vendredi 17 octobre 2008

COMMUNIQUE DE PRESSE DU 25 JUILLET 2008


La section WALLONIE LIBRE du Hainaut occidental (WALLONIE PICARDE) a pris acte de la déclaration du burgmeester de Ronse (Renaix), appelant une nouvelle fois à la suppression des facilités accordées aux 10.000 Renaisiens francophones originaires de la cite, et bétonnées dans la Constitution.

WALLONIE LIBRE constate que ce n’est là qu’une Xème atteinte claire aux droits des francophones locaux, où le badigeonnage des panneaux de signalisation bilingues succède aux dégradations d’enseignes de commerce et autres vexations linguistiques ;


WALLONIE LIBRE rappelle qu’en 1963, des quartiers entiers de villages wallons avoisinants (Breucq, Durenne, Cocambre, Haute…) ont été spoliés lâchement à la Wallonie pour être rattachés à Renaix et, soi-disant garantir le poids de la minorité francophone ;


WALLONIE LIBRE signale que Renaix, dont le nom en français n’est plus autorisé par la Flandre, a chassé en 1968 la section francophone de son athénée pourtant « royal », à l’instar de l’UCL, obligeant les francophones à déménager à Anvaing, à plus de 5 km au sud de la frontière linguistique, et a interdit aux Renaisiens francophones de s’inscrire à l’institut technique paramédical, le réservant aux francophones de l’extérieur ; toutes ces mesures étant prises pour éteindre à terme les facilités locales ;


WALLONIE LIBRE a déjà interpellé les grandes surfaces et les groupes de presse sur l’incroyable distribution de titres de l’édition Namur – Luxembourg (pour la Dernière Heure et le Soir, notamment), choix délibéré des Messageries de la presse stationnées à Gent (Gand), en vue de priver les francophones d’informations sur la région proche (Hainaut occidental) ;


WALLONIE LIBRE note le climat de peur, voire de soumission, que ressentent les petits commerçants de la ville, préférant s’adresser aux clients en néerlandais pour ne pas avoir à risquer de s’exprimer en français et, partant à encourir des représailles ;


WALLONIE LIBRE dénonce, dans ce climat de non-respect voulu par les Flamands, le choix délibéré du Conseil d’Administration d’I.D.E.T.A. (intercommunale de développement économique de Tournai– Ath) de s’adjoindre des se(r)vices d’un administrateur renaisien flamand en la personne du 1er échevin ; choix qu’elle considère comme une provocation supplémentaire et un signal clair de capitulation ;


WALLONIE LIBRE incite les Wallonnes Picarde et les Wallons Picards à se rendre à Renaix, à fréquenter les commerces Renaisiens et à s’y exprimer librement dans la langue qu’ils désirent ; et à lui signaler tous les manquements constatés ou subis en matière de respect des langues.


WALLONIE LIBRE réaffirme sa volonté inébranlable de voir la Wallonie et tous ses habitants libérés de la menace continuelle pour son identité et ses droits fondamentaux que constitue l’État Belgo – flamand à l’œuvre depuis 60 ans, et souhaite ardemment sa disparition rapide et définitive pour faire place à des entités indépendantes, vivant en bon voisinage dans le respect de territoires librement délimités, préférant le multilinguisme au bilinguisme, seule façon pour retrouver la sérénité sur nos terres et dans nos foyers

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