Il
se produit parfois dans la vie courante publique des faits auxquels
on n’accorde aucune signification particulière, les transformant
en accidents et pour lesquels les auteurs et témoins observent une
certaine discrétion, tant par intérêt commercial que par peur de
polémique politique.
Ainsi
en a-t-il été en juin 2013 – sans plus de précision – au
détriment des tenanciers du café « Le Coq Wallon »
situé au coin de la rue de Wallonie et de la rue de Paris (tout un
symbole !), à Tournai. Un débit de boissons sympathique et
fréquenté par de nombreux clients.
Les
vitres de ce café étaient ornées d’un Coq Wallon en verre dépoli
du plus bel effet et qui donnait un certain cachet à l’enseigne du
même nom. Ces vitres ont disparu récemment. A ceux des clients qui
s’en étonnaient, les tenanciers répondirent avec quelque
réticence que la vitre du côté de la rue de la Wallonie avait été
brisée depuis de nombreuse années – ce qui reste à vérifier –
tandis que du côté de la rue de Paris, elles l’avaient été en
juin 2013. C’était l’initiative d’un client qui aurait envoyé
des pavés dans ces vitrines représentant le Coq Wallon. Mais pour
quelle raison ? Chacun s’en est fait aisément l’idée que
ce client a voulu exprimer son antipathie politique à l’égard de
l’emblème wallon, sous le couvert de la boisson, en l’occurrence.
A
défaut d’obtenir plus de précision de la part des tenanciers ou
d’autres témoins sur ce fait divers gestuellement politique
-l’Espace wallon voisin n’étant même pas au courant- ,
l’auteur des faits ne peut être qu’un de ces nombreux
belgicains qui ne veulent pas reconnaître l’existence de la
Wallonie par son emblème.
Que ces individus se préoccupent
plutôt des coups de patte qu’ils recevront, d’ici moins d’un
an, d’un certain Lion Noir… !
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