Cela
fait déjà un certain temps que l’information belgicaine nous
annonce l’adoption d’un nouveau logo devant faire reconnaître
tout produit d’origine wallonne. Mais y en a-t-il jamais eu un,
sinon de se repérer sur l’emblème du Coq Wallon qui représente
notre identité nationale depuis plus d’un siècle, du moins pour
tout wallon conscient de l’être ?
En
fait, a-t-il jamais existé un graphique spécifique pour identifier
un produit vraiment fabriqué ou construit par une firme ou un
artisan wallon, et cela en rappel à notre emblème ? Le
gouvernement wallon a donc fait le choix d’adopter une série de
points disposés en W. Cet assemblage de points ne saurait donner
l’image d’un produit d’origine wallonne, même pas d’un
produit quelconque sur le marché. Il s’apparente plus à la
disposition d’un élément de jeu de société dont les points
marqueraient un arrêt dans la progression d’un gain.
Peut-on
vraiment reconnaître ce logo comme une incarnation de la qualité
wallonne ? La mention « wallonia.be » n’ajoute
rien de concret puisqu’elle ne se réfère pas à la langue
française déjà largement bafouée commercialement. Quant à créer
une image pour faire oublier un passé économique wallon peu
reluisant, c’est vouloir délibérément minimiser l’existence du
savoir-faire wallon et, accessoirement, se soumettre aux manœuvres
politiques d’un fédéralisme qui fonctionne de façon à être
plus favorable à l’impérialisme flamand.
Un
tel logo semble avoir été conçu intentionnellement pour dénigrer
le savoir-faire de cette région jadis très florissant. Tout wallon
fier de l’être ne peut que le rejeter, sachant que toutes les
lettres de l’alphabet peuvent se représenter par des points qui ne
signifient rien. Le pire dans le choix de ce soi-disant logo et de
son slogan « wallonia.be » est que cette idée
provient d’un auteur flamand, avec lequel on a négocié des droits
d’auteur pour un montant de 537.000 Euros, ce qui revient à plus
de 100.000 Euros par point noir. C’est une affaire à la fois
scandaleuse et honteuse sur fond de belgicanisme, alors que cette
dépense aurait pu servir à bien autre chose.
La
conception d’un nouveau logo (un vrai !) reste à
venir...
1 commentaire:
Jusqu'à présent, je connaissait les cinq crottes de lapin à 500 000 euroballes. Mes oreilles sont trop courtes pour que je croive (sic!) qu'il s'agisse bien d'un logo.
Enregistrer un commentaire