dimanche 21 octobre 2012



* Liquidation de notre sidérurgie wallonne au profit de SIDMAR, créée à nos dépens dans les années 1970;


* Sauvetage coûte que coûte de la Belgique au prix de sa totale flamandisation,

WALLONIE COMPRISE;


* Absence totale de réaction de la part des dirigeants wallons réélus à chaque élection !


LES PARTIS TRADITIONNELS VALETS ET COMPLICES DE LA DOMINATION FLAMANDE, VOUS TRAHISSENT !

ILS VOUS VENDENT, ILS VOUS MENTENT !


WALLONS, REVOLTEZ-VOUS !


WALLONIE LIBRE !

PLUS QUE JAMAIS, BELGIQUE = FLANDRE EXCLUSIVEMENT !!!


On apprend par la presse que la SNCB, qui vient d'inaugurer le diabolo (réseau desservant SON aéroport "national" de Zaventem) en grandes pompes, renonce à l'amélioration de la ligne internationale Bruxelles-Namur-Luxembourg, pour des raisons "financières". Au mieux pour 2022, nous dit Luc LALLEMAND, administrateur de TUCrail. Le ministre wallon de l'aménagement du territoire fulmine. Nous aussi ! D'autant que pour les trains flamands et les aménagements inutiles, l'argent se trouve facilement !

Inutile de dire qu'il en va de même pour les liaisons SNCB avec les gares aéroportuaires de Gosselies (Charleroi) et de Bierset (Liège), dont la réalisation semble reportée aux calendes grecques (sans mauvais jeux de mot !!!)

Et que dire de la construction de nos nouvelles prisons, dont celle de Leuze, dont les chantiers nous montrent encore, en plein coeur de la Wallonie Picarde, combien tout ce qui est fédéral est d'abord l'oeuvre (envahissante à l'excès) des Flamands !

Le Conseil Général
EDITORIAL PAR J. DUPONT, PRESIDENT DU MOUVEMENT


Hier encore, mon voisin me disait : "Je suis fatigué de la politique de politicards que nous avons. Qu'ils soient de gauche, de droite, du centre ou d'ailleurs, ils ne pensent qu'à leur intérêt personnel. Nous ne comptons pas à leurs yeux. Ils nous saluent et nous font des promesses, même des courbettes, en ces temps pré-électoraux. Je suis dégoûté, car pendant tout ce temps où ils devaient nous représenter, défendre nos droits et agir pour améliorer notre quotidien, on constatait une dégradation de notre pouvoir d'achat, une augmentation du niveau de pauvreté et des prix, un manque de sécurité, sans parler de l'énergie, de plus en plus chère. Le pétrole sous toutes ses formes n'a jamais été aussi coûteux, bref ce n'est plus comme avant, du temps de nos grands parents..."

C'est vrai, le citoyen, qu'il travaille ou non, se sent, poursuivi par l'instabilité, les règlementations, et les restrictions de plus en plus sévères, car, dit-on, c'est "la crise". Il faut économiser, réduire et réduire encore, mais quoi ?

Un fossé, qui s'élargit, se creuse entre les personnes à haut revenu, pas toujours mérité, et les autres, moins bien rémunérés.

C'est le discours que l'on entend tous les jours chez le voisin, chez l'épicier, le boucher, le pharmacien, dans la rue, un peu partout.

C'est ainsi que se développe et survit une pensée erronée mais vivace que nous dénonçons depuis très longtemps, entretenue, comme l'argument massue de cette gente défaitiste et rétrograde, que sont les "Belgicains" : "seuls les Wallons ne s'en sortiront jamais."

Cette affirmation est totalement fausse, et suicidaire pour la Wallonie.

"Nos astons nie aussi bièses qu'on l'dit !"

Et qui le dit ?

Les Flamands bon ton qui ont instruit leur jeunesse dans cet esprit de mépris des Wallons et de la Wallonie.

Il faut se rendre à l'évidence :  ils ne nous aiment pas !

Mais, me direz-vous, vous exagérez, c'est de la mauvaise foi. Voyez plutôt... Même Jan PEUMANS, Président de la N-VA du Parlement Flamand, reconnaît à présent que les Wallons sont des travailleurs compétents. De plus, dernièrement au Pélerinage de l'Yser, connu pour ses discours flamingants anti-wallons, un soldat wallon, Amé FIEVEZ, tué au front en 1917 aux côtés des frères flamands VAN RAEMEDONCK, fut mis à l'honneur dans une optique de "pacifisme flamand", selon les termes du Président du rassemblement, Paul DE BELDER. Y étaient invité une délégation wallonne emmenée par la Maïeur d'Antoing, Bernard BAUWENS, ainsi que la famille d'Amé.

Paul DE BELDER dit : "Nous portons une histoire flamande, mais d'un point de vue flamand, et non d'un point de vue anti-belge ou anti-wallon." Il critique ouvertement le bétonnage des droit des francophones en Brabant Flamand (Périphérie) et le blocage de la majorité flamande. Il plaide encore pour une structure fédérale à quatre partenaires ! 
Voilà que tout arrive, il nous rejoint sur ce point que nous proposons déjà en 2008 dans notre publication "Vers l'Indépendance".

Si "la tolérance et le pluralisme actif", plaidés par Paul DE BELDER, a rassemblé un millier de personne (selon l'organisation), la "veillé de l'Yser" réunissait 4700 personnes au même moment à Ypres, parmi les nationalistes flamands les plus radicaux.

La Flandre à deux visages et deux discours opposés !!!

Ainsi le "Gordel", ceinture sportive autours de Bruxelles dont le coordinateur est Luc PERLINCK, est considéré par celui-ci comme une "promenade" de 14 Km dont 4 seulement sur le territoire de Linkebeek. Cette "promenade" étant manifestement une manifestation flamingante reconnue de tous, le maïeur et son conseil de Linkebeek, ville à 85% de francophone, interdit son passage sur sa commune afin d'éviter les troubles habituels en la circonstance. Immédiatement, le ministre flamand des Affaires intérieures, Geert BOURGEOIS (N-VA), annule cet interdit décidé par le Collège communal, sous prétexte qu'il est contraire à la loi et s'appuyant sur de mauvais motifs.

Le VOORPOST,  mouvement flamingant s'il en est, décide de mener une action de protestation dans la commune voisine de Rhode-Saint-Genèse, dans un contexte identique.

Hoeilaart favorise les Néerlandophones pour l'achat d'une parcelle d'un nouveau lotissement communal à prix avantageux (150€ le m²). La sélection des candidats se fera sur critères à point, par une agence régionale de logement à caractère flamand. Exemples : être diplômé de l'enseignement néerlandophone, avec attestation de maîtrise du Néerlandais pour ceux dont la langue maternelle n'est pas le néerlandais; avoir inscrit ses enfants dans une crèche ou école néerlandophone; être membre d'un association sportive, culturelle ou de jeunesse appartenant à la commune,...

Aurions-nous cet esprit en Wallonie , d'exclusion de l'autre, voire de racisme linguistique, qu'une levée de boucliers des Belgicains de tout poil ferait la une de nos journaux ? Donnons-nous trop d'importance  à ces exemples ? NON. Je dirais même pas assez.

Les Belgicains, ceux qui ne veulent pas voir la réalité, voir que la Belgique est mortelle pour les Wallons, ces Belgicains sont responsables devant les électeurs de la situation dans laquelle ils ont poussé la  Wallonie, soit par ignorance, soit par incompétence, soit par intérêt personnel mal calculé.

Je ne suis pas anti-flamand, mais je veux vivre comme ma culture démocratique l'exige, dans le respect d'autrui, dans la solidarité et l'égalité de tous. Je ne veux pas vivre dans une Belgique dirigée uniquement par la Flandre qui ne respecte pas la Wallonie.

Je lance une mise en garde vigilante lors du vote à venir pour les élections communales, dans le choix des candidats. Une priorité absolue doit se diriger vers ceux qui ont montré leur foi dans une Wallonie Libre de ses décisions, repoussant avec force toute l'influence hypocrite et ambition flamande.

Vous avez comme moi repéré ceux qui, pendant prés d'un an et demi, ont voulu sauver la Belgique qui, demain dans mon quotidien, ni demain ni jamais.

N'écoutez pas les sirènes belgicaines : elles vous conduisent au désastre !

J.F.A. DUPONT, août 2012

samedi 8 septembre 2012

Communiqué


La radio - RTBF - signale que la Vlaamse Post se prépare à remplacer La Poste.


Ni les Bruxellois, ni les Wallons ne peuvent admettre cette mainmise flamande renforcée.


La Vlaamse Post... NON !

Amis, transmettez votre opposition à vos contacts !

Le conseil général de WALLONIE LIBRE, le 8 septembre 2012

dimanche 6 mai 2012


Editorial, par Jacques DUPONT, président du Mouvement


Au même moment, pour les mêmes raisons et aux côtés de la "France Libre" du Général de Gaulle, se crée le Mouvement de Résistance "LA WALLONIE LIBRE" avec la ferme volonté de combattre, jusqu'à sa chute, la dictature nazie.

Même si le nazisme fut vaincu, son esprit perdure dans les actes politiques et pensées de certains, chez nous et ailleurs, et notre devoir de Résistance n'est pas achevé !

Notre raison d'être reste inscrite dans les deux mots qui composent notre nom : WALLONIE et LIBRE.

WALLONIE :

Notre souhait est de susciter le désir du plus grand nombre à rendre enfin à la Wallonie sa dignité, le respect de ses racines, de sa langue, de sa culture et de ses traditions au sens le plus large.

LIBRE :

Notre objectif est d'amener tous ceux qui disposent du pouvoir, quel qu'il soit, politique ou administratif, à oeuvrer pour rendre la Wallonie totalement libre du choix de son destin et de ses alliances.

Ces deux mots-clés de notre Mouvement nous ont tout naturellement conduits dans nos réflexions, que nous vous proposons dans les documents édités par nos soins :

  • « VERS L'IDEPENDANCE ? » (novembre 2008)
  • « BELGICANIE, DEMOCRATIE TRAHIE » (septembre 2011)

J'ose apporter deux précisions. D'abord, si nous nous sommes, dès les premières menaces, battus pour la démocratie, en luttant contre la dictature nazie et la collaboration, nous poursuivons aujourd'hui encore ce combat, pour l'Egalité et la Justice entre tous les citoyens.

Ensuite, puisque dans ce pays Belgicanie, la Wallonie fut de tout temps minorisée, méprisée, détruite, et vidée de sa substance, il nous reste aujourd'hui la lourde tâche de reconstruire ce qui a été détruit, en un mot, IL FAUT FAIRE LA WALLONIE, ainsi que nous le précisions dans nos conclusions.


Jacques F.A. DUPONT
Président de Wallonie Libre, Résistant armé A.S.

vendredi 9 mars 2012


Communiqué de presse du 8 mars 2012


Le Conseil Général de Wallonie Libre a pris connaissance avec colère des propos tenus par la Ministre de la Culture et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Mme Fadila LAANAN, répondant à une suggestion de la maïeure d’Enghien, Mme Florine PARY-MILLE.

Voilà des années que WALLONIE LIBRE se bat pour que la Fédération Wallonie-Bruxelles se mobilise pour défendre la langue française dans l’espace qu’elle recouvre, et au lieu de cela, la ministre vient faire la promotion de chansons en néerlandais, auxquelles un quota serait réservé à la diffusion sur nos chaînes tant publiques que privées.

WALLONIE LIBRE y voit une grave atteinte à notre culture, à ses racines et à la défense de celles-ci. Loin d’être hostiles aux autres cultures, WALLONIE LIBRE estime au contraire qu’il y a lieu de DEFENDRE ET ILLUSTRER D’UNE FACON PLUS NETTE NOTRE CULTURE FRANCAISE DE WALLONIE, en réservant un quota de 75% des diffusions à des œuvres dans notre langue française ou dans une langue endogène de Wallonie. Le reste pourrait dès lors être laissé à toutes les autres langues et cultures, SANS AUCUNE HIERARCHIE DE VALEUR.

D’autre part, s’il y a derrière cette proposition une volonté d’habituer nos oreilles à d’autres langues, comme le laisse entendre la Ministre, WALLONIE LIBRE considère que cette habituation doit être volontaire et non contrainte, et REPETE au passage sa volonté de laisser le libre choix des langues à la programmation de chaque radio, et de la façon la plus aléatoire possible, sans privilégier aucune autre langue étrangère. Pour WALLONIE LIBRE, le libre choix des langues reste la meilleure manière de donner envie d’apprendre les langues. Aussi, le Mouvement dénonce des émissions type « The Voice », car il ne promeut pas assez le Français et la diversité linguistique telle qu’on la connaît aux côtés du Français –langue officielle- en Wallonie.

Enfin, WALLONIE LIBRE entend lancer quelques pistes pour préserver la Francité en WALLONIE :

1. Promouvoir une LOI 101 en WALLONIE, semblable à la loi que le Québec a promulguée dans les années 1980 sous le regretté René LEVESQUE, à savoir que tout écrit, public ou privé, en WALLONIE, devra être fait en Français, et que toute autre langue ajoutée devra occuper une surface moitié moindre que le Français, à moins de doubler l’annonce en Français.

2. Promouvoir le large et libre choix des langues étrangères en Wallonie tant dans l’enseignement de ces langues que dans leur usage dans les entreprises ; et refuser tant le TOUT AU NEERLANDAIS que le TOUT A L’ANGLAIS, si nuisibles à la diversité culturelle de la WALLONIE, ouverte à toutes les cultures du monde.

3. Promouvoir le prix du livre en WALLONIE de sorte qu’il s’aligne intégralement sur le prix du livre en France. Il est pour WALLONIE LIBRE inadmissible qu’il y ait encore en 2012 une différence de prix entre un livre acheté à Paris et le même acheté à Namur, d’autant que nous vivons dans un marché unique européen.

4. Revoir la distribution des fréquences radios en Wallonie, distribution qui semble faire la part plus que belle sur la FM à des programmes flamands, ne laissant que la portion congrue aux radios wallonnes.

5. WALLONIE LIBRE REAFFIRME SA VOLONTE DE VOIR LA CULTURE ET L’ENSEIGNEMENT REGIONALISES RAPIDEMENT. Une Wallonie maîtresse de son enseignement SE DEVRA de préserver sa culture.

WALLONIE LIBRE rappelle au passage que la seule langue officielle de la Wallonie est le Français, et ce depuis les lois linguistiques de 1932. Il n’y a pas lieu dès lors de statuer sur la diffusion d’œuvres en néerlandais.


Pour le Conseil Général, le porte-parole : L. VANDAMME



samedi 25 février 2012


ÉDITO NOVEMBRE 2011


Si depuis 71 ans, notre Mouvement est toujours présent, c’est parce que nos cibles sont, comme notre nom l’indique, la Wallonie et sa Liberté d’être elle-même, culturellement, économiquement, socialement.

Notre Mouvement est bien l’expression des sentiments profonds du Peuple. Les Wallons n’ont jamais, depuis la création de la Belgique, et même avant, admis la dictature étrangère et ont toujours été fiers de leur culture latine, tant dans leur intelligence créative que dans leurs traditions et coutumes.

Notre Mouvement, même s’il n’est plus aujourd’hui sur le terrain, d’activité dure et périlleuse comme ce fut le cas dans la Résistance armée de la dernière guerre, est encore maintenant à la pointe de la réflexion et du lancement d’idées nouvelles, souvent dérangeantes pour ceux qui, conservateurs soumis à l’impérialisme flamingant, ont peur pour leur tranquillité sécurisante en se réfugiant dans un belgicanisme trahissant la Démocratie et la Wallonie.

Ce travail de pensée et de réflexion qui, nous l’espérons, pourrait éveiller chez les Wallons relevant la tête, et chez tous ceux, chargés à quelque titre que ce soit, d’un pouvoir d’action et de décision, une conscience de patriotisme wallon dans tous les domaines de la vie journalière du citoyen (politique, économique, social, culturel,…). Notre enseignement est à cet égard le fer de lance le plus efficace afin de reconstruire le Peuple wallon dans sa dignité, son courage, sa volonté d’affronter et de façonner son avenir.

Notre colloque du 70ème anniversaire de Wallonie Libre, le 27 octobre 2010 à BEEZ, a rassemblé des exposés de haute pertinence, sur notre histoire culturelle, économique et sociale (1) .

Le groupe de responsables qui oriente notre Mouvement, après avoir édité en 2008 un premier travail intitulé « VERS L’INDEPENDANCE ? », vient de sortir une nouvelle publication dont l’actualité et la perspective sont incontestables. Son titre est évocateur : « BELGICANIE, DEMOCRATIE TRAHIE ».

Nous avions déjà, en 2008, proposé la dislocation de la Belgique actuelle en quatre entités pleinement autonomes, sous forme d’Etats indépendants au sens d’Etat souverain : Flandre, Wallonie, Bruxelles, Etat germanophone. Ces nouvelles structures semblent aujourd’hui séduire certains politologues, mais leur mise en œuvre demande des volontés politiques et des prises de position, et des réalisations de terrain définitives difficiles à concrétiser. On mesure la complexité de réalisation aux interminables rencontres de nos représentants (on peut parfois se poser la question de savoir si vraiment ils nous représentent !) qui, pendant de longs mois -500 jours et plus, on ne sait…- peinent à trouver des ententes très précaires, bien vite contestées.

La démarche qui consiste, à partir d’un Etat unitaire, à évoluer vers une fédération ou confédération d’Etats distincts, est contre-nature par rapport à notre démarche qui, partant d’Etats autonomes, rassemble ceux qui le veulent en fédération ou confédération à buts bien définis. Un problème fondamental, parmi tous les autres, se trouve plus facilement résolu en considérant que chaque Etat, maître de ses propres recettes, alimente les finances de l’instance supérieure, à partir et suivant les clauses du Contrat fédéral. Le fonctionnement en dotations venant du Pouvoir central fédéral est ainsi contourné, car c’est sur les sujets d’équilibre que capotent les discussions.

La constitution d’un fédéralisme entre Etats, qui s’allient pour réaliser des objectifs qu’ils se définissent, est naturel. contrairement au « détricottage » d’un Etat unitaire, pour s’accorder sur des activités communes très difficiles à définir.

Même si, à Wallonie Libre, nous sommes très attachés au fonctionnement démocratique des Etats, nous sommes tout aussi intraitables sur le respect de la Justice et des décisions équitables pour tous. Ce sont ces valeurs qui justifient, à nos yeux, les énergies que nous dépensons au sein de notre Mouvement.

J.F.A. DUPONT, Président de WALLONIE LIBRE.

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  1. Pour en obtenir le vécu, voir notre site www.wallonie-libre.blogspot.com ou via la page Wallonie Libre sur Facebook.


BELGICANIE, LETTRE AUX ÉLUS


Flobecq, le 8 septembre 2011,


A tous ceux et celles qui revendiquent une fonction législative ou exécutive en Wallonie,

Par le biais de ce document, fruit de mois de réflexion et d’analyse, le Conseil Général de WALLONIE LIBRE, mouvement d’action et de Résistance, entend apporter sa pierre à l’élaboration de la Wallonie de demain.

Cet avenir, il ne faut plus tergiverser ni tarder à le mettre en œuvre ! Les choix, c’est aujourd’hui qu’il faut les mener, radicalement et de façon irréversible. Il convient donc de renoncer définitivement aux anciennes pratiques de l’Ancienne Belgique, pour leur substituer les bases de 4 Régions-Etats, aptes à se gérer et à passer entre elles tous les accords qu’elles jugeront utiles.

LA WALLONIE MERITE TOUTE VOTRE ENERGIE !

Ce dont elle a le plus besoin, c’est d’hommes et de femmes convaincus de travailler à la destinée d’un peuple et à son seul bien-être. Aussi, la Wallonie mérite l’Union sacrée autour de son avènement.

Ce document, que vous trouverez en annexe, n’a pas la prétention d’être exhaustif : il donne des pistes de réflexion et d’action, dans un sens qui nous paraît évident.

Chaque jour, de plus en plus d’hommes et de femmes, impliqués dans les choix qui régissent la Wallonie, nous rejoignent et confortent nos idées, défendues dans nos travaux.

Parce qu’ils ont été amenés, ou sont de longue date convaincus, qu’il s’agit là de la meilleure option pour la Wallonie, celle qui permet de redresser la tête et de regarder l’avenir avec confiance, et non de le subir à contrecœur. Pour toutes et tous, il s’agit de CHOISIR la WALLONIE et non d’en devenir le gestionnaire par défaut ; toute autre option ne constitue au mieux qu’une xième mesure dilatoire, qui éloigne la Wallonie de la prise en mains de son destin, au pire d’un leurre dangereux pour nos intérêts wallons, d’un scandaleux retour en arrière, inacceptable pour tous les Wallons, ayant lutté à nos côtés depuis 1940 pour toujours PLUS et MIEUX de Wallonie.

LE TEMPS PRESSE ! VOTRE ACTION, REFLECHIE, SERA DECISIVE POUR LA WALLONIE A VENIR !

DECIDEURS WALLONS, A G I S S E Z ! RENDEZ-NOUS FIERS D’ETRE WALLONS !

Au nom de WALLONIE LIBRE, le porte-parole,

Laurent VANDAMME


DISCOURS INAUGURAL DU PÈLERINAGE ANNUEL À L’AIGLE BLESSÉ

Jacques Dupont – Plancenoit, le dimanche 19 juin 2011 -


Chers amis,

Je suis très heureux de vous accueillir, comme chaque année, aux environs du 18 juin, ici, au pied du monument de l’Aigle Blessé, afin d’y commémorer la fondation de notre Mouvement.

Ce lieu de mémoire, à plusieurs titres, est l’un des seuls endroits où des Wallons, fiers d’appartenir à un peuple épris de justice et de liberté, ont pu faire acte de résistance et de bravoure en osant s’opposer, voici 71 ans, aux hordes revanchardes et impérialistes d’un autre peuple et de ses supplétifs, vivant très mal leurs complexes germaniques de supériorité.

La Belgique, créée sous la bannière de la neutralité pour, paraît-il, servir de tampon entre Germains et Latins, n’a plus aujourd’hui de raison d’être ni d’utilité. Ce rôle qu’elle a d’ailleurs toujours très mal tenu au début et au milieu du siècle dernier, elle peut désormais l’abandonner.

Pourquoi vouloir, à tout prix, garder cette Belgique disloquée et cliniquement morte ?

Des historiens nostalgiques, écoutant les sirènes d’un « ordre nouveau », croyant en un peuple de seigneurs qui méprise dans la haine ces Wallons qu’ils disent incultes et pourris, prennent avec la complicité des belgicains le pouvoir sur l’ensemble du pays. Vue de l’extérieur, la Belgique est désormais flamande dans tous les domaines vitaux : économie, social, culture. Ce triste constat est démontré par le démantèlement, au profit du Nord, des réseaux de communication, des transports, des services publics et même de l’Armée depuis l’arrivée aux commandes du sinistre ministre CD&V Pieter De Crem.

Dans ce pays, la Wallonie n’est plus bonne qu’à accueillir les réfugies, à se soumettre à la colonisation économique, comme on le voit amèrement avec ces entreprises flamandes qui viennent s’installer chez nous, favorisant l’emploi flamand chez nous, et accusant les ouvriers wallons d’être des chômeurs…

Et pourtant, une récente étude européenne révèle que le Wallon semble plus courageux que le Flamand, bien que le cliché du Flamand travailleur et du Wallon fainéant persiste honteusement, et tend à être répandu, même chez nous !

A Wallonie Libre, nous sommes et restons avec toute la rage nécessaire « d’abord et avant tout Wallons », dignes et fiers de l’être.

Nos pères se sont battus pour cela dans la Résistance contre le Nazisme.

Nous nous opposerons toujours, sans faiblesse, à tous ceux qui, parfois par ignorance, se fourvoient en acceptent l’amnistie pour ceux qui ont misé sur la puissance de la dictature, et ont osé profiter des avantages reçus de l’ennemi. Pardonner leur aide volontaire aux bourreaux nazis, condamnés pour crimes de guerre, est une insulte aux Wallons qui ont défendu loyalement leur terre, qui ont été prisonniers, séparés de leur famille pendant cinq longues et terribles années, qui ont été torturés, voire exécutés dans les camps de la mort après avoir été poursuivis, arrêtés, dénoncés par ces collaborateurs que l’on voudrait aujourd’hui réhabiliter, et même dédommager, considérant par là qu’ils n’ont pas mérité la punition que constitue leur condamnation.

Pour ceux qui sont morts sous la botte hitlérienne, mais aussi pour leur famille, le mal a été fait et reste fait.

En ma qualité de Résistant armé A.S., Président d’un Mouvement de Résistance de la première heure, je ne peux que réaffirmer, avec la plus forte énergie, que « Wallonie Libre » a résisté, résiste et résistera encore et toujours à l’asservissement que veut nous imposer une Flandre qui cultive toujours la haine.

WALLON TOUJOURS ! WALON TOUDI ! VIVE LA WALLONIE LIBRE ET INDEPENDANTE !

N’en déplaise aux belgicains…


TOUR DE FRANCE 2012: LETTRE DU CONSEIL GENERAL DE WALLONIE LIBRE AUX MAYEUR(E)S ET ECHEVIN(E)S

Ath, le 4 janvier 2012,

Objet : Passage du Tour de France sur le sol de votre commune ; pavoisement wallon ;


Mesdames et messieurs les Mayeur(e)s,

Mesdames et messieurs les Echevin(e)s ,

Désormais que le profil des étapes du Tour de France 2012 en Wallonie est connu et public (voir site du journal la Meuse), il est temps pour nous de vous contacter pour, tout d’abord, vous féliciter pour l’opportunité que vous aurez, via cet événement télévisé mondial - l’un des tout premiers en terme d’audimat- de mettre en valeur votre commune, son patrimoine et sa population.

Mais notre préoccupation majeure est autre, puisque, vu l’objectif poursuivi de tout temps par notre Mouvement, il s’agit aussi de donner, au travers de cet événement, une image positive de la Wallonie aux téléspectateurs du monde entier, et aux touristes qui viendront à se trouver sur le sol de votre commune au passage des coureurs, les 1er et 2 juillet prochains.

Aussi, nous ne saurions trop vous suggérer de pavoiser le trajet aux couleurs wallonnes, et d’arborer les coqs pour la circonstance à tous vos bâtiments publics, ainsi que de convaincre les entreprises privées situées sur le parcours de faire de même. La mise en valeur du patrimoine local est toujours la bienvenue, et l’exposition de géants, groupes folkloriques et éléments musicaux liés au folklore ne peuvent qu’agrémenter la fête que doit inévitablement constituer ce passage.

Il ne s’agit pas là de faire montre de repli identitaire frileux, à l’heure où les touristes ont de grandes chances d’affluer, mais au contraire -et c’est clair dans notre esprit-, d’illustrer le dynamisme wallon et son enthousiasme à accueillir le Tour par un festival de couleurs et de chaleur humaine.

Aussi, nous veillerons à prendre contact avec les autorités wallonnes pour les inciter à vous aider au mieux dans cet accueil, et de transformer cette opportunité unique en une vitrine de la Wallonie où il fait bon vivre.

Espérant vous avoir convaincus, et certains de votre volonté d’illustrer au mieux la Wallonie sur le sol de votre commune, nous vous prions d’agréer, mesdames et messieurs les mayeur(e)s, mesdames et messieurs les échevin(e)s, l’assurance de nos vœux les plus chaleureux pour 2012, dédiée aux saveurs de chez nous, ainsi que l’expression de nos sentiments les plus wallons.

Pour le Conseil Général de Wallonie Libre,

L. VANDAMME J.E. HUMBLET J.F.A. DUPONT

Porte-parole Sénateur e.r. Président


INDIGNEZ-VOUS QU’ILS DISAIENT…

Discours de Laurent VANDAMME, porte-parole du Mouvement, à la commémoration de la fondation de WALLONIE LIBRE - Aigle Blessé – Plancenoit – dimanche 17 juin 2011


Voilà quelques mois, l’ancien diplomate et résistant français Stéphane HESSEL commettait un petit essai politique très polémique intitulé « INDIGNEZ-VOUS ». L’auteur y développe, en une quarantaine de pages, toutes les raisons qui poussent le citoyen lambda à s’élever contre toutes les injustices quotidiennes, le « politiquement correct » et les accommodements que d’aucuns, trop souvent, voudraient « raisonnables » (1).

Seulement voilà, le monde est vaste, les causes sont souvent justes et les mobilisations très sincères, il n’en reste pas moins que notre indignation, aussi forte et résolue soit-elle, ne parviendra pas ou très rarement à infléchir les décisions des potentats locaux de Gaza, Luçon, Ziguinchor ou Guantanamo. Tant que les « Grands « de ce monde n’acceptent pas un minimum de valeurs à respecter pour leurs populations, nous nous indignerons sans grand effet, et risquerons d’user le principe même de la contestation, par le fait même que celui-ci n’est pas ciblé, trop général.

Nombre de nos éminences wallonnes ont pris ce pli ; on va s’indigner à l’autre bout du monde, aux frais du contribuable wallon, et l’on est incapable de s’élever contre les maux –commandités par le Nord, ou suscités par notre manque de fierté propre- qui nous frappent. Songeons ici aux vagues chuchotements qui ont entouré les révélations faites par le colonel Gennard sur l’inexorable mais déterminée flamandisation de l’armée, sur les commentaires à peine audibles des Wallons sur le débarquement du Général Koekelberg de la très convoitée tête de la police intégrée, ou aux timides réactions face aux pertes d’emploi dirigées contre les ouvriers wallons de la gare de tri de Ronet-Namur. Et que dire du silence assourdissant de nos dirigeants face aux ravages dans l’emploi de nos bassins industriels (2) de Liège et de Charleroi. Et, pour encore charger la barque un peu –nous y sommes accoutumés !- faut-il encore citer les systématiques remises en question par les élus du Nord de nos valeurs entourant les questions d’amnistie des collaborateurs du nazisme. La Wallonie officielle, en 2011, préfère se taire que de faire exploser les tonneaux de poudre que la Flandre ne cesse de placer sur nos chemins. CE SILENCE, CETTE REACTION MESUREE, CALCULEE, POLITIQUEMENT CORRECTE –surtout ne pas faire de vagues !!!- CELA ME GENE AU PLUS HAUT POINT, pour ne pas dire plus ! Du silence à la complicité tacite, il n’y a qu’un pas ! Alors qu’un NON CLAIR, ARGUMENTE, CHARPENTE, EXPLIQUE, UNE FIN DE NON-RECEVOIR, serait, me semble-t-il bien plus productifs ! Au risque de tout embraser, mais au point où nous en sommes… Tout le contraire de ce sentiment de léthargie, avec cette fausse conviction que « rien ne changera puisqu’on s’y refuse » qui s’insinue progressivement dans les esprits du « Sud » ; comme si plus rien, en matière dite « communautaire » -puisque nous avons même adopté la terminologie voulue par la Flandre- ne valait la peine d’un clash (3).

Alors, vogue la galère, les Wallons entrevoient le futur avec une résolution fataliste, dont les Flamands profitent pour pousser chaque fois plus loin leur avantage.

ET CELA, MESDAMES ET MESSIEURS LES POLITICIENS WALLONS, NOUS, WALLONIE LIBRE, NE POUVONS PLUS LE SOUFFRIR !

Le triomphe de l’activisme flamand n’est hélas possible que grâce au PASSIVISME WALLON ! Et cela n’a que trop duré ! Il est grand temps que les Wallons s’intéressent enfin à leur avenir, que la presse fasse enfin son boulot d’information et de CONSCIENTISATION, au lieu de servir la soupe à ses bailleurs de fonds et actionnaires de VUM ou de ROULARTA –actionnaires ultra-majoritaires de la presse en Wallonie- et qu’elle dénonce enfin cette mainmise flamande totale sur notre économie et nos sources d’information, que les Wallons enfin ouvrent les yeux sur toutes ces petites bassesses et ces grandes compromissions de leurs hommes et femmes politiques, modifiant ainsi leur comportement en exigeant le respect de leurs valeurs, de leur territoire, de leur langue, de leur traditions et dialectes, de leur économie, de leurs emplois, de leurs droits. VOILA UNE REELLE REVOLUTION COPERNICIENNE EN PERSPECTIVE, salutaire et urgente !

Aujourd’hui, plus que jamais, la Wallonie risque de voir ses efforts pour revenir à nouveau confisqués par une Flandre avide de conserver ses privilèges et son droit de cuissage sur tout ce qui se fait chez nous. La Flandre n’est pas parvenue, en dépit de ses efforts, à ruiner totalement la Wallonie pour y installer massivement ses ressortissants, pas plus qu’elle n’est parvenue à germaniser notre sol (4), alors elle utilise la manière forte : la colonisation ! Elle place ses pions en Wallonie, y installe ses entreprises –du moins ses sièges de production- qu’elle télécommande depuis les sièges sociaux restés au Nord. Ainsi, par une faille du système, elle continue à tirer les ficelles à son profit exclusif, et y gagne sur tous les tableaux : TOUT CONTINUE A SE DECIDER AU NORD, TOUT BENEFICIE AU NORD, TANDIS QUE LA WALLONIE SERT DE RESERVE DE MAIN D’ŒUVRE APHONE ET SERVILE, et que le fruit de son travail est comptabilisé dans le produit du Nord, par l’effet du siège social. FACILE ! Ainsi, le plan machiavélique du Conseil des Flandres de 1918 reste splendidement d’actualité, il entre même en vitesse de croisière,, avec la basse complicité des autorités wallonnes et des parlementaires fédéraux, trop heureux de pouvoir concourir ainsi au maintien d’une Belgique A N’IMPORTE QUEL PRIX, surtout celui du déshonneur et de la soumission !

S’écraser ou s’arracher ? Tout accepter ou choisir enfin la dignité ? DEVENIR FLAMANDS POUR –certains osent le croire, les idiots !- RESTER BELGES, où abandonner le navire tant qu’il est encore temps, et voguer sur notre propre esquif, loin de ces tropismes nuisibles à nos intérêts fondamentaux : TEL EST LE CHOIX QUI S’IMPOSE A NOUS AUJOURD’HUI ! IL Y A LONGTEMPS QUE WALLONIE LIBRE A CHOISI ET INDIQUE LA ROUTE A SUIVRE !

Faire sortit la Wallonie d’un mutisme de plus en plus accablant pour les Vrais Wallons que cette ambiance de liquidation totale bradée indispose chaque jour davantage, exiger de nos Hommes et Femmes politiques une réaction SYSTEMATIQUE à toutes les atteintes à notre dignité de Wallons, refuser toute compromission wallonne dans des discussions improbables, dans lesquelles les Wallons n’ont même pas voix au chapitre en tant que tels, ne s’asseoir à AUCUNE table qui n’ait pour SEUL but la scission d’un pays cliniquement mort, et dont la Flandre profite de l’agonie pour lui faire les poches, s’emparer du portefeuille et s’accaparer des biens de famille les plus en vue, avec un aplomb et un cynisme dégoûtants , tels sont les appels pressants que lance WALLONIE LIBRE à ceux qui demanderont demain les suffrages des Wallonnes et des Wallons.

Notre indignation n’a d’égale que notre détermination à vouloir imposer ce schéma pour notre avenir ! Voltaire faisait parler Candide en ces termes : « IL EST MAINTENANT TEMPS DE CULTIVER NOTRE JARDIN » Je me permettrai de m’approprier ce slogan en y ajoutant : « parce que ce jardin est notre trésor, qu’il nous appartient, qu’il est notre raison d’être, parce qu’il s’appelle Wallonie, et que son sort dépendra de notre volonté à l’entretenir et à en faire le plus beau jardin du monde ! » Ce jour-là, nous serons fiers de pouvoir dire : « Ce jardin est le mien parce qu’il est le nôtre ; j’y ai mis toute ma passion et ma détermination ! »

Merci de votre attention et de votre participation !