dimanche 21 octobre 2012



* Liquidation de notre sidérurgie wallonne au profit de SIDMAR, créée à nos dépens dans les années 1970;


* Sauvetage coûte que coûte de la Belgique au prix de sa totale flamandisation,

WALLONIE COMPRISE;


* Absence totale de réaction de la part des dirigeants wallons réélus à chaque élection !


LES PARTIS TRADITIONNELS VALETS ET COMPLICES DE LA DOMINATION FLAMANDE, VOUS TRAHISSENT !

ILS VOUS VENDENT, ILS VOUS MENTENT !


WALLONS, REVOLTEZ-VOUS !


WALLONIE LIBRE !

PLUS QUE JAMAIS, BELGIQUE = FLANDRE EXCLUSIVEMENT !!!


On apprend par la presse que la SNCB, qui vient d'inaugurer le diabolo (réseau desservant SON aéroport "national" de Zaventem) en grandes pompes, renonce à l'amélioration de la ligne internationale Bruxelles-Namur-Luxembourg, pour des raisons "financières". Au mieux pour 2022, nous dit Luc LALLEMAND, administrateur de TUCrail. Le ministre wallon de l'aménagement du territoire fulmine. Nous aussi ! D'autant que pour les trains flamands et les aménagements inutiles, l'argent se trouve facilement !

Inutile de dire qu'il en va de même pour les liaisons SNCB avec les gares aéroportuaires de Gosselies (Charleroi) et de Bierset (Liège), dont la réalisation semble reportée aux calendes grecques (sans mauvais jeux de mot !!!)

Et que dire de la construction de nos nouvelles prisons, dont celle de Leuze, dont les chantiers nous montrent encore, en plein coeur de la Wallonie Picarde, combien tout ce qui est fédéral est d'abord l'oeuvre (envahissante à l'excès) des Flamands !

Le Conseil Général
EDITORIAL PAR J. DUPONT, PRESIDENT DU MOUVEMENT


Hier encore, mon voisin me disait : "Je suis fatigué de la politique de politicards que nous avons. Qu'ils soient de gauche, de droite, du centre ou d'ailleurs, ils ne pensent qu'à leur intérêt personnel. Nous ne comptons pas à leurs yeux. Ils nous saluent et nous font des promesses, même des courbettes, en ces temps pré-électoraux. Je suis dégoûté, car pendant tout ce temps où ils devaient nous représenter, défendre nos droits et agir pour améliorer notre quotidien, on constatait une dégradation de notre pouvoir d'achat, une augmentation du niveau de pauvreté et des prix, un manque de sécurité, sans parler de l'énergie, de plus en plus chère. Le pétrole sous toutes ses formes n'a jamais été aussi coûteux, bref ce n'est plus comme avant, du temps de nos grands parents..."

C'est vrai, le citoyen, qu'il travaille ou non, se sent, poursuivi par l'instabilité, les règlementations, et les restrictions de plus en plus sévères, car, dit-on, c'est "la crise". Il faut économiser, réduire et réduire encore, mais quoi ?

Un fossé, qui s'élargit, se creuse entre les personnes à haut revenu, pas toujours mérité, et les autres, moins bien rémunérés.

C'est le discours que l'on entend tous les jours chez le voisin, chez l'épicier, le boucher, le pharmacien, dans la rue, un peu partout.

C'est ainsi que se développe et survit une pensée erronée mais vivace que nous dénonçons depuis très longtemps, entretenue, comme l'argument massue de cette gente défaitiste et rétrograde, que sont les "Belgicains" : "seuls les Wallons ne s'en sortiront jamais."

Cette affirmation est totalement fausse, et suicidaire pour la Wallonie.

"Nos astons nie aussi bièses qu'on l'dit !"

Et qui le dit ?

Les Flamands bon ton qui ont instruit leur jeunesse dans cet esprit de mépris des Wallons et de la Wallonie.

Il faut se rendre à l'évidence :  ils ne nous aiment pas !

Mais, me direz-vous, vous exagérez, c'est de la mauvaise foi. Voyez plutôt... Même Jan PEUMANS, Président de la N-VA du Parlement Flamand, reconnaît à présent que les Wallons sont des travailleurs compétents. De plus, dernièrement au Pélerinage de l'Yser, connu pour ses discours flamingants anti-wallons, un soldat wallon, Amé FIEVEZ, tué au front en 1917 aux côtés des frères flamands VAN RAEMEDONCK, fut mis à l'honneur dans une optique de "pacifisme flamand", selon les termes du Président du rassemblement, Paul DE BELDER. Y étaient invité une délégation wallonne emmenée par la Maïeur d'Antoing, Bernard BAUWENS, ainsi que la famille d'Amé.

Paul DE BELDER dit : "Nous portons une histoire flamande, mais d'un point de vue flamand, et non d'un point de vue anti-belge ou anti-wallon." Il critique ouvertement le bétonnage des droit des francophones en Brabant Flamand (Périphérie) et le blocage de la majorité flamande. Il plaide encore pour une structure fédérale à quatre partenaires ! 
Voilà que tout arrive, il nous rejoint sur ce point que nous proposons déjà en 2008 dans notre publication "Vers l'Indépendance".

Si "la tolérance et le pluralisme actif", plaidés par Paul DE BELDER, a rassemblé un millier de personne (selon l'organisation), la "veillé de l'Yser" réunissait 4700 personnes au même moment à Ypres, parmi les nationalistes flamands les plus radicaux.

La Flandre à deux visages et deux discours opposés !!!

Ainsi le "Gordel", ceinture sportive autours de Bruxelles dont le coordinateur est Luc PERLINCK, est considéré par celui-ci comme une "promenade" de 14 Km dont 4 seulement sur le territoire de Linkebeek. Cette "promenade" étant manifestement une manifestation flamingante reconnue de tous, le maïeur et son conseil de Linkebeek, ville à 85% de francophone, interdit son passage sur sa commune afin d'éviter les troubles habituels en la circonstance. Immédiatement, le ministre flamand des Affaires intérieures, Geert BOURGEOIS (N-VA), annule cet interdit décidé par le Collège communal, sous prétexte qu'il est contraire à la loi et s'appuyant sur de mauvais motifs.

Le VOORPOST,  mouvement flamingant s'il en est, décide de mener une action de protestation dans la commune voisine de Rhode-Saint-Genèse, dans un contexte identique.

Hoeilaart favorise les Néerlandophones pour l'achat d'une parcelle d'un nouveau lotissement communal à prix avantageux (150€ le m²). La sélection des candidats se fera sur critères à point, par une agence régionale de logement à caractère flamand. Exemples : être diplômé de l'enseignement néerlandophone, avec attestation de maîtrise du Néerlandais pour ceux dont la langue maternelle n'est pas le néerlandais; avoir inscrit ses enfants dans une crèche ou école néerlandophone; être membre d'un association sportive, culturelle ou de jeunesse appartenant à la commune,...

Aurions-nous cet esprit en Wallonie , d'exclusion de l'autre, voire de racisme linguistique, qu'une levée de boucliers des Belgicains de tout poil ferait la une de nos journaux ? Donnons-nous trop d'importance  à ces exemples ? NON. Je dirais même pas assez.

Les Belgicains, ceux qui ne veulent pas voir la réalité, voir que la Belgique est mortelle pour les Wallons, ces Belgicains sont responsables devant les électeurs de la situation dans laquelle ils ont poussé la  Wallonie, soit par ignorance, soit par incompétence, soit par intérêt personnel mal calculé.

Je ne suis pas anti-flamand, mais je veux vivre comme ma culture démocratique l'exige, dans le respect d'autrui, dans la solidarité et l'égalité de tous. Je ne veux pas vivre dans une Belgique dirigée uniquement par la Flandre qui ne respecte pas la Wallonie.

Je lance une mise en garde vigilante lors du vote à venir pour les élections communales, dans le choix des candidats. Une priorité absolue doit se diriger vers ceux qui ont montré leur foi dans une Wallonie Libre de ses décisions, repoussant avec force toute l'influence hypocrite et ambition flamande.

Vous avez comme moi repéré ceux qui, pendant prés d'un an et demi, ont voulu sauver la Belgique qui, demain dans mon quotidien, ni demain ni jamais.

N'écoutez pas les sirènes belgicaines : elles vous conduisent au désastre !

J.F.A. DUPONT, août 2012