LOUIS DERWA, le courage de ses opinions
À la 67e minute du macht de division 1 de foot, Tubize – Genk, samedi passé. Un homme en colère descend sur la pelouse. Louis Derwa, manager du Petit Poucet brabançon. Calmement, cet avocat de 44 ans explique à l’arbitre… néerlandais que les chants anti wallons qui résonnent dans le stade doivent cesser. « Les Wallons, c’est du caca, olé, olé. ».
À la mi-temps, l’entraîneur… français de l’A.F.C. Tubize avait déjà montré son agacement. Sans réaction. Le geste de Derwa, lui, a fait mouche. L’image a fait le tour d’Europe, alimente de nombreux blogs et devrait faire réfléchir l’Union belge de football. Car la fédération, qui lutte dignement contre le racisme, au sens strict, ignore ce type de rejet de l’autre Communauté, exprimé à ras des pelouses. Alors que les incidents se multiplient et qu’une rencontre opposant le même club de Genk à l’Olympic de Charleroi, l’an passé, avait été arrêtée quelques minutes par l’arbitre, sans intervention ultérieure de la fédération. Qui est Derwa ? Un manager déçu par les difficultés sportives de son petit club, qu’il assiste depuis quatre ans ?
Oui, peut-être. Mais un homme qui ajoute de la cervelle dans ce monde de brutes. « J’assume mon geste ? Il faut appliquer les règlements sportifs et la loi contre le racisme et la xénophobie », justifie-t-il. Avant d’oser cet avertissement, sur le site du club : « La guerre de Yougoslavie a commencé bêtement dans un stade de football, à Zagreb. »í PH. E.« Le Vif, l’Express » du 7 novembre.
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