vendredi 9 mars 2012


Communiqué de presse du 8 mars 2012


Le Conseil Général de Wallonie Libre a pris connaissance avec colère des propos tenus par la Ministre de la Culture et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Mme Fadila LAANAN, répondant à une suggestion de la maïeure d’Enghien, Mme Florine PARY-MILLE.

Voilà des années que WALLONIE LIBRE se bat pour que la Fédération Wallonie-Bruxelles se mobilise pour défendre la langue française dans l’espace qu’elle recouvre, et au lieu de cela, la ministre vient faire la promotion de chansons en néerlandais, auxquelles un quota serait réservé à la diffusion sur nos chaînes tant publiques que privées.

WALLONIE LIBRE y voit une grave atteinte à notre culture, à ses racines et à la défense de celles-ci. Loin d’être hostiles aux autres cultures, WALLONIE LIBRE estime au contraire qu’il y a lieu de DEFENDRE ET ILLUSTRER D’UNE FACON PLUS NETTE NOTRE CULTURE FRANCAISE DE WALLONIE, en réservant un quota de 75% des diffusions à des œuvres dans notre langue française ou dans une langue endogène de Wallonie. Le reste pourrait dès lors être laissé à toutes les autres langues et cultures, SANS AUCUNE HIERARCHIE DE VALEUR.

D’autre part, s’il y a derrière cette proposition une volonté d’habituer nos oreilles à d’autres langues, comme le laisse entendre la Ministre, WALLONIE LIBRE considère que cette habituation doit être volontaire et non contrainte, et REPETE au passage sa volonté de laisser le libre choix des langues à la programmation de chaque radio, et de la façon la plus aléatoire possible, sans privilégier aucune autre langue étrangère. Pour WALLONIE LIBRE, le libre choix des langues reste la meilleure manière de donner envie d’apprendre les langues. Aussi, le Mouvement dénonce des émissions type « The Voice », car il ne promeut pas assez le Français et la diversité linguistique telle qu’on la connaît aux côtés du Français –langue officielle- en Wallonie.

Enfin, WALLONIE LIBRE entend lancer quelques pistes pour préserver la Francité en WALLONIE :

1. Promouvoir une LOI 101 en WALLONIE, semblable à la loi que le Québec a promulguée dans les années 1980 sous le regretté René LEVESQUE, à savoir que tout écrit, public ou privé, en WALLONIE, devra être fait en Français, et que toute autre langue ajoutée devra occuper une surface moitié moindre que le Français, à moins de doubler l’annonce en Français.

2. Promouvoir le large et libre choix des langues étrangères en Wallonie tant dans l’enseignement de ces langues que dans leur usage dans les entreprises ; et refuser tant le TOUT AU NEERLANDAIS que le TOUT A L’ANGLAIS, si nuisibles à la diversité culturelle de la WALLONIE, ouverte à toutes les cultures du monde.

3. Promouvoir le prix du livre en WALLONIE de sorte qu’il s’aligne intégralement sur le prix du livre en France. Il est pour WALLONIE LIBRE inadmissible qu’il y ait encore en 2012 une différence de prix entre un livre acheté à Paris et le même acheté à Namur, d’autant que nous vivons dans un marché unique européen.

4. Revoir la distribution des fréquences radios en Wallonie, distribution qui semble faire la part plus que belle sur la FM à des programmes flamands, ne laissant que la portion congrue aux radios wallonnes.

5. WALLONIE LIBRE REAFFIRME SA VOLONTE DE VOIR LA CULTURE ET L’ENSEIGNEMENT REGIONALISES RAPIDEMENT. Une Wallonie maîtresse de son enseignement SE DEVRA de préserver sa culture.

WALLONIE LIBRE rappelle au passage que la seule langue officielle de la Wallonie est le Français, et ce depuis les lois linguistiques de 1932. Il n’y a pas lieu dès lors de statuer sur la diffusion d’œuvres en néerlandais.


Pour le Conseil Général, le porte-parole : L. VANDAMME