat de 44 ans explique à l’arbitre… néerlandais que les chants anti wallons qui résonnent dans le stade doivent cesser. « Les Wallons, c’est du caca, olé, olé. ».

À la mi-temps, l’entraîneur… français de l’A.F.C. Tubize avait déjà montré son agacement. Sans réaction. Le geste de Derwa, lui, a fait mouche. L’image a fait le tour d’Europe, alimente de nombreux blogs et devrait faire réfléchir l’Union belge de football. Car la fédération, qui lutte dignement contre le racisme, au sens strict, ignore ce type de rejet de l’autre Communauté, exprimé à ras des pelouses. Alors que les incidents se multiplient et qu’une rencontre opposant le même club de Genk à l’Olympic de Charleroi, l’an passé, avait été arrêtée quelques minutes par l’arbitre, sans intervention ultérieure de la fédération. Qui est Derwa ? Un manager déçu par les difficultés sportives de son petit club, qu’il assiste depuis quatre ans ?
Oui, peut-être. Mais un homme qui ajoute de la cervelle dans ce monde de brutes. « J’assume mon geste ? Il faut appliquer les règlements sportifs et la loi contre le racisme et la xénophobie », justifie-t-il. Avant d’oser cet avertissement, sur le site du club : « La guerre de Yougoslavie a commencé bêtement dans un stade de football, à Zagreb. »í PH. E.« Le Vif, l’Express » du 7 novembre.

jeudi 8 janvier 2009

La Mobilité des wallons.

Contrairement à ce que pensent certains, la mobilité professionnelle est nettement plus importante en Wallonie qu'en Flandre et qu'à Bruxelles. Un constat établi par une étude européenne menée dans six pays de notre continent par l'Université allemande de Johannes Gutenberg située à Mainz.

Selon cette étude, un wallon sur cinq (19%), fait la navette sur de longues distances pour son travail contre seulement 8% des Bruxellois et des Flamands. Plus d'un quart des employés wallon (27%), sont mobiles, contre 15% des Bruxellois et 13% des Flamands.
(Perspectives francophones, n°48, novembre - décembre 2008).



La Flandre est indépendante !


Non, ce n’est pas un 2ème « Bye Bye Belgium ». !


Le 19 janvier 1918, la Flandre proclame son indépendance, mettant mal à l’aise l’Allemagne et brisant ainsi son élan de conquête.


La Flandre n’a pas digéré le Mouvement nationaliste flamand ayant pris naissance à un activisme qui, en mars 1917, défendait la séparation administrative du pays. Cet activisme s’était exprimé dans la troupe rassemblée en un mouvement de contestation (2000 soldats flamingants sur 370.000 mobilisés), excédés d’être commandés en français. Rappelons qu’en 1940, certaines troupes de Flandre n’ont offert qu’une résistance molle à l’avance de la Wehrmacht. On vit même un bataillon du 15e de ligne passer à l’ennemi durant la campagne des 18 jours.


Cet esprit flamingant résulte de l’influence du VNV fondé en 1933 par un instituteur, Staf De Clercq. Si le VNV récolte 14 % des voix en 1936 et que « Rex », en Wallonie, parti de Degrelle, obtient 15 %, en 1939, le VNV continue de progresser alors que « REX » s’effondre. Staf De Clercq fonde la « Militair Organisatie », un réseau d’influence interne à l’armée belge.


Ce réseau diffuse le mot d’ordre : « Ne pas tirer sur les allemands et se constituer prisonnier en masse si possible ».


Une autre tendance du mouvement flamingant prend naissance en 1931 avec Joris Van Severen qui a fondé le Verdinaso « National solidariste », rêvant de la réunion des anciens Pays-Bas, de la Wallonie et du Luxembourg : c’est le Benelux de nos jours.


Ne soyons pas exhaustifs et résumons. L’état du mouvement flamand, constitué de deux tendances, l’une rattachiste à l’Allemagne et l’autre telle que De Vlag, communauté de travail germano – flamande de 1936 d’où naîtra au cours de l’occupation, le noyau pro – nazi le plus fanatique avec une milice financée par la S.S.


Ces bouillons de culture alimentés par le feu de l’ordre nouveau nazi ne sont pas encore aujourd’hui éteints. Le flamand, tout au cours de sa scolarité, depuis la maternelle jusqu’à l’université et même dans le monde du travail, porte en lui cette notion d’identité flamande condensée dans ces quelques lettres :



V

A V V

K



la Flandre pour le Christ !
Tout pour la Flandre,


Je rappellerai quelques extraits du rapport présenté le 10 août 1917 par P. Tack (aïeul du député Vlaams Belang de Ronse - Renaix),


La conclusion à la lecture de ces extraits nous conduit à comprendre que la Belgique ne fut jamais un pays unitaire, que les belgicains d’aujourd’hui encore, soit par ignorance, soit refus de leur bêtise, trompent honteusement le peuple wallon et francophone sur les objectifs voulus par la Flandre profonde. Continuer de faire croire en cette Belgique fantôme constitue l’erreur historique la plus grossière, la plus dangereuse et la plus catastrophique.


À méditer : après la colonisation religieuse, agricole, commerciale et aujourd’hui l’habitat, on assiste à un nouveau style par des politiques comme Dedecker et Aernoudt.


président du Raad Van Vlaanderen, dont le texte ci-joint. Il fut publié dans notre périodique de juin 2006 :


LE STATUT DE L’ÉTAT DE FLANDRE, SELON LE RAAD VAN VLAANDEREN.

I. Proclamation de l’État de Flandre

1° La Flandre est indépendante. Le territoire flamand établi par ordonnance du 21 mars 1917, ainsi que le territoire flamand situé au-delà de l’Yser et la partie flamande de la France, forment indivisément, l’État de Flandre…

Il sera constitué immédiatement une gendarmerie flamande (Rijkswacht) qui sera mise à la disposition du stadhouder (allemand) et de l’administration.

VI. Colonisation

La fécondité du peule flamand lui donne un droit à la colonisation. Le territoire de cette colonisation est à trouver sur son propre sol (bassin houiller de la Campine), au-delà des mers (Congo) et dans le pays wallon pour nos ouvriers et pour nos paysans.

C’est un devoir pour le gouvernement national flamand de prendre la direction de ces émigrants, de les faire soutenir et de les conserver à leur race par la création d’écoles, d’églises et d’œuvres sociales. Ceci, nous ne pourrons le faire en Wallonie que si une fédération est établie entre la Flandre et la Wallonie sous la haute surveillance de l’Allemagne.