dimanche 18 octobre 2015

APPEL AUX WALLONNES ET AUX WALLONS !


En 75 ans d’existence, WALLONIE LIBRE a toujours privilégié la Wallonie et notre destin en tant que peuple dans ses actions et revendications,
Elle fut de tous les combats : Question Royale, grèves de 1960, frontière linguistique, combat pour le fédéralisme, crise des Fourons, respect des lois linguistiques et de l’autonomie des régions, établissement de l’administration wallonne à Namur, défense des droits wallons au sein de l’armée, de la SNCB, pour la construction des routes & autoroutes, le maintien du Thalys sur la Dorsale wallonne, pour la défense de l’agriculture et des produits wallons, pour la protection de notre patrimoine, pour la fin des injustices au sein de cette Belgique sans cesse plus flamande…
Aujourd’hui, un gouvernement composé de nationalistes flamands gère la Belgique. Après une « pause » institutionnelle, ces nationalistes flamands prévoient une remise à jour des dossiers sensibles, visant à contrôler entièrement la Belgique à leur seul profit.
CETTE BELGIQUE FLAMANDE EST UNE MENACE CONCRETE, BIEN PLUS TANGIBLE QU’UNE EVENTUELLE INDEPENDANCE DE LA FLANDRE, véhiculée par certains médias pour camoufler la vraie menace que constitue l’Etat BELGO-FLAMAND en gestation.
L’échéance de 2019, avec les prochaines élections fédérales, celle de 2022 avec la contrainte de l’autonomie fiscale totale de chaque région, notre destin en tant que peuple d’Europe, membre à part entière de la Francophonie et de la Francité, NOUS OBLIGENT A RESISTER, A POURSUIVRE LA LUTTE ET A PREVOIR L’AVENIR EN CONSEQUENCE…
NOUS MERITONS DE POUVOIR ENFIN DISPOSER D’UNE PATRIE A AIMER, A DEFENDRE ET EN LAQUELLE NOUS POUVONS NOUS RECONNAITRE ET NOUS EPANOUIR :  
NOTRE WALLONIE !
REJOIGNEZ NOTRE COMBAT !

INVITATION CORDIALE A TOUS ET TOUTES !


Madame, Monsieur, 
Chers ami(e)s de Wallonie Libre,

Voici 75 ans, une poignée de braves, mue par le seul sentiment de liberté et de justice, désobéissait aux consignes de l’Occupant pour se réunir, comme il était de coutume depuis une décennie, devant l’Aigle Blessé, symbole entre tous de la servitude de la Wallonie depuis 1815, et créer le Premier mouvement de Résistance au Nazisme.
Héritiers de la lutte contre la politique de neutralité à l’égard de l’Allemagne nazie, ces braves décidèrent de ne se séparer que lorsque la Wallonie serait libérée de son occupation et libre de choisir son destin en toute sérénité. Ce fut fait le 20 octobre 1945, un an à peine après la Libération, à l’instigation de notre Mouvement.
Aussi, c’est pour fêter ces deux anniversaires, celui de notre fondation (1940) et celui de ce premier Congrès Wallon (1945) que nous sommes heureux et fiers de vous convier à notre après-midi de réflexion, qui aura lieu le

SAMEDI 21 NOVEMBRE 2015, de 13h30 à 18h30, dans la prestigieuse enceinte du PARLEMENT DE WALLONIE à Namur

Au cours de cet après-midi, vous aurez l’occasion d’échanger avec quelques intervenants sur les thèmes de notre futur wallon, celui auquel nous nous devons de nous préparer en vue de la réouverture des dossiers dits « communautaires » à l’approche des élections fédérales prévues pour 2019.
Nul doute que la Flandre prépare ses futures armes pour s’approprier l’Etat Belge à son seul bénéfice, comme elle le fait depuis la naissance du « Vlaams Beweging », à la fin du XIXème siècle.
Aussi, à chaque avancée du Mouvement Flamand, les patriotes wallons et WALLONIE LIBRE purent avancer leurs propositions et participer de la sorte activement à la création de la Wallonie que nous connaissons aujourd’hui.
Le combat n’est pas fini : de nouveaux nuages s’amoncèlent au-dessus de nos têtes et menacent notre avenir : la Flandre annonce déjà la reprise du combat communautaire en vue d’une nouvelle Réforme de l’Etat, après 2019.
Quelles stratégies devons-nous mettre sur pied pour parer ces menaces ? Comment devons-nous réagir ? Que devons-nous exiger ? Que devons-nous refuser ? Quelle structure devons-nous adopter ? Quelles armes devons-nous choisir et utiliser ? Qui devons-nous croire ? Comment devons-nous agir ? Comment devons-nous nous préparer ? Telles sont les questions que nous aborderons avec ces spécialistes de nos institutions en cet après-midi de débat et de discussion.

L. VANDAMME, Porte-Parole 
J.F.A. DUPONT, Président

Editorial par Jacques F.A. DUPONT, président de Wallonie Libre, à l’occasion du 75ème anniversaire du Mouvement


Pour moi, ce qui est le plus important c’est l’autre, càd l’être humain, le personnage, l’individu, l’homme. C’est également notre petit coin de terre sur lequel nous vivons, appelé Wallonie, c’est donc le Wallon.

Si la Région wallonne a aujourd’hui ses frontières, ce sont les Wallonnes et Wallons qui constituent la Wallonie. C’est mon pays et j’en suis le citoyen responsable. Dans cet état d’esprit, prendre conscience d’être Wallon me conduit tout naturellement à être « régionaliste ». Je veux une Wallonie où m’épanouir, vivre honnêtement et dignement. Pour cela, chaque Wallon doit être libre de construire une Wallonie à la pointure de ses habitants sans contrainte extérieure, j’entends par là, libre de ses choix de croissance et de développement. Je deviens donc tout naturellement indépendantiste càd libéré de la servitude à un état belgo-flamand. Ceci m’oblige à devenir « séparatiste ».

Mais, me direz-vous, la Belgique indépendante de grand-papa, disparaît donc, le Royaume de Belgique est ainsi disloqué. Hé oui, c’est logique, si plus de royaume, je suis donc devenu « républicain ». Mais alors, vous n’êtes plus belge ? Non, je suis Wallon. Wallon dans la cohue et le bouillonnement européen en respectant les Droits de l’Homme et suivant la devise « Liberté, Egalité, Fraternité ».
Mort aux tyrans, dictateurs, vive la Démocratie pour laquelle les Résistants, dont Wallonie Libre, se sont battus pendant la dernière guerre mondiale de 40-45.


Jacques F.A. Dupont

Hommage à Jean Louvet

En 1986 sortait le Manifeste pour une Culture Wallonne, qui réunissait une série de penseurs et d’acteurs culturels sur un constat : LA WALLONIE DOIT AVOIR LA TOTALE MAITRISE DE SA CULTURE. Et non une communauté déracinée. En 2008, un second manifeste élargissait cette première exigence à l’enseignement, dans un Livre Blanc que l’intelligentsia s’est plu à snober. Jean Louvet était partie prenante de ces deux aventures, aux antipodes de la bienséance frankeupheune, celle qui se pique de parler le pur français rive-gauche  en dénigrant les productions provinciales. Que dire dès lors de la volonté de Jean de renouer avec les langues régionales ? De coller, comme le faisait un Arthur Masson, à l’âme populaire qui entend garder ses racines, car elles touchent au sol, à la glèbe, au vécu du petit peuple.
Jean nous a quittés en ce début d’année scolaire, lui qui fut un enseignant atypique et respecté. Il aura marqué la Wallonie depuis sa création institutionnelle en rappelant qu’un peuple sans ses racines n’est plus rien, si ce n’est une proie de la mondialisation aveugle et sourde, rouleau compresseur annihilant…
Adieu Jean ! Tu fus cet aiguillon de la conscience pour tout qui ose encore se dire wallon et en être fier. Ton théâtre était l’expression de cette âme du peuple wallon, inconscient de la richesse de son patrimoine et de son passé, faute d’en avoir été suffisamment instruit.
Aujourd’hui, la Wallonie pleure celui qui l’a aidée à mieux naître, à demander son émancipation culturelle et à vivre pleinement son identité, en pleine conscience des valeurs qui ont toujours été les nôtres… Merci Jean !

Il faut utiliser la langue wallonne et l'enseigner


Régulièrement, le débat sur l’usage de la langue wallonne refait surface. Récemment encore, la presse s’en est fait l’écho. 

Ce débat est toujours très vif : d’une part ceux qui trouvent le wallon dépassé, ringard voire vulgaire ; d’autre part, ceux qui défendent le terroir et leur patrimoine. 
Entre les deux, beaucoup de malentendus et d’incompréhension et donc, le débat reste bloqué. Et pourtant…
Il n’y a que des arguments positifs pour parler, utiliser et enseigner la langue wallonne. 

On peut en rappeler ici quelques uns :
  1. L’UNESCO rappelle régulièrement que le patrimoine linguistique fait partie du patrimoine mondial. Chaque année des langues meurent, au rythme de la mondialisation. Défendre et utiliser des langues, même à vocation régionale, c’est sauvegarder le patrimoine mondial de l’humanité. Pourquoi ceux qui défendent avec acharnement des langues africaines ou américaines en voie de disparition sont ils parfois les premiers à rejeter le Wallon ?

  2. Or, le Wallon n’est ni une langue vulgaire ni une « bête » langue. Le Wallon a ses lettres de noblesse tant en poésie, qu’en littérature qu’en théâtre. Sous cet angle d’ailleurs, le Wallon reste bien vivant avec des dizaines de représentations théâtrales chaque année, suivies par des dizaines de milliers de personnes. Certes, le Wallon a toujours été méprisé par les bourgeois francophones (au même titre que le flamand d’ailleurs et pour les mêmes raisons, des raisons sociales, le français étant la langue de la réussite). Mais il faut aujourd’hui sortir de cette appréciation sectaire d’origine sociologique. Le Wallon n’est pas une question de classe sociale.

  3. En France, les langues régionales sont enseignées dans les écoles et font l’objet d’ailleurs de points pour le bac. Ces enseignements sont un succès (Corse, Breton, Basque,…) et ont permis, pourtant dans le pays du décret de Villers-Cotterêts, dans un pays connu pour son hyper centralisation jacobine, de sauver les langues régionales.

  4. Pourquoi dés lors en Belgique, et singulièrement en Belgique francophone ce mépris vis-à-vis de l’enseignement de la langue régionale ? Alors que le Conseil de l’Europe a adopté une convention sur la protection des langues minoritaires, convention que la Belgique a toujours refusé d’approuver, sous la pression principalement flamande.

  5. L’apprentissage des langues étrangères est primordial. Or, ce n’est pas en se fermant sur le seul sacro saint français que l’on va ouvrir les oreilles et les cerveaux de nos étudiants… Si on peut dés le plus jeune âge ouvrir les cerveaux des étudiants à une autre musique linguistique, ce serait profitable à cet apprentissage de façon certaine. Pourquoi dés lors ne pas utiliser le Wallon comme déclic intellectuel possible et efficace ?
    Aucun argument ne plaide contre l’apprentissage du Wallon et son enseignement à l’école. De très nombreuses initiatives existent mais elles n’ont pas l’appui nécessaire pour sortir de leur marginalité.
    Une possibilité serait de donner aux pouvoirs organisateurs plus de souplesse, plus d’autonomie en la matière.
    La volonté politique est-elle là ?
    Il est vrai que cela pose plus largement la question du dynamisme de notre administration de l’enseignement… 

    Marc Bolland, ancien député wallon, mayeur de Blegny (Lîdje) - 26 juillet 2015

mardi 30 juin 2015


75ème anniversaire de Wallonie Libre : ALLOCUTION



Monsieur Robert COLLIGNON, ancien Ministre-Président de la région wallonne

samedi 13 juin 2015

PELERINAGE ANNUEL A L’AIGLE BLESSE



75ème anniversaire de Wallonie Libre : INVITATION



DIMANCHE 28 JUIN 2015
FACE A L'AIGLE BLESSE PLANCENOIT (N5)



PÈLERINAGE WALLON
AUX RÉSISTANTS FONDATEURS DE LA WALLONIE LIBRE
IL Y A 75 ANS, LE 18 JUIN 1940



LA CÉRÉMONIE, AVEC ALLOCUTIONS ET DÉPÔT DE FLEURS, SERA SUIVI D'UN REPAS LIBRE (35€) AU RESTAURANT-BUFFET DE VALK A NIVELLES A 12h15; CORDIALE INVITATION A TOUS

En lisant ma Gazette… Théophraste


Aéroports En Wallonie, les aéroports se portent plutôt bien.

Liège déjà spécialisé dans le fret accueille depuis peu les touristes d’un grand tour opérateur chinois à la cadence de près d’un millier de visiteurs par semaine.
Un plus serait de les amener à prolonger leur séjour dans la charmante cité ardente.
A Charleroi on pense à augmenter la capacité d’accueil. Sans l’aide de la ministre qui dit n’en avoir pas les moyens !
Cette bonne santé ne plait pas à tout le monde. Notre petite compagnie nationale  Brussels Airlines intervient dans le débat qui oppose Charleroi à la Commission européenne. Celle-ci reconnaît que les aides de la région wallonne lui ont permis un développement sensible mais que l’aéroport doit les répercuter sur les redevances. Donc que celles- ci soient augmentées. Pourquoi Brussels Airlines n’a pas profité de l’aubaine au lieu de poser ce geste inamical ? 

Biodiversité L’Europe a tancé la Belgique. En cause la Wallonie qui n’a pas encore pris les mesures de protection des habitats et des espèces sensibles. Notre région compte 240 sites Natura. Seuls 57 sites sont en ordre. Le retard remonte au 7 décembre 2010. Un mauvais point !

Chemin de fer Nous rappelons avec insistance et continuerons à le faire. Bis repetita placent . 
Arrêté pour des raisons technico-financières le Thalys transitant par la Wallonie a été interrompu sans que l’on ait précisé une date pour sa remise en service. Nous attendons des éclaircissements.
Le chantier de la gare Calatrava à Mons est à l’arrêt. A ce train elle ne sera pas construite avant 2017. C’est le point de vue du ministre. Je crains que ce soit plus tardif. En attendant cette échéance aléatoire, c’est un conteneur de belle taille qui en tient lieu. Il est situé à 300 mètres des quais.
Curieuse organisation.

Distribution A en juger par les fermetures de magasins et ses licenciements de personnel Delhaize n’est pas au mieux de sa forme. Ses pourparlers avec une firme hollandaise du même secteur ne me disent rien qui vaille. Coopération, participation, fusion ou absorption ? De toute manière le résultat de l’opération sera bénéluxien. Au plan culinaire on risque d’y perdre en goût et en qualité. Je préférerai toujours le Herve et le Camembert à l’Edam ou au Gouda. Même s’il devait coûter quelques liards de plus.Delhaize sera-t-il remplacé par « Ahold » ? C’est la grande question du jour. 

Francophonie Le ministre-président du gouvernement flamand demande que la Belgique quitte l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie). Il estime qu’il n’appartient pas à un pays fédéral d’adhérer à une organisation internationale dont la raison d’être relève de la compétence d’une autorité fédérée. Les réponses du premier ministre et ministre-président de la région wallonne furent cinglantes.  
Charles Michel a déclaré qu’il n’avait nullement l’intention de quitter l’OIF mais tout au contraire de renforcer notre action au sein de cette organisation.Joëlle Milquet en visite au Québec a témoigné de la même fermeté.
Pour sa part, Rudy Demotte a insisté sur le fait que l ‘organisation défendait le plurilinguisme, la diversité culturelle, la paix et la démocratie et que bien sûr, elle assumait aussi la défense de la langue française, l’une de nos trois langues nationales. Il est logique que notre pays en fasse partie comme, d’ailleurs le Canada un pays bilingue à majorité anglaise. Un beau front commun wallon qui fait plaisir à entendre.

Langues et langages Il se dit dans ma Gazette que nos patois pourraient ne plus être parlés d’ici une vingtaine d ‘années. La Wallonie sans son Wallon, son Picard, son Gaumais (Lorrain) ou son Champenois serait-elle encore elle-même ? Oui, sans doute Mais avec un petit goût de moins. Est-ce pour cette raison que les francophones de chez nous affectionnent les belgicismes combattus jadis par les Joseph Hanse, Albert Doppagne (mon regretté professeur d’Humanité) et bien d’autres. Doit-on fermer la chasse ? Non, sûrement pas. Ne serait-ce que pour savoir quand on commet la faute. De plus en plus admises dans le Robert ou le Larousse. La langue française peut être plurielle mais garder son unité pour rester claire, précise et planétaire.. Pourquoi ne pas éditer un gros dico des termes et expressions propres à nos langages avec tous les mots spécifiques des langages des cinq continents ?
Quant aux patois en perdition, pourquoi ne pas demander leur inscription sur la liste de l’Unesco ? Pourquoi la RTBF, qui met à l’honneur l’excellente et désopilante pièce bruxelloise « Bossemans et Coppenolle » ne ferait-elle pas de même avec les meilleures pièces de notre répertoire patoisant ? C’est en les écoutant à la radio que j’ai appris le wallon, sinon à le parler du moins à le comprendre. Ce fut avec plaisir.
MONS 2015 Parmi les musées inaugurés à l’occasion de l’année culturelle le « Silex’s »  a été construit à Spiennes au sud-est de la ville entre les routes de Beaumont et de Maubeuge. 
Il s’agit d’une grande rotonde perchée au sommet du plateau du Petit-Spiennes sur les lieux d’extraction du silex qui, à l’époque néolithique servait à la fabrication d’un outillage très varié. Le site comprend des milliers de puits d’où étaient extraits les rognons de silex pour la taille en surface. Ces puits étaient d’un diamètre de 1 à 1,5m et d’une profondeur qui pouvait atteindre 15m.  Ils étaient distants les uns de autres de quelques mètres Ce site compte parmi les plus importants d’Europe. Un de ces puits est visitable. Vu l’affluence il faut s’inscrire à l’avance. 

Patrimoine La ville de Tournai, a gardé sur l’Escaut sa porte d’eau, le pont des trous. Cet ouvrage faisait partie de la grande enceinte fortifiée du XIIIe.. En 1948, pour faciliter la navigation ses tours et ses arches furent rehaussées de 2,40 m. Un projet de liaison Seine – Escaut met une nouvelle fois en péril ce symbole cher aux Tournaisiens. Les solutions pour aménager le site sont risibles. Il faut maintenir le pont tel quel. Un  détournement s’impose. Si le canal constitue un profit pour l’économie, cette richesse espérée devrait garantir le maintien de ce patrimoine.
Urbanisme « La Wallonie dispose-t-elle des outils pour réguler son offre commerciale ? » Excellente question posée par Stéphane Hazée (ECOLO) dans ma gazette. La tendance à installer les grandes surfaces et les galeries commerçantes à l’extérieur des villes a pour effet de désertifier leurs centres. L’augmentation des vitrines vides se situerait à 13,5% dans certains cas elle atteindrait 20%. Ce n’est certainement pas la désignation d’animateurs spécialisés qui renverserait la tendance. D’autres mesures plus fondamentales sont nécessaires. Apparemment les responsables ne semblent pas s’en rendre compte. Et pourtant une réflexion s’impose.

Waterloo 1815 Tout le monde le sait. : Napoléon a perdu la bataille. Wellington l’a gagnée: les Anglais le savent. Lequel des deux rapporte le plus aux boutiques de souvenir ? Napoléon ! C’est encore en son honneur que l’on va mettre en évidence la route qu’il emprunta pour livrer sa dernière bataille.

Elle quitte la France à Hestrud et se dirige vers Beaumont, Marbaix-la-Tour, Jamioulx, Marcinelle, Charleroi, Fleurus, Ligny et Genappe et atteindra Waterloo. Le beau temps se pointe. Automobilistes à vos voitures, marcheurs à vos godillots A ces derniers je rappelle que les grognards se tapaient des étapes de 40 km avec 40 kilos sur le dos et des chaussures, sans pied gauche et sans pied droit. A tous bonne route.
Pour marquer le deuxième centenaire de cette « victoire » Cela n’a pas plu à la France ; Cela n’aurait pas plu aux Wallons qui se souviennent des conséquences de 1815 : le rattachement aux Pays-Bas.




vendredi 12 juin 2015

Laurent VANDAMME, porte-parole de Wallonie Libre



2015, année Napoléon en Wallonie ! Il faut dire que le personnage, hors du commun, suscite avant tout la curiosité, que l’on en soit un fan inconditionnel ou un opposant résolu de sa légende. Il est certain que l’Homme ne laisse personne indifférent ! Les festivités du 200ième anniversaire de la « Campagne de Belgique » (Waterloo, Quatre Bras, Ligny, Wavre, Namur et la retraite) donnent la mesure de l’importance de l’évènement. Il se dit que la France, déjà opposée à la sortie d’une pièce commémorative, n’enverra aucun représentant de premier rang pour célébrer ce qui reste pour elle (et pour nous Wallons par ricochet) une terrible et durable défaite, tant militaire que politique. 

Il reste dans l’espace wallon, 200 ans après, un sentiment d’inachevé, d’immense gâchis politique, une punition collective dont certains ont pu tirer avantage : outre l’Angleterre, qui a triomphé, et la Prusse, pour qui ce fut le prélude au Kulturkampf de Bismarck, on ne peut que noter la montée en puissance de l’esprit anti-français, instrumentalisé par le monde paysan flamand, et qui préfigure sa révélation à maturité à la fin du XIXème siècle. 

La séparation administrative que nous connaissons, et qui a connu son apogée lors des deux guerres mondiales, doit beaucoup aux décisions du Congrès de Vienne et au climat que la Flandre a instillé depuis lors dans nos institutions. A l’occasion de l’anniversaire, cette Flandre révèle sa flamme pour les « Grands Pays-Bas » de 1815-1830, dans cette tradition pan-néerlandaise ou thioise, dont bon nombre au Nord se veulent le fer de lance. Elle entraîne dans ce bal une armée belge, puisque voilà quelques années que les Etats Majors des deux pays voisins collaborent au point de songer à ne plus en faire… qu’un seul ! Et ne parlons pas de ce refus par notre armée de favoriser le Français Dassault et son Mirage pour remplacer nos poussiéreux et déclassés F16… américains. 

La sage Wallonie officielle ne fait bien sûr pas de vagues, elle se tait, elle fait profil bas, mais nous, WALLONIE LIBRE, n’hésiterons pas à dénoncer la terrible forfaiture dont nous sommes les victimes. Spitaels disait : « Il ne faut pas tendre le col en victime expiatoire » : nous ne nous avouons pas vaincus ! Mais nous ne laisserons pas non plus nos adversaires gagner de nouveaux Waterloo à nos dépens. Les intérêts vitaux wallons en dépendent ! N’évoquons même pas la présence massive de têtes couronnées aux « festivités » : elle augure bien de l’aspect résolument rétrograde, aux antipodes des valeurs de 1789, que la « Belgique de 2015 » entend leur donner…

EDITORIAL, par J.F.A. DUPONT, président de Wallonie Libre, pour son 75ième anniversaire à l’Aigle blessé


Pour le 200ième anniversaire de la bataille de Waterloo, les nombreux monuments érigés à la mémoire des soldats des différents belligérants ont été remis à neuf. Parmi ceux-ci, un monument français « l’Aigle blessé » construit en 1904 « au dernier combattant de la Grande Armée 18 juin 1815 » où le dernier carré de la Garde impériale aurait succombé.
Raymond Colleye (Bruxelles 1890 – Forest 1963), fondateur des « Jeunes Gardes Wallonnes » fut l’organisateur des pèlerinages à Waterloo (1928) au monument de « l’Aigle blessé » à Lasne et devant lequel se réunissaient entre les deux guerres (14 – 18 et 40 – 45) plusieurs milliers de manifestants wallons opposés à la politique de neutralité de la Belgique face à la montée en puissance du nazisme hitlérien.
Le 18 juin 1940, quelques militants wallons, sous l’occupation allemande, s’y rendirent et décidèrent ce jour-là de créer « la Wallonie Libre » au côté de « la France Libre » à l’appel du Général De Gaulle.
En ce 75ième anniversaire de Wallonie Libre, le 28 juin prochain, nous serons toujours là au pied de l’Aigle blessé pour réaffirmer notre combat, toujours inachevé, face à l’impérialisme flamingant, relent de cette idéologie revancharde germanique. Celle-ci, aujourd’hui en Belgique, nous impose une gouvernance belgo-flamande dans laquelle la Wallonie est minorisée, comme ce fut le cas dans le régime des Pays-Bas après la défaite de Napoléon à Waterloo, entrainant de ce fait la Révolution de 1830 et la création de la Belgique.
Le 28 juin 2015, au pied de l’Aigle blessé, face à la stèle rappelant les noms et les gestes de nos fondateurs voici 75 ans, notre réaffirmerons une fois encore notre appartenance à la francophonie de laquelle la Flandre veut nous extraire, notre attachement inflexible aux libertés individuelles démocratiques, à l’égalité et la fraternité entre tous ceux épris de paix et de justice.

dimanche 3 mai 2015

Editorial : Une Wallonie bafoué, méprisée, humiliée, dominée ...


D’autres qualificatifs pourraient encore s’aligner tels que : spoliée, mot bien plus exact, roulée dans la farine par une Belgique flamande, pour la Flandre et ses habitants, plus nombreux, mais dans leur esprit surtout, d’appartenance à une race supérieure, calquée sur une funeste idéologie du siècle dernier.

Par petits pas certes, avançant mais ne reculant jamais, sans polémique, nous arrivons par des constats objectifs et incontournables (pas de statistique, elles sont détenues par des Flamands purs tons, n’hésitant nullement à les travailler pour le profit du Flamand et cela sans état d’âme, voire même sans respect de la loi de loyauté fédérale inscrite dans la Constitution) nous arrivons à voir que l’injustice écrase la Wallonie.

Tiens, tiens, Geert Bourgeois, Ministre-Président flamand NVA, toujours lui, celui qui rejette la démocratie en ne voulant toujours pas nommer des bourgmestres francophones de la Périphérie bruxelloise élus pourtant démocratiquement. Il crache sur la culture française et sur tout ce qui parle français.

Encore lui, qui considère que la Belgique n’a plus rien à faire dans les réunions des Chefs d’Etat (77 états) membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Ben voyons, la Belgique est flamande donc n’est plus francophone. Les Wallons n’existent plus dans la Belgique de 2015.

Mais il les collectionne cet individu, toujours lui : « Où va en Wallonie l’argent de la Flandre ? » Il veut contrôler ce que font les Wallons de leur argent. Serait-il aussi Président du Gouvernement wallon ? Je ne suis pas intéressé de savoir si Geert Bourgeois dort dans des draps de soie ou s’il mange du caviar chaque midi.
Il ne considère que des transferts « Flandre-Wallonie » mais ne parle jamais des transferts « Wallonie-Flandre », et il y en a même beaucoup, qui appauvrissent la Wallonie. Il ne parle jamais de la clé de répartition 60-30 (Flandre-Wallonie) qui, à tous les niveaux favorise la Flandre. (Plus un centime pour les chemins de fer wallons !!).


Je vais déposer ma plume, car j’enrage face aux nombres impressionnants d’injustices subies par la Wallonie face à la Flandre glorieuse. La liste est très très longue, j’en suis écœuré : ne parlons pas du port d’Anvers et de son entretien, de la double autoroute Bruxelles-Anvers (une autoroute grande vitesse dans une autoroute, il faut le voir pour y croire), du port de Zeebrugge, de la magnifique gare d’Anvers, du refus de la liaison SNCB Bruxelles-Luxembourg, des moyens comparés de communication en Wallonie et en Flandre, des inondations de Tubize pour protéger Halle, de la flamandisation de l’Armée (plus de 80% d’Officiers supérieurs et même de Sous-Officiers flamands), idem dans l’Administration, de l’occupation des postes à haut niveau de responsabilité gouvernementale par des Flamands très bon ton, même NVA, à tendance idéologique d’un peuple supérieur dans tous les domaines et là où il ne l’est pas, (secteur scientifique, aéronautique), ils ont le culot de réclamer le pouvoir. Par jalousie, ils essaient de détruire ce qui va bien en Wallonie (zoo d’Anvers vis-à-vis de Pairi Daiza, aéroport de Zaventem contre Liège et Charleroi …..) et c’est loin d’être fini !

Trop, c’est vraiment trop, parce qu’ils y ajoutent le mépris par leurs réponses, en haussant les épaules, aux reproches sur leurs comportements aux funérailles de Karel Dillen, aux réunions du Sint Marteensfond, des VNV, vis-à-vis des immigrés congolais, marocains,… par des personnages éminents du premier parti de Flandre et du Gouvernement Michel.

Ils nous prennent pour des cons ! Il est vrai que Theo Lefèvre disait « les Wallons, on rentre dedans comme dans du beurre ».

Mais je suis très loin d’avoir tout dit ! Chacun complètera !

Et comme je l’ai dit en français, les oreilles de Geert Bourgeois risquent de contracter une otite grave ! Sans rancune, Geert Bourgeois ?

Quant à nos élus wallons, quelle déception !

Pour Wallonie Libre, la solution, la vraie, c’est la séparation pure et simple mais totale.


Jacques F.A. DUPONT, Président de Wallonie Libre

WATERLOO 2015: DEMI-VICTOIRE ! WATERLOO


L’an dernier, nous intervenions contre la Brasserie du Bocq, à Purnode, qui avait eu le mauvais goût d’intituler sa bière « Waterloo » THE BEER OF VICTORY. Outre l’intitulé anglomane qui ne laissait planer aucun doute sur le camp adopté par les brasseurs, restait la scandaleuse association Waterloo = victoire, qui ne nous agréait pas du tout, constituant une agression de front contre la France et, par delà, contre tous ces Wallons, fidèles à l’Empereur, engagés contre le retour à l’Ordre Ancien voulu par les Alliés et le funeste Congrès de Vienne…

Faute d’avoir de réponse satisfaisante, nous interpellions un importateur français du produit (Couleur Bière, pour ne pas le citer, à Bellegarde-sur-Valserine, entre Genève et Lyon), lui faisant remarquer qu’il collaborait à une œuvre de dénigrement de la France, et le priant de relayer notre combat en France. Chose qui fut faite ! Acte 3 : la bière fut sponsor de l’expo « Waterloo » au musée Curtius de Liège durant l’hiver. Là aussi, nous avons bruyamment montré notre désaccord avec le message véhiculé par le produit !


Voici quelques jours, nous constations que « VICTORY » avait été remplacé par un plus neutre « BRAVERY ».  Certes toujours IN ENGLISH. Demi-victoire donc ! Hasta la victoria ?

Suite à l'article de Philippe DUTILLEUL sur la 6ème réforme de l’État paru dans notre périodique



Nous savons bien, nous aussi, que cette 6ème Réforme de l’Etat, à force de vouloir servir les intérêts flamands, n’a engendré qu’une situation où les Wallons ne peuvent que se retrouver à nouveau perdants. Sachant que la Flandre n’a d’autre but que de coloniser l’Etat Belgique pour mieux le vider de sa substance, il n’est pas étonnant de constater combien la N-VA se sert de ses ministères fédéraux (tous régaliens !) pour pousser son avantage financier au maximum et transformer définitivement et de façon irréversible cet Etat en un Emirat belgo-flamand, où les Wallons ne comptent pour rien. Pour nous, faut-il le dire ?, seule la disparition de cette menace permanente à nos intérêts que constitue la Belgique, permettra enfin de remettre les pendules à la bonne heure, celle d’une dignité retrouvée par le seul fait de la fin de la minorisation et de la servitude politique mises en place par nos dirigeants vis-à-vis de la Flandre, et notre entrée dans le concert des Nations d’Europe.

La case « confédéralisme » est de ce fait facultative, car déjà dépassée par les faits ; seule la case « indépendance » est donc envisageable. Nos dirigeants wallons, aveuglés par le mirage « Belgique éternelle », devront tôt ou tard s’en rendre compte, à moins d’être complètement tarés !
On touche le fond : peut-on encore creuser plus bas ???

lundi 16 février 2015

PRIS SUR LE VIF :

"Réforme du paysage judiciaire pilotée par les Flamands au profit de la Flandre"
L'ancien procureur du Roi et juge de paix, Thierry Marchandise, a pris sa retraite le 1er décembre 2014. Invité au JT de 13h, et libéré de son devoir de réserve, il estime que la justice souffre de maux énormes qui sont plus graves qu'il y a 40 ans et qu’elle est outrageusement flamandisée. Il met évidemment en cause le monde politique.
(Extrait de l’article de C. BIOURGE, source rtbf.be)


"Les Flamands sont au poste de commande"

L'ancien procureur dénonce une justice trop flamande : "Les Flamands sont au poste de commande", dit-il.
"La ministre précédente (Annemie Turtelboom, ex-ministre de la Justice Open-VLD, ndlr), avait un cabinet qui était un cabinet à 99% flamand. C’était un cabinet fédéral et donc, je ne comprends pas", ajoute-t-il, "j’espère que Mr Geens (le nouveau ministre de la Justice CD&V, ndlr) va pouvoir montrer autre chose".
Quant à savoir si cette flamandisation favorise le Nord, il répond : "C’est évident que cela joue, on l'a constaté sur le terrain". "La réforme du paysage judiciaire a été pilotée essentiellement par des néerlandophones avec des décisions qui peuvent léser les francophones". 

"Prenez votre souffle pour changer fondamentalement les choses", lance-t-il pour conclure à l'adresse de l'actuel ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V).

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Après avoir dénoncé la flamandisation toujours plus poussée des derniers secteurs restés fédéraux (SNCB avec des investissements exclusivement en Flandre entre 2010 et 2020, comme l’affirmait encore un article du SOIR du vendredi 22 janvier, armée avec 82% de généraux flamands (17 sur 22) en 2015 ainsi que l’annonçait Denis Ducarme voici un an, et j’en passe), voilà qu’un haut fonctionnaire fédéral sitôt en goguette se fait le porte-voix du malaise vécu au plus haut point dans son département. Jusques à quand devra-t-on encore donner des exemples de cet état de fait, et surtout pour combien de temps encore les Wallons accepteront-ils encore benoîtement ces situations scandaleuses sans se révolter ? Car ne nous y trompons pas : à force d’être déconsidérés, c’est finalement à une révolte des Wallons contre cet Etat Belgo-Flamand et ceux qui le servent (valets et complices) que nous devrons enfin notre indépendance !



«PAS DE PLACE POUR LA RESIGNATION NI POUR LA REDDITION WALLONNE»

EDITORIAL , par Laurent VANDAMME, porte-parole de WALLONIE LIBRE
Pour nous, vrais Wallons, convaincus et déterminés, les temps sont durs. En effet, la crise ne nous épargne pas, bien que la situation semble pire ailleurs. Chaque jour, nos sentiments de Wallons, et la fierté que nous voulons y associer, est mise à mal par des relents d’un belgicanisme aussi suranné que ridicule (faut-il à ce sujet citer les « I LIKE BELGIUM » du magazine conservateur PARIS MATCH, ou le pompeux anniversaire de « C’est du belge » sur la RTBF, au risque de leur faire une publicité imméritée ?), alors que tout pousse, et surtout l’évidence des faits, à prendre conscience que notre destin, quoi qu’en disent les esprits étroits, est plus que jamais ouvert pour nous, et que tous les espoirs, dans ce monde en perpétuel chambardement, nous sont permis de voir notre libération advenir bientôt.

Cette année qui s’achève a en effet vu l’Ecosse passer à un cheveu (roux !) de son indépendance. Nombreux furent ceux et celles à se rappeler avec amertume le fameux soir de scrutin de 1995, lorsque nos frères du Québec ont vécu pareille mésaventure, d’un cheveu encore plus fin (49,42%)

Toutes les promesses tardives et maladroites de Londres n’y changeront rien, et le fameux « Brexit » annoncé -la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE-, sans parler des velléités d’émancipation galloises et nord-irlandaises, n’y feront rien : tôt ou tard, et peut-être plus rapidement que certains ne le souhaiteraient, l’Ecosse remettra sur le tapis la question de ses liens avec Westminster. Le test aura vite lieu : des élections doivent avoir lieu en mai prochain, et tous les sondages annoncent un raz de marée nationaliste SNP en Ecosse, et surtout un succès des europhobes UKIP en Angleterre. Quand on connaît les sentiments europhiles des Ecossais et des Gallois…

2014 nous a également permis de vivre les déferlantes catalanes dans les rues, et ce bras de fer juridico-politique ridicule pour tenter de faire taire les nationalistes réunis… Conséquence : le président catalan Mas a décidé avec les autres partis nationalistes d’avancer le scrutin régional au 27 septembre, en y allant unis pour donner plus d’ampleur au triomphe nationaliste, à deux mois du scrutin général espagnol qui devrait confirmer cette poussée.

Citons encore nos amis jurassiens, engagés dans la procédure communale pour l’adhésion de Moûtier en 2016 Nul doute donc que 2015 nous apportera donc encore de beaux moments, tels que nous en rêvons en Wallonie !

Mais 2014 fut aussi pour les militants wallons que nous sommes une année à marquer d’une pierre noire, avec la disparition de notre figure de proue historique, Jean-Emile HUMBLET, ainsi que celle de notre ancien et si disponible cher secrétaire Victor HOUSSONLOGE. C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons reçu ces funestes nouvelles, et, osons le dire, notre fonctionnement interne en a été plus que perturbé, allant jusqu’à retarder d’un bon mois la sortie du présent périodique. C’est qu’on ne se remet pas facilement de pareilles pertes. Aussi, nous vous prions de ne pas nous tenir trop rigueur de ce retard…

Toutefois, ces pertes nous inclinent à penser que nos convictions, certes ébranlées par le chagrin, ne doivent en aucun cas signifier un estompement de notre engagement wallon. Nous sommes assurés que nos chers disparus sont partis en nous cédant le flambeau, pour que nous poursuivions inlassablement notre quête du graal, celle qui verra notre Wallonie, enfin débarrassée de ses scories du belgicanisme finissant et de ses scrupules à mettre fin à ce pays, puisse trouver le dynamisme nécessaire à nous donner ce PAYS A AIMER que nous désirons plus que tout.

A l’heure où la Wallonie vit des anniversaires cruciaux (Bataille des Ardennes, guerre de 1914-1918, Waterloo, Ligny, Quatre-Bras et Wavre), où elle préside le Grande Région, où elle s’investit à fond dans l’industrie de pointe, avec les pièces du TGV ou les bords d’attaque des avions de chasse, où elle se fait un nom, quoiqu’on en dise, grâce à MONS 2015, il nous est INTOLERABLE de voir que nos dirigeants ont agi avec tant de légèreté (pas du budget !) dans la décision de construire maintenant une nouvelle gare à Mons, ou de ne pas prévoir les conséquences d’une mise en conformité du système de freinage des trains, empêchant ainsi les TGV de desservir la Wallonie dès mars 2015. AMATEURISME, MANQUE DE CONSCIENCE, ou carrément MEPRIS POUR LA WALLONIE… Nous hésitons ! De même, que penser d’un roi qui reçoit les corps constitués pour ses vœux sans avoir un seul mot pour les Régions et Communautés, héritières de plus de 70% des budgets du pays ? Mépris pour nous, faute impardonnable.

Les Wallons sont à la croisée des chemins : soit ils acceptent un pays qui les méprise, soit ils se donnent enfin un destin, grand comme les espoirs qui doivent tous et toutes nous maintenir décidés et résolus à ne plus rien céder sur ce qui constitue notre dignité de peuple libre.