lundi 26 novembre 2007

COMMUNIQUE DE PRESSE du 9 octobre 2007

Une nouvelle fois, le sol wallon vient d’être violé, et le peuple wallon n’a pu qu’assister, incrédule et impuissant, à l’invasion de hordes germaniques rappelant pour certains d’entre eux de nauséabondes méthodes du XXème siècle.

N’allons pas par quatre chemins : ce qui s’est produit ce dimanche 7 octobre à la Butte du Lion est gravissime et préjudiciable pour l’ensemble de la Wallonie.

WALLONIE LIBRE condamme avec la plus grande vigueur de tels agissements, ayant pour but de nier l’appartenance de Braine-l’Alleud et de Waterloo à la Nation wallonne et, plus généralement, à l’Espace francophone.

Cette manifestation constitue aux yeux du Mouvement une violation flagrante de notre territoire, et une provocation scandaleuse, d’autant plus ridicule de la part de gens qui, au Nord, ne préconisent que le principe du droit du sol. Ce même droit du sol qu’ils nient au Sud !

WALLONIE LIBRE constate qu’une MANIFESTATION INTERDITE a pourtant eu lieu, que des éléments flamaingants violents ont pu se répandre sur le sol wallon, et, pire, que des représentants flamands ont eu l’autorisation de planter leur symbole de haine au pied du Lion, ; le tout avec la complicité évidente des autorités locales et des forces de l’ordre, ainsi que l’on prouvé les images télévisées.

WALLONIE LIBRE réprouve ces méthodes, dites « d’apaisement », dont se targuent les autorités, méthodes ayant eu pour conséquence, à nouveau, de transformer le site historique du champ de bataille en lieu d’une nouvelle défaite pour les Wallons et tous les francophones.

WALLONIE LIBRE s’étonne de la simultanéité de ces faits avec les déclarations tout aussi provocatrices et tapageuses de Mme Brigitte GROUWELS, ministre CD&V bruxelloise, et s’insurge contre l’immixion de celle-ci dans les affaires internes à la Wallonie.

WALLONIE LIBRE entend bien poursuivre son combat pour débarasser le sol wallon de ce genre d’événements, et compte interpeller les mayeurs du Brabant Wallon sur le sort réservé à leur province par certains hommes et femmes politiques flamands.

FLOBECQ, le 9 octobre 2007

(s) Le conseil général

COMMUNIQUE DE PRESSE du 6 octobre 2007


Le Mouvement WALLONIE LIBRE, créé en juin 1940 et qui lutte depuis lors inlassablement pour l’émancipation totale du Peuple Wallon, a pris acte des récentes sorties médiatisées de certains hommes et femmes politiques au sujet de l’arrondissement de B-H-V et des Fourons ;

Lors de son conseil général du 6 octobre 2007, le mouvement WALLONIE LIBRE

* Constate que les francophones subissent encore quotidiennement des brimades, affronts , insultes et privations de leurs droits élémentaires de citoyens dans les communes où ils sont censé jouir de facilités ;

* Déplore que la privation de ces droits aille de pair avec un renforcement systématique de la pression dans les communes où cette minorité pénètre en conquérante ;

C’est pourquoi le mouvement WALLONIE LIBRE a pris des résolutions par lesquels il

* Enjoint aux maires du Brabant Wallon de REFUSER CATEGORIQUEMENT TOUT RAPPORT AVEC LEURS ADMINISTRES DANS UNE AUTRE LANGUE QUE LE FRANÇAIS, unique langue officielle de la Wallonie (avec l’Allemand dans l’arrondissement de Verviers) ;

* Soutient, à tout le moins, le statut bi-régional réclamé par l’Action fouronnaise et le groupe Retour @ Libertés des Fourons, faute de pouvoir encore réclamer le retour immédiat des Fourons à la province de Liège, et le rattachement des 6 communes de la périphérie à l’espace francophone ;

* Suggère au Parlement de la Communauté Française de poser un geste fort en faveur des 6 communes de la périphérie et des Fourons, en cooptant dans cette assemblée les 6 bourgmestres et l’échevin francophone des Fourons, avec voix consultative, comme l’y autorise son règlement interne ;

* Propose au Parlement de la Communauté Française d’établir un état des lieux des droits des francophones dans les communes à facilités de Flandre ;

* Rappelle son désir de voir bientôt la Wallonie libérée de ses entraves belges et devenir un ETAT LIBRE ET SOUVERAIN AU CŒUR DE L’EUROPE.

A WATERLOO, le 6 octobre 2007

(s) Le conseil général

Le manifeste de Wallonie Libre

POUR LA WALLONIE

Au nom de la Démocratie et de ses principes inaliénables.
Au nom de la Justice, des droits et des devoirs de chaque citoyen.
Au nom de la Liberté chèrement conquise dans le passé.
Au nom de la culture et de la langue française qui cimentent notre existence, à travers la richesse de nos dialectes et de nos traditions.
Au nom de la Fraternité et de la solidarité de tous ses habitants.


POUR SON AUTODÉTERMINATION,
POUR SON INDÉPENDANCE,
POUR LE MIEUX ÊTRE DE TOUS,

LIBÉRONS-NOUS


de la domination de la Flandre, de ses valets et de ses complices !

MOUVEMENT DANS L’HISTOIRE.

Héritier de la Mouvance wallonne, visant la plus grande autonomie vis-à-vis de la Flandre, fondé le 18 juin 1940 en vue de combattre l’occupant nazi. « Wallonie Libre » appartient à l’histoire comme premier réseau de résistance belge à l’occupant.
Après la guerre, le Mouvement prévoit et initie les différentes phases de décomposition de l’Etat belge. Après l’échec du rattachement à la France (1945), Wallonie Libre prône d’abord le fédéralisme, ensuite l’indépendance.


SE SÉPARER DE LA FLANDRE.

Parce que la Belgique n’est pas une démocratie : système électoral, mode de représentation, financement des partis, accès aux médias, organisation et l’exécutif, liberté d’opinion et de parole, rôle de la monarchie, etc…

Parce que la Belgique n’est pas attachée à la culture française : pas plus de raisons d’être attaché à la Flandre, qu’à l’Angleterre ou à l’Allemagne ou aux Pays-Bas. Les peuples s’enracinent dans leur culture et leur langue. La Belgique est devenue une construction culturellement artificielle : le bilinguisme n’est pas une culture mais un mode de communication.

Parce que la Belgique nuit au développement économique et social de la Wallonie : dans tous les aspects de sa vie quotidienne, le Wallon vivra mieux sans la Flandre, enfin libre et responsable de son destin. En effet, dans une situation d’infériorité numérique, la Wallonie subit naturellement la domination de la Flandre, domination qui s’enracine dans un besoin permanent, pour les flamands , de combler un sentiment d’infériorité culturelle.


POUR UNE INDÉPENDANDE DÉMOCRATIQUE.

Nous souhaitons que le territoire wallon soit délimité démocratiquement. Les populations intégrées à la Flandre contre leur gré devront aussi être consultées. Wallonie Libre ne soutient pas la création d’un État wallon non démocratique.



POUR LES LIENS PRIVILÉGIÉS AVEC LA FRANCE.

Le Mouvement ne prend pas position sur le rattachement de la Wallonie à la France, ni sur la nature d’autres liens à établir avec elle. Mais l’identité romane conduit à se tourner naturellement vers la grande nation sœur. Le Mouvement combat toute forme de division entre rattachistes et indépendantistes. Wallonie Libre affirme que seul une nation wallonne indépendante pourrait faire le choix de rejoindre la France.



POUR BRUXELLES LIBRE DE SON AVENIR.

C’est aux bruxellois de choisir leurs institutions démocratiques, de délimiter leur territoire, de faire des alliances avec d’autres pays et même de s’y intégrer. Le Mouvement prône l’établissement de la démocratie à Bruxelles. Il reste ouvert à l’idée que Bruxelles établisse des relations privilégiées avec la Wallonie, si les bruxellois l’expriment démocratiquement.


DANS UNE EUROPE DÉMOCRATIQUE.

La Wallonie établira des relations fraternelles avec les autres nations d’Europe. Le Mouvement soutient une construction européenne au service de ses citoyens. Les liens économiques, sociaux, juridiques et politiques ne se tisseront que dans un cadre strictement démocratique, garant de l’identité culturelle de tous ses peuples. Elle souhaite que les liens se renforcent entre les populations de langue française afin de soutenir la place du français dans l’Union Européenne élargie. Elle porte toute son attention aux peuples, latins ou autres, amoureux de notre langue.

(Adopté par le Directoire du 3 février 2007).