dimanche 2 août 2009

Communiqué de presse du 9 juillet 2009

WALLONIE LIBRE acte de la présentation du programme de Gouvernement flamand publiée cette nuit par Kris PEETERS.

Le mouvement prend bonne note du fait que M. PEETERS ne renonce en aucun cas à sa politique d'approfondissement de la scission du pays, par l'application du principe de l'octroi par la Flandre seule d'avantages dans des domaines jusqu'ici réservés à la sphère fédérale : allocations familiales différentes au Nord et au Sud, aide à la recherche et au développement en Flandre exclusivement, mise sur pied d'une assurance hospitalisation. flamande...

WALLONIE LIBRE ne voit là que l'expression d'une politique certes "bling-bling" à laquelle la Flandre est désormais habituée, mais n'y voit pas une pratique contraire à l'esprit (con)fédéraliste dans lequel s'est engagée la Belgique depuis une dizaine d'années...

WALLONIE LIBRE s'étonne dès lors du ton offusqué employé par les négociateurs de l'Olivier, et réprouve les termes employés par ces négociateurs, dont WALLONIE LIBRE constate par la même occasion la méconnaissance totale du système (con)fédéral par ceux-ci, partant, l'absence totale de volonté de voir chaque région prendre son destin en mains à son meilleur intérêt.

Par contre, WALLONIE LIBRE s'offusque lorsque ce système de différenciation se fait sur base LINGUISTIQUE. Une allocation, une aide, ne peut être octroyée que sur une base TERRITORIALE, soit sur base des Régions de résidence (et pas de naissance, ce serait trop facile de tricher !). WALLONIE LIBRE prie donc les négociateurs de protester à bon escient, et de ne pas se tromper de colère !

NON A TOUT OCTROI D'ALLOCATION SUR BASE ETHNIQUE QUASI RACIALE (quel choix à Bruxelles, à Renaix, à Fourons, en Périphérie ? - et quelles conséquences ?) OUI A UNE POLITIQUE DIFFERENCIEE MAIS UNIQUEMENT SUR BASE DES REGIONS, DU TERRITOIRE OU ON VIT ! C'EST PLUS JUSTE !

WALLONIE LIBRE plaide plus que jamais pour la consécration définitive du fait régional, pour des transferts exclusifs à ce niveau de pouvoir et pour la fin de la communauté en tant qu'organe concurrent des régions. La communauté peut dès lors devenir le lieu de concertation entre Wallonie et Bruxelles, région de plein droit !

Le conseil général

dimanche 26 juillet 2009

Communiqué de presse du 4 juillet 2009

Réuni en Conseil Général ordinaire ce samedi 4 juillet 2009 à Fontaine-l’Évêque, le mouvement WALLONIE LIBRE ne peut rester insensible aux appels à l’aide répétés des producteurs de lait, afin que leur production soit payée au prix réel et qu’ils puissent continuer à vivre de cette production.

Comme l’eau et le bois, comme le charbon jadis, le lait constitue une des richesses nationales wallonnes. Hélas, ces filières ont été mises en coupes réglées par des sociétés flamandes intermédiaires qui exploitent ces secteurs à leur profit exclusif. Il suffit de voir les camions laitiers et leur funeste provenance pour s’en rendre compte !!

Aujourd’hui encore, le BOERENBOND (AVV) de sinistre mémoire, entend profiter de la crise pour montrer sa capacité de nuisance sur l’économie wallonne et fixer les prix à son intérêt exclusif. Pour lui, 2 centimes d’augmentation suffisent. Forcément, puisqu’il se rattrape sur la distribution !!! Plus grave, M. Van Temsch, son président, espère affaiblir les revendications des agriculteurs wallons non seulement en acceptant les propositions minimalistes de la FEDIS, mais de surcroît, en montant la Fédération Wallonne de l’Agriculture contre la FUGEA qu’il essaye d’embarquer dans ses combines nauséabondes, combines dont le seul but est de diviser les Wallons pour les affaiblir et les soumettre aux diktats économiques du Nord, et à leurs règles scandaleusement défavorables à la Wallonie.

WALLONIE LIBRE DÉNONCE CES NOUVELLES ATTEINTES AUX INTÉRÊTS SUPÉRIEURS DE TOUTE LA WALLONIE, à travers le monde agricole.
M. Van Temsch MENT lorsqu’il affirme que le conflit n’est pas communautaire !! Comme si le BOERENBOND pouvait penser autrement !!! Nous ne devons pas être dupes ! Ici, TOUT EST TOUJOURS COMMUNAUTAIRE, et cette crise ne fait pas exception !

WALLONIE LIBRE APPELLE LES AGRICULTEURS WALLONS À CRÉER LEUR PROPRE FILIÈRE LAIT, INDÉPENDANTE, et à refuser tous les intermédiaires flamands qui profitent de notre richesse agricole et s’enrichissent honteusement sur notre dos.

WALLONIE LIBRE rappelle son exigence d’une SCISSION COMPLÈTE DU MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE, la disparition TOTALE du ministère fédéral et la partition de l’ensemble du secteur agricole en faveur des régions.
Communiqué de presse du 1er juillet 2009

WALLONIE LIBRE est un mouvement apolitique neutre et n’a, à ce titre, pas pris part au scrutin régional du 7 juin 2009, comme il ne prendra part à aucun futur scrutin. CE N’EST PAS SON RÔLE !

WALLONIE LIBRE se contente, et ça suffit souvent à sa peine,

- D’OBSERVER la situation politique et son rapport au fait régional,

- D’APPELER à la résistance contre toute attaque anti-wallonne et tout manque de fierté envers une identité positive et constructive de la conscience wallonne,

- D’AVERTIR les hommes et femmes politiques en place de leur déficit d’identité wallonne,

- DE PROPOSER des pistes pour remédier à ce déficit d’image positive wallonne appelées à remplacer progressivement mais sûrement les images belgicaines, provincialistes, communautaristes, en promouvant l’aspect régional wallon sans cesse et en tout lieu,

- D’APPORTER son commentaire critique sur la façon dont la Wallonie est gouvernée et, éventuellement, sa contribution à toute avancée sur le terrain qui va dans le sens de l’accroissement de l’autonomie et de la responsabilité.

En ce qui concerne les résultats du 7 juin, WALLONIE LIBRE constate malgré tout que :

- … l’idée wallonne a été singulièrement absente du débat ; celui-ci se concentrant bêtement et scandaleusement sur des questions d’ego étrangères au destin réel de la Wallonie et de ses habitants ;

- … les porte-drapeaux traditionnels de l’identité wallonne ont été extraordinairement aphones, et parfois supplantés par les tenants d’une « Wallonie d’abord » plus fascistes que réellement wallons ;

- … les élus de cette fournée auront plus que besoin de cours d’éducation à la citoyenneté et d’histoire de la Wallonie pour mener à bien leur mandat ; certains jouant à la chaise musicale entre fédéral et région au gré de l’humeur du temps et au mépris de l’assemblée où ils étaient précédemment élus ; d’autres, nouveaux, ignorant tout ou presque des rouages de la région et des pouvoirs dont elle jouit en 2009 ; et que dire de ceux et celles ignorant même ce qu’est une région ?

- … le travail de persuasion, allant au fond des choses, est loin d’être terminé ! WALLONIE LIBRE a 5 ans pour faire bouger les lignes, faire infléchir le débat sans cesse en faveur de la Wallonie, des Wallonnes et des Wallons, pour qu’enfin la réalité institutionnelle soit éclatante au rendez-vous des régionales de 2014.

WALLONIE LIBRE
insiste pour que le scrutin régional reste séparé des autres scrutins (Chambre et Sénat) pour une question de clarté institutionnelle et de respect des enjeux propres à chaque région, dans un esprit d’autonomie renforcée pour chaque région ;

De même, WALLONIE LIBRE s’oppose avec véhémence à tout projet de réforme néo-belgicain menant à la création d’une circonscription fédérale, projet idiot et dangereux pour la Wallonie.

Ath, le 1 er juillet 2009,
Lorsqu’on préfère un mensonge qui arrange à LA VÉRITÉ QUI DÉRANGE…

Au lendemain du jour où il est de tradition, dans la presse et ailleurs, de s’adonner aux facéties et blagues de tous ordres, bref, en ce 2 avril, la presse du « sud », comme s’intitule le groupe en question, ose en page actualités un titre qui ne semble en rien constituer un poisson en retard : « Moins d’argent flamand pour la Wallonie ? ». Déjà, ce type de question incongrue a le don d’énerver les Wallons ; cela supposant qu’il y en a beaucoup (trop) et qu’il est temps que ça cesse. De l’eau au moulin de MM. De Wever et Dedecker en quelque sorte.

Peu satisfait de ce raccourci racoleur, le journaliste Didier Swysen se lance dans une diatribe contre les préjugés, tenaces, que véhicule inévitablement ce dossier des transferts : ainsi, si globalement de l’argent va des arrondissements riches vers les plus pauvres, on constate que Nivelles et Arlon sont contributeurs et non receveurs, à l’inverse d’Hasselt, d’Ypres ou de Dixmude, qui reçoivent plus qu’ils ne donnent.

Et de rappeler, avec justesse, que le taux de chômage en 1949 n’était que de 5,2 % en Wallonie, alors qu’il atteignait 19,5 % en Flandre ! Certains chiffres sont parfois plus éclairants qu’un long discours ! De même, il constate pertinemment que depuis des années, le poids des pensions en Flandre est tel que celle-ci perçoit plus qu’elle ne donne, et que ce poids croîtra de 5 % en Flandre contre 2,4 % en Wallonie ; ce qui augure un accroissement de la différence !
La conclusion de son introduction souligne qu’il en va de même ailleurs, et que la Bavière paie pour la Thuringe, la Gironde paie pour la Creuse, la Lombardie paie pour les Pouilles, la Catalogne paie pour Murcie et l’Écosse paie pour les Midlands.

Or, en Wallonie, nous sommes bien conscients que ces aides ne viennent pas que de Flandre, et que l’Europe entière a apporté sa brique au relèvement wallon, comme elle a soutenu le Nord, la Lorraine, la Sarre ou les Asturies. A-t-on profité au mieux de cette aide ? Je vous laisse seuls juges ! Mais la Flandre n’a pas la moralité requise pour s’ériger en juge de l’usage de nos aides ! Il suffit de se rappeler quelques scandales, de Leernout & Hauspie à l’affaire du smeerpijp en passant par les marchés truqués du port de Zeebrugge et des autoroutes flamandes, sans omettre les liens troubles du dossier Moerman-Aernoudt !

Par contre, nous savons, et l’article est étrangement silencieux à ce sujet, que s’il existe en effet quelques transferts Nord-Sud, chiffrés et assez facilement contrôlables, l’exercice s’avère beaucoup moins transparent – pour ne pas dire opaque et… tabou ! – lorsqu’il s’agit d’inverser les rôles, et de chiffrer l’importance des transferts Sud Nord, dont nos informations nous confirment qu’ils ne cessent d’augmenter, à l’insu du commun des mortels.
Ainsi en va-t-il de l’apport wallon aux retraites des hauts fonctionnaires. N’est-il pas scandaleux de constater combien la Haute fonction publique est colonisée par des patrons prétendument bilingues mais foncièrement flamands, voire flamingants (voyez la Poste, Belgacom, les Ministères fédéraux – SPF -, les Ambassades et Consulats…). Comment expliquer que le Wallon doit y contribuer à raison de 30 % sans y avoir aucun représentant ou presque ?

Souvenez-vous de l’article de Louis Maraite dont nous vous avions parlé voici quelques mois : comment accepter que la Wallonie ne touche que 33 % pour l’entretien de ses routes alors qu’elle possède 61 % du réseau ? Comment accepter que le réseau ferroviaire soit toujours plus moderne an Nord qu’au Sud ? Comment justifier que l’eau, richesse de la Wallonie, soit pompée par des sociétés flamandes, expédiée vers le Nord à vil prix, et que le surplus pompé soit revendu à la Wallonie ? Comment tolérer que nos produits doivent désormais passer par un bureau de douane flamand pour pouvoir être exportés ?

Comment ne pas se rendre compte que la Belgique n’est plus rien d’autre qu’un simple bureau utile à dépecer la Wallonie de ses richesses et de son savoir-faire pour enrichir une Flandre toujours plus avide et rapace ?

Il n’est pas étonnant de voir que la Flandre n’a de cesse de calculer et recalculer ce qu’elle nous « donne » (on a dit une voiture, puis deux TV par an, bientôt on en sera à un repas chez Léon !), notamment en matière de sécu. On sait aussi que l’exercice n’est pas neutre, et qu’il induit la régionalisation de la sécu que revendique la Flandre dans une belle unanimité. Il est vrai que tant que la Wallonie ne met pas les transferts Sud Nord sur la table, la Flandre aurait tort de se priver !

Nous plaidons, nous aussi, pour cette scission, car s’il est naturel que la Wallonie dispose de tous les leviers relatifs à son économie, il est tout aussi important de le faire en une période où nous remontons la pente, et où la Flandre n’a pas encore pris conscience qu’elle est bel et bien en déclin !

L. VANDAMME.
Éditorial, de Jacques Dupont

Dans cette cacophonie et de brouhaha d’informations qui nous arrivent de toute part chaquejour, nous assistons en ces moments de combats préélectoraux à des passes d’armes pas toujours chevaleresques, parfois même flottant très bas, entre candidats avides de pouvoir.

Ah ! Le pouvoir, parlons-en !

Sans vouloir être complet ni doctrinal nous pouvons en vrac parler de certains pouvoirs.

Nous avons les pouvoirs politiques : législatif, exécutif, Parlement, députés et ministres, pour lesquels, le citoyen, même critique, perd, aujourd’hui, très souvent les pédales, dans ce que l’on appelle « les affaires ».

Ensuite, le pouvoir judiciaire s’imposant de plus en plus et pas toujours aussi neutre et indépendant des pressions extérieures qu’il voudrait nous le faire croire.

Quant au pouvoir financier et des banques, sans frontières, sans pitié ni règles autres que celles du profit égoïste des actionnaires de tout poil, il s’impose à tous, faisant la pluie et le beau temps. Y règnent en maîtres absolus quelques personnages au sang bleu, toujours assurés, en cas d’échecs, de parachutes dorés au frais du citoyen. Ils nous conduisent dans un monde qu’ils appellent virtuel, donc insensé puisque irréel.

Et dans cette marmite bouillante, à gros bouillons, un pouvoir médiatique pouvant devenir un agitateur effréné actionné par quelques faiseurs d’opinions téléguidés ou consacrés, au point de perdre leur qualité essentielle d’informations objectives et complètes. Comme nous le disions dans notre dernier édito, « il n’est pas toujours bon, pour certains, de dire et relater la vérité ».

Je m’arrête là, je pourrais continuer, mais à quoi bon ? Ce monde belge est fou et dans ce tourbillon de folie, il nous conduit à la dislocation, à la désintégration, au chaos. Rien d’étonnant d’entendre le citoyen dire qu’il en a marre, que voter ne sert à rien, que la crise commence à se faire sentir dans le panier de la ménagère, et pour couronner le tout, on nous annonce une épidémie de grippe « porcine », devenue « mexicaine », et aujourd’hui : « Ah », oui, la vie n’est pas toujours rose et les horizons s’assombrissent davantage. Mais ne soyons pas comme dans les années 1930, réceptifs aux

discours d’un certain Léon, le beau Léon, criant et hurlant à tout vent, que tout est pourri et qu’il faut mettre la barre « à droite toute » pour une « Wallonie d’abord ». Ces gens qui n’hésitent pas à voler le logo de Wallonie Libre et le drapeau au « Coq hardi », montrent par cet acte, leur turpitude et dévoilent leur mauvaise foi. Nous savons où REX nous a menés !

Pour d’autres, nous constatons simplement que Wallonie Libre gêne, ils jalousent, paradoxalement, sa crédibilité qu’ils veulent détruire. C’est si vrai que sur Internet, donc au vu du plus grand nombre, on trouve en tapant Wallonie Libre, des gens sous le couvert du logo de notre mouvement qui veulent se faire passer pour les sauveurs de la Wallonie. Usurper le logo de Wallonie Libre et salir ceux qui mettent un point d’honneur à respecter l’objectif du Mouvement révèle la bassesse de procédés indignes qui ne méritent pas qu’on s’y attarde, mais qui exigent d’être dénoncés. Le vol et la calomnie sont les armes des faibles et des minables.

Ceci dit, nous affirmons, plus que jamais notre détermination dans le combat initié en 1940 par nos Pères, pour la libération et l’indépendance de notre peuple. Indépendance face à l’État belgo – flamand, c’est ce qui permettra à la Wallonie de choisir en toute liberté son avenir dans le respect de la volonté de tous les Wallons.

Même si pour certains, nous le savons, les mots qui vont suivre sont vides de sens et inaccessibles, à Wallonie Libre, nous ne nous lasserons pas de répéter que c’est en rassemblant toutes les forces vives de Wallonie que nous vaincrons. Nous allons toujours au combat en ordre dispersé, c’est notre faiblesse dont profite notre adversaire du Nord. Sachons que la Flandre est bien décidée à nous coloniser totalement et, sans exagérer, à nous abaisser au rang d’esclaves. Leur jeunesse nous traite de rats.

Le Flamand a toujours raison, il peut violer la loi impunément, ne pas respecter la démocratie, c’est pour lui un acte de bravoure et louable. Exemples : non – nomination de bourgmestres élus, boycott d’élections, de recensements, trafic de statistiques, injures, insultes, sur les stades de sport, laxisme pour les agresseurs, punitions pour les agressés, etc.…. etc.… Où va-t-on ? À la…

J. DUPONT

mardi 28 avril 2009


WALLONS !

RASSEMBLONS-NOUS TOUS


LE 14 JUIN PROCHAIN


AUTOUR DE L’AIGLE BLESSÉ


À PLANCENOIT (LASNE),


pour COMMÉMORER


le 69ème anniversaire


de la fondation de Wallonie Libre !



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Programme disponible dans notre périodique

samedi 10 janvier 2009

DOSSIER.

VERS L’INDÉPENDANCE ?

AVANT – PROPOS.

Wallonie Libre est indépendantiste, elle désire une Wallonie autonome, libre, indépendante et souveraine.

En conséquence, WALLONIE LIBRE est séparatiste car l’autonomie de la Wallonie ne peut se faire qu’en dehors de la Belgique.

Pourquoi cette position ?

Parce qu’en regardant la suite des événements depuis la création de la Belgique et en restant dans la réflexion d’un observateur toujours guidé par le simple bon sens, nous constatons ce qui suit : à la création de la Belgique, avec les hésitations et difficultés de départ, le mariage « FLANDRE – WALLONIE » voit la Wallonie apporter une dot importante à son partenaire, qui, pourtant germain, refuse de rentrer dans l’espace Pays – Bas.

La dot de la Wallonie est celle d’une fiancée riche de ses valeurs industrielles, intellectuelles et scientifiques.

La Flandre est sous la coupe d’une bourgeoisie flamande fransquillonne occupant le terrain dans la capitale du royaume, alors que la Wallonie est gérée par le capital et la finance fixés à Bruxelles, centre de décisions de tout le pays.

C’est là que les fransquillons de Flandre, formés aux universités de Gand et de Louvain, se retrouvent pour s’accorder à favoriser la Flandre, dite pauvre, et négliger la Wallonie, dite hautaine.

C’est le départ du cancer belge qui développera des métastases destructrices pour la Wallonie mais favorables à la Flandre.

Nous rêvons d’une Wallonie autonome.

À l’époque, ce rêve absurde, sorti de l’esprit d’illuminés, de sots, de traîtres au pays, est aujourd’hui en voie de réalisation, par la faute (et nous en sommes très heureux), de ce peuple du Nord, têtu et décidé à réaliser ce même rêve.

Notre peuple wallon hésite encore, sous l’influence de quelques retardés de l’Histoire, nostalgiques d’une Belgique d’autrefois, à laquelle ils n’ont jamais rien compris, malgré l’évidence d’un pays artificiel, où la Flandre fut, de tout temps et dès le début de sa création, favorisée et profiteuse de l’inconscience wallonne.

Pourrions-nous enfin voir en pièces cette infernale clef de répartition qui accorde à la Flandre 60 % de tous les avantages fiscaux, budgétaires et autres en laissant le reste des déchets à une Wallonie ainsi appauvrie.

En 2007, la Flandre a perçu du Fédéral six milliards d’euros en trop.

Par contre, pour équilibrer le budget, elle refuse de ristourner les 500 millions qu’elle a reçus avantageusement.

Nous sommes séparatistes parce que nous voulons que le développement de la Wallonie puisse s’accomplir pleinement et ne plus subir cette loi du nombre dont usent et abusent ceux du Nord et dont la gouvernance est loin d’être aussi bonne qu’ils le disent.

Ce n’est plus la Wallonie championne du chômage et des « affaires », mais une Wallonie pauvre par manque de moyens.

Nous déplorons tous les slogans calomnieux que les flamingants nous adressent et qui ternissent notre image. Ces nationalistes virulents et inquiétants que des belges, sincèrement attachés à ce pays, appellent ingénument « NOS FRÈRES DU NORD ».

Rien n’est moins certain qu’ils ne connaîtront, un jour, pareille catastrophe.

La crise actuelle engendre, en Flandre, une sensation d’affaiblissement économique due à la perte de nombreux emplois et à la fermeture de plusieurs entreprises.

Des responsables flamands de haut niveau, conscients de cet appauvrissement soudain, remettraient à plus tard le projet de dépouiller l’État fédéral de la plupart de ses compétences. N’envisageraient-ils pas de laisser la Belgique en l’état actuel dans le but de préparer la colonisation de la Wallonie ?

Ce pragmatisme ne nous étonnerait pas : la Flandre manque de superficie pour se développer, ses zones industrielles ne peuvent plus s’étendre. Les entreprises flamandes s’installent déjà en Wallonie par manque de place, à proximité de la frontière linguistique ; elles maintiennent ainsi le pouvoir de décisions au Nord tout en employant une majorité de travailleurs flamands chez nous.

Il est à remarquer que la population flamande ne parvient plus à trouver du terrain à bâtir chez elle, parce que rare et coûteux.

Dans le passé, nous avons connu une colonisation agricole orchestrée par le Boerenbond et sa banque sur tout notre territoire.

De nos jours, sur une large bande de terre wallonne, le long de la frontière linguistique, des fermiers flamands, toujours soutenus par leurs organisations et caisses professionnelles, s’approprient de nombreuses terres agricoles, en offrant pour la reprise de celles-ci, des montants (fumures, arrière – fumures) exorbitants.

Nos jeunes agriculteurs ne peuvent plus se permettre de telles dépenses et sont mis hors course.

Le comble : ces nouveaux locataires restent domiciliés en Flandre ; ainsi leurs déclarations fiscales sont établies chez eux et les impôts dus y sont payés.

Mine de rien, la Wallonie est financièrement volée petit à petit.

Une autre occupation sournoise s’étend par l’afflux constant de migrants flamands qui s’installent dans nos villages grâce aux larges soutiens donnés par leurs banques et sociétés hypothécaires.

Ces prêts dépassent largement la valeur vénale des biens (valeur d’achat plus les frais notariaux au prix de la construction avec la T.V.A. incluse), cela provoque des hausses inconsidérées du prix des immeubles à acquérir et des terrains à bâtir.

Quant aux nouvelles habitations, elles sont toutes construites, chez nous, par des entreprises du Nord.

Les nouveaux venus maintiennent toutes leurs activités, y compris leurs activités culturelles, sur le sol flamand voisin. Leurs enfants ne fréquentent pas nécessairement nos écoles wallonnes.

Cette conquête silencieuse et légale nous mettra devant le fait accompli et irréversible.

Les candidats propriétaires wallons sont défavorisés par cette politique coloniale financière, vu que les conditions qui leur sont offertes par les agences et sociétés de crédit wallonnes sont moins favorables.

Le projet de création d’un nouveau parti en Wallonie ne serait-il pas un nouveau cheval de Troie pour mieux préparer cette invasion ?

Cet avenir ne déplairait pas aux belgicains naïfs et irréductibles, surtout si la monarchie est maintenue comme leurre vis-à-vis des francophones.

La Wallonie et les Wallons seraient les victimes sacrificielles.

Dans une Wallonie indépendante, nous faisons le pari d’une Wallonie capable, non pas de survivre, mais bien de se développer, de prospérer et de s’épanouir.

Le Fédéralisme actuel, déséquilibré par la loi du nombre que nous impose la Flandre, a fait la preuve de son échec.

Un Confédéralisme à la belge, avec un fonctionnement toujours géré par une Flandre majoritaire et autoritaire, est à proscrire.

Wallonie Libre se battra contre ces deux formules soi-disant d’avenir mais à la fois duperie et piège.

Elle combattra aussi pour toute forme de partenariat avec égalité de droits entre toutes les parties dans ce que l’on pourrait appeler une « SOUVERAINETÉ ASSOCIATIVE ».

Enfin, nous osons espérer voir se développer les prochaines discussions dans le respect de TROIS Régions autonomes : Bruxelles, Flandre et Wallonie.

Ce qui pourrait ouvrir le chemin vers notre indépendance.

Pour le conseil Général de WALLONIE LIBRE,

LE PRÉSIDENT , JFA DUPONT.

Novembre 2008

CHAPITRE I.

DE LA WALLONIE DANS LA STRUCTURE DE L’ÉTAT BELGE.

PRÉLIMINAIRES.

Ce qui est encore du ressort de l’État fédéral belge ne peut être transféré qu’aux Régions.

Ce qui est du domaine de la Communauté française et des Provinces est transférable uniquement aux Régions bruxelloise et wallonne.

Il ne pourra être question de transférer les matières régionalisées vers la Communauté ou l’État fédéral.

Ainsi, la Région devient le seul niveau de pouvoir entre les Communes et l’État.

PRÉCISIONS

LA COMMUNAUTÉ GERMANOPHONE

La Communauté germanophone doit devenir une Région à part entière, avec le même pouvoir constitutif accordé à la Flandre et à la Wallonie ; elle doit également recevoir les mêmes compétences qu’une Province, comme celles actuellement exercées par la Région bruxelloise et que nous souhaitons voir également exercer par la Région wallonne.

LA RÉGION BRUXELLOISE

La Région bruxelloise doit pouvoir exercer les compétences constitutives actuellement dévolues à la Flandre et à la Wallonie, et espérées par la Communauté germanophone.