La Flandre est indépendante !
Non, ce n’est pas un 2ème « Bye Bye Belgium ». !
Le 19 janvier 1918, la Flandre proclame son indépendance, mettant mal à l’aise l’Allemagne et brisant ainsi son élan de conquête.
La Flandre n’a pas digéré le Mouvement nationaliste flamand ayant pris naissance à un activisme qui, en mars 1917, défendait la séparation administrative du pays. Cet activisme s’était exprimé dans la troupe rassemblée en un mouvement de contestation (2000 soldats flamingants sur 370.000 mobilisés), excédés d’être commandés en français. Rappelons qu’en 1940, certaines troupes de Flandre n’ont offert qu’une résistance molle à l’avance de la Wehrmacht. On vit même un bataillon du 15e de ligne passer à l’ennemi durant la campagne des 18 jours.
Cet esprit flamingant résulte de l’influence du VNV fondé en 1933 par un instituteur, Staf De Clercq. Si le VNV récolte 14 % des voix en 1936 et que « Rex », en Wallonie, parti de Degrelle, obtient 15 %, en 1939, le VNV continue de progresser alors que « REX » s’effondre. Staf De Clercq fonde la « Militair Organisatie », un réseau d’influence interne à l’armée belge.
Ce réseau diffuse le mot d’ordre : « Ne pas tirer sur les allemands et se constituer prisonnier en masse si possible ».
Une autre tendance du mouvement flamingant prend naissance en 1931 avec Joris Van Severen qui a fondé le Verdinaso « National solidariste », rêvant de la réunion des anciens Pays-Bas, de la Wallonie et du Luxembourg : c’est le Benelux de nos jours.
Ne soyons pas exhaustifs et résumons. L’état du mouvement flamand, constitué de deux tendances, l’une rattachiste à l’Allemagne et l’autre telle que De Vlag, communauté de travail germano – flamande de 1936 d’où naîtra au cours de l’occupation, le noyau pro – nazi le plus fanatique avec une milice financée par la S.S.
Ces bouillons de culture alimentés par le feu de l’ordre nouveau nazi ne sont pas encore aujourd’hui éteints. Le flamand, tout au cours de sa scolarité, depuis la maternelle jusqu’à l’université et même dans le monde du travail, porte en lui cette notion d’identité flamande condensée dans ces quelques lettres :
V
A V V
K |
Tout pour la Flandre,
Je rappellerai quelques extraits du rapport présenté le 10 août 1917 par P. Tack (aïeul du député Vlaams Belang de Ronse - Renaix),
La conclusion à la lecture de ces extraits nous conduit à comprendre que la Belgique ne fut jamais un pays unitaire, que les belgicains d’aujourd’hui encore, soit par ignorance, soit refus de leur bêtise, trompent honteusement le peuple wallon et francophone sur les objectifs voulus par la Flandre profonde. Continuer de faire croire en cette Belgique fantôme constitue l’erreur historique la plus grossière, la plus dangereuse et la plus catastrophique.
À méditer : après la colonisation religieuse, agricole, commerciale et aujourd’hui l’habitat, on assiste à un nouveau style par des politiques comme Dedecker et Aernoudt.
président du Raad Van Vlaanderen, dont le texte ci-joint. Il fut publié dans notre périodique de juin 2006 :
LE STATUT DE L’ÉTAT DE FLANDRE, SELON LE RAAD VAN VLAANDEREN.
I. Proclamation de l’État de Flandre
1° La Flandre est indépendante. Le territoire flamand établi par ordonnance du 21 mars 1917, ainsi que le territoire flamand situé au-delà de l’Yser et la partie flamande de la France, forment indivisément, l’État de Flandre…
Il sera constitué immédiatement une gendarmerie flamande (Rijkswacht) qui sera mise à la disposition du stadhouder (allemand) et de l’administration.
VI. Colonisation
La fécondité du peule flamand lui donne un droit à la colonisation. Le territoire de cette colonisation est à trouver sur son propre sol (bassin houiller de la Campine), au-delà des mers (Congo) et dans le pays wallon pour nos ouvriers et pour nos paysans.
…
C’est un devoir pour le gouvernement national flamand de prendre la direction de ces émigrants, de les faire soutenir et de les conserver à leur race par la création d’écoles, d’églises et d’œuvres sociales. Ceci, nous ne pourrons le faire en Wallonie que si une fédération est établie entre la Flandre et la Wallonie sous la haute surveillance de l’Allemagne.
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