dimanche 1 décembre 2013

Signaux de fumée de Wallon Fâché…

On ne saurait trop déplorer l’attitude des Wallons. Ils se satisfont d’être maintenus dans la dépendance d’un gouvernement fédéral dirigé par les flamands. Quant au gouvernement wallon, il se soumet bien souvent à la gouvernance économique belgicaine. 

Les Wallons ne peuvent s’imaginer qu’un jour, moins lointain qu’ils ne le pensent, ils seront colonisés par la Flandre. 

Les déclarations de volonté d’indépendance ou de séparatisme de beaucoup de flamands ne sont que de subtils paravents à leur véritable intention colonisatrice, autant culturelle qu’économique. Notable  mesure de colonisation, annoncer dans la presse belgicaine que de nombreux emplois sont disponibles en Flandre, à condition bien sûr de connaître le néerlandais. Devenez flamands, vous aurez un emploi !

Et cette presse belgicaine , dans Le Vif-l’Express du 20 septembre 2013, titrant « la face obscure des nationalistes wallingants » profère ainsi de véritables calomnies contre le peuple et le mouvement wallon, en insinuant qu’il collaborait avec les nazis ! Nous savons très bien que les Wallons ont développé une résistance héroïque à l’ennemi alors qu’en Flandre c’était tout l’inverse ! A quand des excuses de cet hebdomadaire aux divers groupes de résistance du Mouvement Wallon, et en particulier à ceux de Wallonie Libre ? 

Les belgicains veulent un avenir pour la Belgique qui va nuire à tous les habitants de la Wallonie. Ils se soumettent aux flamands qui impriment partout leur orientation culturelle et économique. Et ce n’est pas le gouvernement wallon qui s’y oppose ! 

Editorial, par Jacques F.A. DUPONT, Président de Wallonie Libre

Halte à la flamandisation totale de la Belgique.

Halte à la prise en main généralisée des flamingants, de la N.V.A. et autres, aux postes de commande de la Belgique.

Halte à la naïveté, à l’irresponsabilité de ceux que nous avons élus et qui vont de reculades en reculades devant le rouleau compresseur flamingant dominateur et impérialiste.

Halte à l’asservissement écrasant de la Wallonie par une Flandre fausse, revancharde, méprisante, pratiquant le dénigrement et le mensonge.

Halte à cette haine des Wallons (et de ceux qui parlent le Français) que les dirigeants flamands ont pu inculquer à leurs troupes et une grande majorité de leur peuple.  

Halte à cette Belgique flamingante et aux délires de ces belgicains wallons et francophones qui ne veulent rien comprendre (si ce n’est, pensent-ils, leurs intérêts démesurément personnels) qui trahissent et sacrifient l’existence de leur peuple.

Halte à ce désastre politique francophone que des citoyens courageux, dignes et fiers de ce qu’ils sont, battent en brèche, par leur dynamisme créatif et relances industrielles nouvelles malgré les aboiements indélicats d’une Flandre, malade de jalousie, à la moindre réussite wallonne, qu’elle s’acharne au plus vite, par coups bas, à détruire.

Halte à la Belgique, cliniquement morte. Par contre, que vivent quatre Régions autonomes et souveraines, Flandre, Wallonie, Bruxelles, Pays de langue allemande. (1)

A Monsieur Bart De Wever: oui à une confédération (pas la vôtre) de quatre entités absolument indépendantes et pouvant s’organiser en quatre Etats souverains. 

Ceci fait, libre à chacun d’eux de s’allier, de s’unir ou se réunir avec le ou les Etats souverains de leur choix suivant leurs intérêts propres sur des objectifs définis, avec égalité des droits et devoirs. Finies alors les lois du nombre, les clés de répartition 60/40 toujours injustement favorables aux Flamands et faussant les règles élémentaires de la démocratie. (Remarquons en passant que si la loyauté fédérale est inscrite dans la Constitution belge, ainsi que la Région bruxelloise, la Flandre n’a jamais respecté ces dispositions).

Oui à un éventuel confédéralisme équilibré et juste dans le respect de chacune des parties, mais non à un confédéralisme à la sauce N.V.A., où la Flandre et ses chefs, issus d’une ancienne idéologie, continuerait l’oppression et la destruction de la Wallonie et de Bruxelles.

(1) Repris ci-contre : extraits de notre dossier « vers l’indépendance » pages 11 et 12 Chap. 2 « vers l’Etat wallon », disponibles sur demande auprès des membres du Conseil Général.  

Flobecq, le 12 novembre
2013

De diverses façons de nier la Wallonie

Ainsi la promotion de la connaissance du néerlandais et de l’anglais a pour but de nuire à la connaissance du français et à son enseignement. Tout est fait à Bruxelles et dans sa périphérie pour nuire à la langue française. On y développe un soi-disant muticulturalisme multilingue qui a pour but d’y faire disparaître la prééminance de la langue et de la culture française. L’annexion de Bruxelles par la Flandre est ainsi programmée.

Il faut donc que la langue et la culture française restent la marque indélébile de la nation wallonne. Mais les Wallons sont-ils conscients de ce qui leur arrive ? 

Si la Wallonie se reconnaît dans un territoire, veut-elle se gouverner par elle-même ? Non, l’esprit belgicain qui la domine  la conduit ainsi à voir son destin politique de région autonome  remis en cause, au nom de la Belgique à sauvegarder à tout prix !  

A moins que des personnalités politiques différentes, comme J-M Javaux, participent au redressement wallon en créant des organismes économiques comme Meusinvest dans les régions ou secteurs ou l’outil a été réduit à néant. (1)

De tels projets existent en Wallonie. Ils n’impliquent pas de devenir ministre… 

(1) On peut toutefois douter du réel investissement dans un sens wallon de M. Javaux, lui qui se flatte d’être invité au Palais, se félicitant même d’être assis au dixième rang des invités… Voilà qui donne un sacré coup dans l’aile populaire, et risque bien de faire de M. Javaux un nouveau camelot du roi…

Y. GEOBERT

Discours de Jean-Emile HUMBLET, Président du Comité Wallon d’Action pour les Relations Extérieures (CWARE)


Il y a un an, j’ai eu la chance de passer une soirée avec M. Stéphane Hessel ce nonagénaire de deux ans mon aîné ; la trame de sa vie avait été l’engagement d’abord derrière le Général de Gaulle et ce soir-là, il s’agissait des Palestiniens.

C’est bien de finir sa vie en pouvant diffuser largement des sortes de consignes écrites : Indignez-vous et donc engagez-vous.

C’est dans cet esprit que je suis là ce matin à mon âge, mais Résistant à l’envie et à l’utilité de rappeler longuement un long passé ce qui est un devoir facile en ce lieu, car disons-le nous chaque matin en nous levant : l’histoire c’est nos racines ; le devoir du souvenir nourrit l’engagement d’aujourd’hui ce qui prépare demain donnant du sens dont manqueraient dit-on beaucoup de jeunes aujourd’hui, sans parler des autres.

Toutefois, je ne suis pas ici ce 16 juin, date anniversaire de la victoire de Ligny pour vous raconter ma vie et celle de ma génération mais pour exprimer en terminant un message essentiel.

Mais d’abord un mot personnel comme président d’honneur de l’Association franco-européenne de Waterloo deux ans ce jour avant le bicentenaire de la victoire de Ligny. 

Disons sur le lieu où nous sommes des choses souvent ignorées.

Il faut savoir que l’on voit un peu trop à proximité his Excellency the Ambassador of her Majesty Queen Elisabeth the second. On a guidé le nouvel ambassadeur de la République française. En effet, l’on songe encore à une poignée de mains le 18 juin 2015 de celui qui se considère comme maître des lieux avec le prince Blücher et le démocratique prince Charles Napoléon (ou son fils ???). 

Vous allez devoir vous battre là-dessus, car c’est non aussi longtemps que la Wallonie est privée d’un millier d’hectares de son territoire au profit du duc et  prince empochant annuellement des dommages de guerre de plus de 250.000 euros. Ce non est proféré aussi fermement que ce qu’avait dit moins poliment en ce lieu le général Cambronne… non, non et non. 

Ce refus-là vient tout autant d’autorités françaises telles la Légion d’Honneur et l’Union nationale des Combattants que de nous.  

Une fois ce problème résolu, rêvons, je vous le dis de 
toute ma personne aussi européenne que wallonne, oui comme Mitterrand et Kohl à Verdun ou Sarkozy et Merkel à l’Arc de Triomphe, donc les chefs d’Etat ou leur représentant. 

Ici, la Province du Brabant wallon mérite des félicitations pour avoir racheter et se préparer à restaurer cet Aigle blessé avant que la rouille ne le détruise. Même chose pour la Colonne Victor Hugo aussi en restauration mais qui faillit perdre au risque des passants une partie de ses pierres. C’était sous la bourgmestre précédente mais l’actuelle me remplit d’espoir.  

Ce lieu, compte tenu de l’achat du bâtiment en face qui pourrait devenir un musée et de la proximité de la belle Alliance base du service de santé français il y a 197 ans ainsi que d’un observatoire de l’empereur, pourrait être un quartier français du champ de bataille faisant place à la longue marche européenne vers la Paix depuis le haut Moyen-âge jusqu’aux mains tendues par la France à l’Allemagne le 9 mai 1950 et la mise en commun du charbon et de l’acier rendant les guerres fraternelles impossibles en Europe occidentale ce que l’on oublie un peu trop aujourd’hui. 

Terminons par le message du vieillard : oui engagez-vous pour la Wallonie et cela vaut pour chaque Wallon. 

La Wallonie n’est pas n’importe quoi et ses citoyens pas n’importe qui, demandez-le à ceux de Suède comme je l’ai fait plusieurs fois. Pas de complexe d’infériorité ni de supériorité même si les Institutions de notre Wallonie n’ont pas été condamnées  plusieurs fois encore récemment par la Cour européenne des Droits de l’Homme pour atteinte à ceux-ci et donc à ceux des peuples. S’engager aussi pour l’Europe mais pas celle d’Herman Van Rompuy et de Manuel Barroso mais celle de Jean Monnet. 

Son regard dépassait sa Charente natale se tournant vers le monde entier, faisons de même.  

J’aurais pu naître à Diyarbakir ou à Ramallah, être kurde ou palestinien donc j’en suis solidaire car tous les combats pour la Liberté, l’Egalité et la Fraternité vont de pair et ce ne sont pas aujourd’hui Mandela, hier Martin Luther King qui me démentiraient.

Tout cela pour terminer avec le Résistant poète Louis Aragon, ensemble « Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas. »