dimanche 1 décembre 2013

Signaux de fumée de Wallon Fâché…

On ne saurait trop déplorer l’attitude des Wallons. Ils se satisfont d’être maintenus dans la dépendance d’un gouvernement fédéral dirigé par les flamands. Quant au gouvernement wallon, il se soumet bien souvent à la gouvernance économique belgicaine. 

Les Wallons ne peuvent s’imaginer qu’un jour, moins lointain qu’ils ne le pensent, ils seront colonisés par la Flandre. 

Les déclarations de volonté d’indépendance ou de séparatisme de beaucoup de flamands ne sont que de subtils paravents à leur véritable intention colonisatrice, autant culturelle qu’économique. Notable  mesure de colonisation, annoncer dans la presse belgicaine que de nombreux emplois sont disponibles en Flandre, à condition bien sûr de connaître le néerlandais. Devenez flamands, vous aurez un emploi !

Et cette presse belgicaine , dans Le Vif-l’Express du 20 septembre 2013, titrant « la face obscure des nationalistes wallingants » profère ainsi de véritables calomnies contre le peuple et le mouvement wallon, en insinuant qu’il collaborait avec les nazis ! Nous savons très bien que les Wallons ont développé une résistance héroïque à l’ennemi alors qu’en Flandre c’était tout l’inverse ! A quand des excuses de cet hebdomadaire aux divers groupes de résistance du Mouvement Wallon, et en particulier à ceux de Wallonie Libre ? 

Les belgicains veulent un avenir pour la Belgique qui va nuire à tous les habitants de la Wallonie. Ils se soumettent aux flamands qui impriment partout leur orientation culturelle et économique. Et ce n’est pas le gouvernement wallon qui s’y oppose ! 

Editorial, par Jacques F.A. DUPONT, Président de Wallonie Libre

Halte à la flamandisation totale de la Belgique.

Halte à la prise en main généralisée des flamingants, de la N.V.A. et autres, aux postes de commande de la Belgique.

Halte à la naïveté, à l’irresponsabilité de ceux que nous avons élus et qui vont de reculades en reculades devant le rouleau compresseur flamingant dominateur et impérialiste.

Halte à l’asservissement écrasant de la Wallonie par une Flandre fausse, revancharde, méprisante, pratiquant le dénigrement et le mensonge.

Halte à cette haine des Wallons (et de ceux qui parlent le Français) que les dirigeants flamands ont pu inculquer à leurs troupes et une grande majorité de leur peuple.  

Halte à cette Belgique flamingante et aux délires de ces belgicains wallons et francophones qui ne veulent rien comprendre (si ce n’est, pensent-ils, leurs intérêts démesurément personnels) qui trahissent et sacrifient l’existence de leur peuple.

Halte à ce désastre politique francophone que des citoyens courageux, dignes et fiers de ce qu’ils sont, battent en brèche, par leur dynamisme créatif et relances industrielles nouvelles malgré les aboiements indélicats d’une Flandre, malade de jalousie, à la moindre réussite wallonne, qu’elle s’acharne au plus vite, par coups bas, à détruire.

Halte à la Belgique, cliniquement morte. Par contre, que vivent quatre Régions autonomes et souveraines, Flandre, Wallonie, Bruxelles, Pays de langue allemande. (1)

A Monsieur Bart De Wever: oui à une confédération (pas la vôtre) de quatre entités absolument indépendantes et pouvant s’organiser en quatre Etats souverains. 

Ceci fait, libre à chacun d’eux de s’allier, de s’unir ou se réunir avec le ou les Etats souverains de leur choix suivant leurs intérêts propres sur des objectifs définis, avec égalité des droits et devoirs. Finies alors les lois du nombre, les clés de répartition 60/40 toujours injustement favorables aux Flamands et faussant les règles élémentaires de la démocratie. (Remarquons en passant que si la loyauté fédérale est inscrite dans la Constitution belge, ainsi que la Région bruxelloise, la Flandre n’a jamais respecté ces dispositions).

Oui à un éventuel confédéralisme équilibré et juste dans le respect de chacune des parties, mais non à un confédéralisme à la sauce N.V.A., où la Flandre et ses chefs, issus d’une ancienne idéologie, continuerait l’oppression et la destruction de la Wallonie et de Bruxelles.

(1) Repris ci-contre : extraits de notre dossier « vers l’indépendance » pages 11 et 12 Chap. 2 « vers l’Etat wallon », disponibles sur demande auprès des membres du Conseil Général.  

Flobecq, le 12 novembre
2013

De diverses façons de nier la Wallonie

Ainsi la promotion de la connaissance du néerlandais et de l’anglais a pour but de nuire à la connaissance du français et à son enseignement. Tout est fait à Bruxelles et dans sa périphérie pour nuire à la langue française. On y développe un soi-disant muticulturalisme multilingue qui a pour but d’y faire disparaître la prééminance de la langue et de la culture française. L’annexion de Bruxelles par la Flandre est ainsi programmée.

Il faut donc que la langue et la culture française restent la marque indélébile de la nation wallonne. Mais les Wallons sont-ils conscients de ce qui leur arrive ? 

Si la Wallonie se reconnaît dans un territoire, veut-elle se gouverner par elle-même ? Non, l’esprit belgicain qui la domine  la conduit ainsi à voir son destin politique de région autonome  remis en cause, au nom de la Belgique à sauvegarder à tout prix !  

A moins que des personnalités politiques différentes, comme J-M Javaux, participent au redressement wallon en créant des organismes économiques comme Meusinvest dans les régions ou secteurs ou l’outil a été réduit à néant. (1)

De tels projets existent en Wallonie. Ils n’impliquent pas de devenir ministre… 

(1) On peut toutefois douter du réel investissement dans un sens wallon de M. Javaux, lui qui se flatte d’être invité au Palais, se félicitant même d’être assis au dixième rang des invités… Voilà qui donne un sacré coup dans l’aile populaire, et risque bien de faire de M. Javaux un nouveau camelot du roi…

Y. GEOBERT

Discours de Jean-Emile HUMBLET, Président du Comité Wallon d’Action pour les Relations Extérieures (CWARE)


Il y a un an, j’ai eu la chance de passer une soirée avec M. Stéphane Hessel ce nonagénaire de deux ans mon aîné ; la trame de sa vie avait été l’engagement d’abord derrière le Général de Gaulle et ce soir-là, il s’agissait des Palestiniens.

C’est bien de finir sa vie en pouvant diffuser largement des sortes de consignes écrites : Indignez-vous et donc engagez-vous.

C’est dans cet esprit que je suis là ce matin à mon âge, mais Résistant à l’envie et à l’utilité de rappeler longuement un long passé ce qui est un devoir facile en ce lieu, car disons-le nous chaque matin en nous levant : l’histoire c’est nos racines ; le devoir du souvenir nourrit l’engagement d’aujourd’hui ce qui prépare demain donnant du sens dont manqueraient dit-on beaucoup de jeunes aujourd’hui, sans parler des autres.

Toutefois, je ne suis pas ici ce 16 juin, date anniversaire de la victoire de Ligny pour vous raconter ma vie et celle de ma génération mais pour exprimer en terminant un message essentiel.

Mais d’abord un mot personnel comme président d’honneur de l’Association franco-européenne de Waterloo deux ans ce jour avant le bicentenaire de la victoire de Ligny. 

Disons sur le lieu où nous sommes des choses souvent ignorées.

Il faut savoir que l’on voit un peu trop à proximité his Excellency the Ambassador of her Majesty Queen Elisabeth the second. On a guidé le nouvel ambassadeur de la République française. En effet, l’on songe encore à une poignée de mains le 18 juin 2015 de celui qui se considère comme maître des lieux avec le prince Blücher et le démocratique prince Charles Napoléon (ou son fils ???). 

Vous allez devoir vous battre là-dessus, car c’est non aussi longtemps que la Wallonie est privée d’un millier d’hectares de son territoire au profit du duc et  prince empochant annuellement des dommages de guerre de plus de 250.000 euros. Ce non est proféré aussi fermement que ce qu’avait dit moins poliment en ce lieu le général Cambronne… non, non et non. 

Ce refus-là vient tout autant d’autorités françaises telles la Légion d’Honneur et l’Union nationale des Combattants que de nous.  

Une fois ce problème résolu, rêvons, je vous le dis de 
toute ma personne aussi européenne que wallonne, oui comme Mitterrand et Kohl à Verdun ou Sarkozy et Merkel à l’Arc de Triomphe, donc les chefs d’Etat ou leur représentant. 

Ici, la Province du Brabant wallon mérite des félicitations pour avoir racheter et se préparer à restaurer cet Aigle blessé avant que la rouille ne le détruise. Même chose pour la Colonne Victor Hugo aussi en restauration mais qui faillit perdre au risque des passants une partie de ses pierres. C’était sous la bourgmestre précédente mais l’actuelle me remplit d’espoir.  

Ce lieu, compte tenu de l’achat du bâtiment en face qui pourrait devenir un musée et de la proximité de la belle Alliance base du service de santé français il y a 197 ans ainsi que d’un observatoire de l’empereur, pourrait être un quartier français du champ de bataille faisant place à la longue marche européenne vers la Paix depuis le haut Moyen-âge jusqu’aux mains tendues par la France à l’Allemagne le 9 mai 1950 et la mise en commun du charbon et de l’acier rendant les guerres fraternelles impossibles en Europe occidentale ce que l’on oublie un peu trop aujourd’hui. 

Terminons par le message du vieillard : oui engagez-vous pour la Wallonie et cela vaut pour chaque Wallon. 

La Wallonie n’est pas n’importe quoi et ses citoyens pas n’importe qui, demandez-le à ceux de Suède comme je l’ai fait plusieurs fois. Pas de complexe d’infériorité ni de supériorité même si les Institutions de notre Wallonie n’ont pas été condamnées  plusieurs fois encore récemment par la Cour européenne des Droits de l’Homme pour atteinte à ceux-ci et donc à ceux des peuples. S’engager aussi pour l’Europe mais pas celle d’Herman Van Rompuy et de Manuel Barroso mais celle de Jean Monnet. 

Son regard dépassait sa Charente natale se tournant vers le monde entier, faisons de même.  

J’aurais pu naître à Diyarbakir ou à Ramallah, être kurde ou palestinien donc j’en suis solidaire car tous les combats pour la Liberté, l’Egalité et la Fraternité vont de pair et ce ne sont pas aujourd’hui Mandela, hier Martin Luther King qui me démentiraient.

Tout cela pour terminer avec le Résistant poète Louis Aragon, ensemble « Celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas. »

samedi 9 novembre 2013

Notre Coq Wallon une fois encore vilipendé, par Yvon GEOBERT


Il se produit parfois dans la vie courante publique des faits auxquels on n’accorde aucune signification particulière, les transformant en accidents et pour lesquels les auteurs et témoins observent une certaine discrétion, tant par intérêt commercial que par peur de polémique politique.

Ainsi en a-t-il été en juin 2013 – sans plus de précision – au détriment des tenanciers du café « Le Coq Wallon » situé au coin de la rue de Wallonie et de la rue de Paris (tout un symbole !), à Tournai. Un débit de boissons sympathique et fréquenté par de nombreux clients.

Les vitres de ce café étaient ornées d’un Coq Wallon en verre dépoli du plus bel effet et qui donnait un certain cachet à l’enseigne du même nom. Ces vitres ont disparu récemment. A ceux des clients qui s’en étonnaient, les tenanciers répondirent avec quelque réticence que la vitre du côté de la rue de la Wallonie avait été brisée depuis de nombreuse années – ce qui reste à vérifier – tandis que du côté de la rue de Paris, elles l’avaient été en juin 2013. C’était l’initiative d’un client qui aurait envoyé des pavés dans ces vitrines représentant le Coq Wallon. Mais pour quelle raison ? Chacun s’en est fait aisément l’idée que ce client a voulu exprimer son antipathie politique à l’égard de l’emblème wallon, sous le couvert de la boisson, en l’occurrence.

A défaut d’obtenir plus de précision de la part des tenanciers ou d’autres témoins sur ce fait divers gestuellement politique -l’Espace wallon voisin n’étant même pas au courant- , l’auteur des faits ne peut être qu’un de ces nombreux belgicains qui ne veulent pas reconnaître l’existence de la Wallonie par son emblème.

Que ces individus se préoccupent plutôt des coups de patte qu’ils recevront, d’ici moins d’un
an, d’un certain Lion Noir… !



APPEL A LA MOBILISATION GENERALE, par Jacques F.A.DUPONT, président de Wallonie Libre

Trois questions me taraudent.
1. Pourquoi nos élus wallons ne s’insurgent-ils pas avec vigueur et détermination contre les injustices que la Flandre fait subir à la Wallonie ? Injustices économiques, sociales, de prise de responsabilités et culturelles ? Les faits sont trop nombreux ! La Wallonie, soumise à la « Loi du Nombre » flamande, n’est plus libre de ses moyens, elle n’est plus maîtresse chez elle.
2. Pourquoi les Wallons « éclairés », sensibles à ces injustices, ne s’unissent-t-ils pas, au-delà de leurs convictions philosophiques, politiques, partisanes ou autres, pour faire valoir devant nos responsables régionaux et fédéraux notre désarroi face à la domination écœurante que la Flandre nous impose ? Le Mouvement Wallon, et WALLONIE LIBRE en fait partie, doit se ressaisir dans son ensemble, sinon la Wallonie est perdue.
3. Pourquoi le citoyen wallon est-il toujours soumis à ce belgicanisme désuet, impropre à l’état actuel d’une Belgique pratiquement morte ? Pourquoi écoute-t-il encore et toujours les ronrons d’une presse belgicaine qui ne peut rien leur promettre si ce n’est le découragement et la peur de l’Avenir ?
4. Pour en finir : Nous sommes, en Wallonie, TOUS responsables de cet état de choses.
Que les élus du Peuple se ressaisissent !
Que le Mouvement Wallon se réveille !
Que le citoyen se reprenne en charge et que le bon sens triomphe de cette torpeur wallonne !
Il appartient à chacun de réagir, de dire enfin NON à cette soumission imposée.
Un peuple opprimé a le droit de se soulever contre l’oppresseur. Il a non seulement le droit, mais, bien plus, le devoir d’apporter à tout être le droit de vivre libre, libre de ses actes, et de s’épanouir dans le respect des Droits de l’Homme.
A WALLONIE LIBRE, nous serons toujours prêts à nous battre là où la démocratie est bafouée.

Fini les constats, aujourd’hui ce sont les actes qui comptent ! 
C’EST NOTRE CHOIX ! AU TRAVAIL !

« SOYONS FIERS DE CONSOMMER WALLON ! »


Après notre séquence spéciale « Vins wallons », nous poursuivons notre plongée dans le terroir si riche de notre belle Wallonie pour souligner deux initiatives particulièrement remarquables. Qui ne s’est pas plaint de n’avoir à choisir, dans nos supermarchés, qu’entre des produits frais venant de l’étranger ou ceux de la fameuse marque du Nord « FLANDRIA » ? Eh ! bien, il était temps, mais la Wallonie vient de lancer la parade, par le biais du logo « Agriculture de Wallonie, notre Région a du bon ». Destiné tant au consommateur qu’au producteur, désireux de favoriser leur terroir de même que d’alléger la facture carbone en privilégiant la proximité et la qualité, ce logo devrait envahir nos étals dans les mois à venir, et constituer pour nous, Wallons, une solution à notre dilemme désormais caduc : « produit Flamand ou étranger ? »
Soyons donc avertis et attentifs : le patriotisme économique, cher à M. MARCOURT ainsi qu’à WALLONIE LIBRE, passe aussi par l’achat de préférence de nos produits locaux ! Merci et bravo à l’APAQ-W et à l’O.P.W.
Parlez-en autour de vous : petits producteurs de fromage, de légumes, de bière, de fruits, près de chez vous : en bon militant wallon, proposez-lui d’adhérer au label et de vanter la provenance wallonne et la qualité de ses produits !
C’est la piste qu’a choisie le magasin « D’ICI » à Naninne, village situé entre Namur et le désormais « Centre Géographique wallon » de Spontin. Cette coopérative a pour principe de réduire au maximum les circuits de consommation tout en privilégiant l’aspect qualitatif et surtout la provenance locale wallonne de tous les produits qu’elle propose.
Comble de la précision : chaque produit est traçable, et le kilométrage entre sa provenance et le magasin est inscrit sur l’étiquette !
Nous n’avons pas pour habitude de lancer ainsi des fleurs ni de faire de la publicité gratuite pour l’un ou l’autre commerçant, mais pareille initiative va clairement dans le sens de ce que nous souhaitons, puisque, grâce à elle, près d’une centaine de producteurs de chez nous s’y retrouvent ! Et les consommateurs que nous sommes aussi ! 
 L. VANDAMME

La marque "Ardenne" pour une destination touristique européenne



     
         




Le logo de la nouvelle marque "Ardenne"








"Ensemble, bien que différents, nous sommes plus forts! ", souligne l'Union Départementale des Offices de Tourisme et Syndicats d'Initiative des Ardennes (UDOTSI). Par cette initiative, les trois pays (Grand-Duché de Luxembourg, France –Lorraine et Champagne-Ardennes- et Wallonie) entendent revaloriser cette "destination partagée" qu'ils estiment quelque peu délaissée.

"L'Ardenne est une destination très peu connue en raison de son morcellement territorial", estime l'UDOTSI. "Pour remédier à cela, elle a besoin d'une unicité d'image".

A cette fin, l'Union a développé le code de marque Ardenne, un label unique qui a pour vocation de coordonner la communication touristique des trois pays. Les différents partenaires du label se sont ainsi engagés à utiliser les mêmes éléments graphiques et de langage pour vendre touristiquement l'Ardenne.

Une nouvelle communication marketing concertée sera axée sur quatre thèmes principaux mettant en valeur les atouts de la région, à savoir le bien-être, l'authenticité, l'enchantement et le partage. Via ce nouveau concept, l'UDOTSI entend "faciliter la mise en place d'actions de communication et de promotion dans les structures touristiques ou dans le cadre de partenariats transfrontaliers.

" Elle espère qu'avec ce label commun et son logo aisément identifiable, un faisceau lumineux parsemé d'étoiles, elle attirera dans sa région de nombreux touriste » .



Spontin, au Centre Géographique de la Wallonie

C'est à Spontin que revient l'honneur d'héberger le très officiel Centre Géographique de la Wallonie. 


Une "appellation protégée", issue de savants calculs des géographes de l'Institut Géographique National.  La façon la plus simple de comprendre ce qu'est et comment se calcule un "centre géographique" est de reprendre la decription qu'en donne le grand spécialiste en la matière Jean-Georges Affholder, ingénieur en géodésie de l'IGN de France. 

Pour Affholder, le "centre géographique" est d'abord un "centre de gravité", un point d'équilibre.  "Pour expliquer ce que c’est un centre de gravité, il y a une analogie très simple. Vous prenez un polygone que vous découpez en carton et que vous posez sur son point d’équilibre ; c’est ce point qu’on appelle le centre de gravité."  En d'autres termes, si nous posions sur la pointe d'un crayon, localisée aux environs de Spontin,  une grande plaque découpée très précisément suivant le contour de la Wallonie (sur base d'une projection plane de la surface de la terre...), cette plaque resterait en équilibre...  Une vue de l'esprit !

La matérialisation de cette vue de l'esprit dépend néanmoins d'un certain nombre d'hypothèses quant au niveau de précision de certains calculs, au choix des projections géographques utilisées mais aussi et surtout quant aux limites de la région.  C'est ainsi que, si dans le cadre de 359ème (sic) réforme de l'Etat Belge, la Communauté Germanophone devenait une région à part entière, le centre géographique de la Wallonie (résiduelle...) se déplacerait !

Nous n'en sommes heureusement pas là et le Commissariat Général au Tourisme a donc libéré des subsides pour aménager et mettre en valeur cet endroit hautement symbolique.  Le Syndicat d'Initiative d'Yvoir, avec l'appui de la Commune, a défendu dans ce cadre un projet de mise en valeur du Centre par une marque symbolique, l'installation de panneaux permanents présentant les diverses provinces wallonnes, la réalisation d'une aire de pique-nique et la création de deux nouvelles promenades balisées à partir de la gare de Spontin.  Il faut noter que ces deux nouvelles promenades passent le long des anciens fours à chaux de Spontin, des témoins du passé menacés de destruction (voir l'article précédent à ce sujet et le site lapetition.be)

Le Centre Géographique est situé à proximité du lieu-dit "Haie Sainte-Catherine, à proximité de la Grande carrière de Spontin, au carrefour des anciens chemins conduisant respectivement vers Senenne et vers Sovet.  Ce lieu a l'avantage de se trouver à un jet de pierre de la E411, une proximité assurant une visibilité touristique maximale à cette nouvelle attraction yvoriienne.

http://groupesentiersdyvoir.skynetblogs.be/archive/2012/12/08/spontin-au-centre-geographique-de-la-wallonie.html

samedi 8 juin 2013


73ème ANNIVERSAIRE DE LA FONDATION DU MOUVEMENT DE RESISTANCE



            Sur le site historique du Mouvement de l'AIGLE BLESSE à Plancenoit (LASNE)



DIMANCHE 16 JUIN 2013 à 10h30,

WALLONIE LIBRE honorera ses créateurs du 18 juin 1940
par un dépôt de fleurs en leur mémoire, précédé de quelques messages aux Gens de Wallonie,

A midi, WALLONIE LIBRE honorera Mme Geneviève BECQUET, membre d'Honneur disparue cette année, ancienne présidente de l'Union Wallonne des Ecrivains et Artistes, par un dépôt de fleurs aux couleurs wallonnes au Cimetières communal de Nivelles;


A 12h30, repas à l'Hôtel-Restaurant "Nivelles-Sud DeValk" à Nivelles.
(rond-Point N27 Chaussée de Mons/R24 Contournement Sud, à proximité de la sortie 19 de l'autoroute E19 Mons-Bruxelles)


Buffets entrées - plats chauds et froids - dessert à volonté - café (35€ boissons N.C.)

INVITATION CORDIALE A TOUTES ET TOUS !

mercredi 3 avril 2013


Editorial Wallonie Libre 20/03/2013


En regardant notre vie de Belges aujourd’hui, force est de constater, qu’être Belge n’est pas un nom facile à porter.

Nous avons tous que notre pays est en décomposition. Et pourquoi dis-je encore notre pays ? Parce qu’il le faut bien, sur ma carte d’identité, il est encore écrit nationalité belge. Alors !

Pourtant, nous le savons, la Belgique est un pays artificiel, créé par d’autres dans un but purement égoïste mais pas pour notre bien à nous Wallons. Je veux seulement dire par là que, dès le départ, nous étions perdants.

En 1890, ce n’est donc pas d’hier, les revendications flamandes se font de plus en plus pressantes. Un premier congrès wallon, présidé par Edouard Termonia (1847-…), se tient les 20 et 21 juillet. En son point n° 4, on y trouve le texte suivant : « N’y aurait-il pas lieu de réclamer énergiquement le retrait immédiat des mesures favorisant les flamands dans les examens d’admission ou de promotion aux emplois publics civils ou militaires ? ».

Le virus de l’injustice mine la santé de la Belgique. Le Mouvement flamand l’a bien compris et la NVA fait croire à son peuple qu’il est victime et que la Wallonie profite injustement de la Flandre. La réalité est toute autre. Le point 4 du premier Congrès wallon est profondément vrai de nos jours. Nous l’avons maintes fois, depuis de très nombreuses années, dénoncé, répété, publié dans notre périodique sans pour cela émouvoir nos représentants aveuglés par les discours mensongers, soufflés par un vent venant du Nord dominateur et méprisant.

L’esprit orgueilleux de certains politiques flamands les pousse jusqu’à affirmer, sans complexe, qu’il faudra bien qu’un jour que les Francophones admettent qu’il faut se pliez à la loi du nombre qui, pour eux, est la vraie démocratie.

En ce Royaume de Belgique, dirigé par une Flandre despote, arrogante, jamais satisfaite, les injustices vis-à-vis de la Wallonie sont légion et malheureusement masquées par une presse belgicaine irresponsable.

Après le Général De Gaulle, disant qu’un peuple opprimé par un autre a le droit de se défendre et même le devoir de se battre contre l’oppresseur, Stéphane Hessel, grand résistant au nazisme, qui vient de nous quitter à 95 ans, publiait en octobre 2010 son « appel » de 32 pages au combat contre les injustices dans le monde par le célèbre « Indignez-vous ! » diffusé dans 35 pays et vendu à quelques 4,5 millions d’exemplaires.

Il n’y parle pas, bien sûr, de la Wallonie mais le principe de l’insurrection pacifique et la nécessité d’agir pour changer les choses est un devoir humanitaire. Il n’est pas permis de laisser la bride sur le cou de ceux qui, pour leurs intérêts égoïstes, assoiffés de pouvoir, ne respectent pas les élémentaires droits de l’Homme et foulent aux pieds nos valeurs fondamentales d’égalité, de fraternité et de liberté.

Petit fait parmi tant d’autres, Monsieur Jan Peumans, NVA, Président du Parlement flamand, refuse la « Fédération Wallonie-Bruxelles » dénomination contestée par les partis flamands car celle-ci n’est pas inscrite dans la Constitution disent-ils. D’accord, mais la région de Bruxelles est elle bien inscrite dans la Constitution que la Flandre a signée mais ne veut pas reconnaître cette Région bruxelloise. Cherchez l’erreur ! L’erreur c’est que la Flandre se croit tout permis et n’en fait qu’à sa tête. Rappelons que les deux Régions ont conclu un accord de coopération le 7 décembre 2012.

Mr Peumans, mêlez-vous de ce qui vous regarde ! Mr Peumans, gérez votre Flandre comme vous en avez envie, cela ne me regarde pas, mais taisez-vous. Je ne suis pas indigné, je suis dégouté, on touche là le énième fond.

Pour ma part, je considère qu’il faut être de ceux qui s’indignent pour oser se présenter au poste de représentant du peuple et de responsable de la vie des citoyens.

A nos élus, les 32 pages de Stéphane Hessel sont à méditer et à appliquer dans le domaine restreint de la Belgique au bénéfice du citoyen wallon.

J.F.A Dupont
Lettre au Ministre-Président de la Wallonie du 10 janvier 2013,


Monsieur le Ministre –Président,


Toujours à l’initiative lorsqu’il s’agit de promouvoir une Wallonie ouverte sur l’Avenir, visible et attrayante, le Mouvement WALLONIE LIBRE ne cesse de réfléchir à des outils, symboles, signes, pour illustrer cette Wallonie et lui donner le retentissement et l’envergure qu’elle mérite, et dont elle aura sans aucun doute besoin à l’avenir. Un avenir qui, pour nous, vous vous en doutez, ne peut que porter les couleurs généreuses de la Wallonie. C’est là la mission première que nous nous assignons, face aux tenants d’un repli sur un passé belge unitaire aussi illusoire que révolu, ou aux apôtres du repli ethnique, racial voire raciste, uniquement mû par la jalousie, l’envie ou le rejet du voisin ; nous voulons une Wallonie affirmée, assumée, reconnue, pleinement vécue dans les 253 communes wallonnes, par l’ensemble des citoyens qui y résident, et, nous l’espérons, véhiculant cette image positive et dynamique autour d’eux, dans leur quotidien, dans leurs contacts avec les voisins au sens large, lors de leurs déplacements à l’étranger, en vacances. Nous voudrions, comme vous, que le citoyen éprouve la fierté de son lieu de vie et se plaise à le transmettre.

Aussi, pour aboutir à un pareil constat, et à des propositions qui peuvent faire bouger les lignes, nous sommes allés voir ce qui faisait de positif ailleurs, et nous avons été séduits par quelques initiatives, assez transposables chez nous.

Nous avons particulièrement remarqué les actes posés par les entrepreneurs et les responsables des régions voisines et amies françaises, à savoir la Franche-Comté, la Normandie, la Bretagne et la Savoie, actes susceptibles de nous inspirer.

Ainsi, la Franche-Comté met-elle à la disposition des touristes et de ses propres citoyens toute une collection de livres et de brochures, dûment estampillés par la Région, dans la moindre petite surface de village, comme nous avons pu le constater par un heureux hasard dans un petit INTERMARCHE à la sortie de Besançon. Ces productions mettent en valeur des traditions, des patrimoines, des grands noms, des lieux emblématiques qui font la renommée de cette superbe région.

Nous avons également noté que cette démarche identitaire –non revendicative- était de mise l’été dernier au sein de la caravane du Tour de France par cette même région, de même que par sa voisine suisse du Jura, et par le Luxembourg. Nous sommes certains que ceux-ci n’eurent pas à regretter ces initiatives !

Côté Normandie, nous saluons la volonté de valorisation du terroir par le biais de la gastronomie, oh combien symbolique et appréciée, qui, sous le label « Produit de Gourmandie », met en avant le Calvados, le Pommeau, le Camembert et bien d’autres saveurs locales. Ce type de valorisation nous paraît plus que judicieux, ayant le mérite de donner une image positive des produits de cette région, en les associant à la notion de saveur, de qualité et de goût. Côté Normandie, nous saluons la volonté de valorisation du terroir par le biais de la gastronomie, oh combien symbolique et appréciée, qui, sous le label « Produit de Gourmandie », met en avant le Calvados, le Pommeau, le Camembert et bien
Nous ne pouvons que nous réjouir lorsque nous constatons combien, dans nos supermarchés même, cette valorisation de nos régions voisines passe bien : citons simplement les produits « Reflets de France » développés chez Carrefour, ainsi que la marque « Excellence Bretagne » développée depuis peu chez Intermarché, avec son cidre et ses palets bretons, entre autres… Les clients sont attirés, fidélisés, ils associent de fait la région visée à la notion de qualité, et surtout, ils peuvent aisément identifier le produit à son origine locale.

Même constat pour la « Marque Savoie », que l’on ne trouve hélas pas chez nous, mais sur place, et qui permet au « 74 » de se mettre en avant et de promouvoir son terroir et ses richesses. Son patrimoine naturel et alpin aussi, puisque la marque se fait forte de conquérir les enfants, leur offrant au travers de ses bornes dans les supermarchés, mais aussi dans ses maisons de Pays et Offices de Tourisme, de sympathiques carnets de coloriage, de jeux, de puzzles, de gadgets divers estampillés de la petite marmotte dont la Savoie a fait son symbole fort. Nous ne pouvons dès lors nous empêcher de faire le lien avec le petit coq dynamique Wally dont la Wallonie a fait un temps son accroche à destination des enfants. Ce coq séduit toujours les enfants par son graphisme sympathique. Mais il en va de même pour le coq de Paulus, qui attire toujours les enfants, tant par sa couleur éclatante que par son dessin élégant : NOTRE COQ PLAIT !!! Et attirer les enfants en la matière, c’est pour nous important : ce sont les citoyens wallons de demain !

Mais nous savons que votre entreprise de « branding » y sera particulièrement attentive ! Nous savons aussi quels efforts, exemplaires, fournissent tant l’Office des Produits Wallons, que l’APAQ-W, via leur périodique « Wallonie Nouvelle », ainsi que via la campagne « Wallonie des Saveurs », que nous saluons et dont nous n’avons de cesse de faire la promotion. Nous avons déjà en ligne de mire la campagne du « Salon des Vins Wallons », et nous n’hésitons pas à en faire la promotion maximale autour de nous, notamment via ce périodique, voire lors des cadeaux de fin d’année et la mise à l’honneur de l’un ou l’autre de nos membres.

Toute initiative visant à mettre la Wallonie en avant, avec des produits de qualité et un terroir riche de diversité et de beauté, nous en sommes toujours preneurs !!! Et ces quelques exemples que nous avons glanés durant les mois écoulés illustrent notre préoccupation pour le sujet, et sont autant d’exemples du volontarisme qu’une région bien dans sa peau peut développer, et de la campagne de séduction et de valorisation qu’elle peut mettre en place de façon bien plus dynamique encore.

Dès lors, à Wallonie Libre, nous appelons à l’installation de bornes wallonnes du terroir dans chaque supermarché, pour que les Wallons puissent profiter de cette richesse au quotidien, sans devoir faire plusieurs magasins ni se rendre obligatoirement à l’Office des Produits Wallons.

Mais d’autres sujets nous tiennent particulièrement à cœur, comme le marquage des limites de la Wallonie par des signalisations accueillantes, arborant à nouveau ce coq de Paulus dont nous sommes fiers. Souvent promis, tant par M. le Ministre Daerden que par son successeur M. Ludgen en leur temps, ces signaux se font cruellement attendre, et leur absence depuis des années nous semble des plus préjudiciables pour notre légitime visibilité wallonne. Quand seront-ils réinstallés, Monsieur le Ministre-Président ?

De même, l’absence de règles contraignant chaque maïeur à arborer le coq sur chaque bâtiment public nous semble une aberration administrative (pouvoir de tutelle) et une lacune grave d’identification du citoyen à sa région. Il nous paraît urgent que ces symboles forts soient mis en place pour combler ce qui apparaît à certains égards comme un vide symbolique parlant ! Une meilleure visibilité de la Wallonie, de son symbole, ne peut que combler ce manque de fierté dont nous sentons hélas chaque jour le poids.
Enfin, l’idée d’inscrire dans l’arsenal juridique wallon le mot « maïeur » pour désigner clairement le premier magistrat de chaque commune CHEZ NOUS, permettrait de donner, via sa tutelle, une touche wallonne définitive et indélébile à cette institution, premier niveau de pouvoir en contact avec le citoyen wallon. Il conviendrait dans ce cas de modifier les couleurs des écharpes maïorales et scabinales, en les limitant au jaune et rouge de notre drapeau. Nous faisons de ces deux mesures symboliques phares un principe fondamental.

Voilà, en quelques mots, l’aboutissement de la réflexion qui est la nôtre et que nous vous soumettons, certains qu’elle ne vous laissera pas indifférent dans votre œuvre de revalorisation de l’image wallonne, revalorisation à laquelle vous et nous sommes particulièrement attachés.
Espérant vous avoir convaincu, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre-Président, l’assurance de nos respectueuses salutations les plus wallonnes.

Au nom du Conseil Général, le Porte-Parole de WALLONIE LIBRE,

Laurent VANDAMME

En lisant ma Gazette…

Théophraste

La ligne rouge a été franchie. Après des années de résistance, BHV a été scindée et Bruxelles « gordelisée ». Les très politiques sportifs flamands peuvent ranger leurs bicyclettes. La périphérie est presque à eux. Bruxelles reste à conquérir et les « faciliteiten » à exterminer. Après un confédéralisme déjà bien engagé, la frontière linguistique se précise.

Cette dernière victoire donne des ailes à un mouvement identitaire présent, n’en doutons pas, dans toutes les classes et les courants d’opinion du peuple flamand. Cette force invisible est tellement perceptible que l’on doit s’attendre, à l’approche des élections de 2014, à une affirmation d’un nationalisme bien inscrit dans les gènes d’une population respectable mais, malheureusement, de plus en plus encombrante.

Il est même à craindre que la surenchère s’inscrive dans ses stratégies politiques.

Je n’imagine pas qu’il puisse en être autrement.

Les déclarations de Geert Bourgeois (NVA) renforcent mon opinion.

Si, comme annoncé, son parti remportait brillamment les prochaines élections, il serait en mesure de proclamer l’autonomie de la Flandre, quitte à négocier, avec la Wallonie, la cogestion de la capitale. Une solution peu démocratique pour les Bruxellois. Et, à laquelle, aucun Wallon ne pourrait souscrire.

En attendant, le danger existe. On ne saurait rester les bras ballants en se contentant de sourire des propos d’un personnage présumé présomptueux.

Mais, que faut-il faire ? Invoquer Sint Jan Berchmans ou simplement la Monarchie, ciment de la Belgique ? Franchement, je n’y crois pas.

Alors, que faire ?

Il appartient à tous les citoyens bruxellois ou wallons de bien réfléchir à leur commun avenir :
- Sans la Flandre.

- Avec la Flandre, si elle veut bien… Mais pas n’importe comment.

D’autres solutions sont, sans doute, possibles. Il suffit de les étudier.

Et oser choisir.